La Shri Ram Chandra Mission n'est pas la seule organisation à proposer des méthodes de méditation. La transmission dont elle est si fière se traduit souvent par un asservissement qui fait perdre tout repère et isole inéluctablement l'individu de son environnement.
La Shri Ram Chandra Mission a été classée comme secte dans un rapport parlementaire français. Avant d'adhérer, informez vous !

439 articles – 3449 commentaires – Dernier ajout le 9/09/2017

“Take criticism seriously, without anger or sadness. Use it for correcting yourself, and welcome it.”
Kamlesh Patel (1/04/2015)

19 octobre 2009

Encore et toujours Whispers



Le vendredi 26 janvier 2001 à 10 heures, Babuji aurait prononcé ces paroles relatées ainsi dans Whispers : "Si le nombre de nos aspirants est stationnaire, voire en régression en certains endroits, il n'y a rien d'alarmant à cela. Ne t'ai-je pas dit, il y a quelques années, que le Sahaj Marg devait s'épurer ?"

Amusant quand on sait que Chari annonce 75 000 abhyasis en 2000 et, 3 ans plus tard, que leur nombre a triplé en Inde. Tout cela pour nous dire ensuite que la SRCM compte 200 à 300 000 adeptes…

Babuji aurait dit cela en 2001, en pleine phase d'expansion ? Peut-être… Mais ce message du monde plus lumineux a été diffusé sur le website de la SMSF le 9 juin dernier seulement, soit juste 9 jours après le discours de Chari sur les changements d'horaires à New Delhi (Change of Satsangh Timings, 31/05/2009) :

"(…) We have made the mistake of not obeying Babuji's principles where he said, "I want quality, not quantity." I believe that somewhere along the way in the past forty five years, this mistake was made by me first, that we started thinking of numbers and not quality so that today we have a great deal of numbers and not much quality."
La communication de la SRCM est vraiment bien rodée. Soit Babuji était un visionnaire en 2001 (ou bien sa médium ou Chari comme on voudra) et ceux qui diffusent ses messages choisissent sciemment le bon moment pour les diffuser, soit ces messages sont écrits à rebours pour coller à l'actualité. C'est au choix !


Alexis

3 commentaires:

Alexis a dit…

Ashok Kumar sur burrascraft.com nous parle une nouvelle fois (la deuxième) de son organisation dissidente à cuddapah, la Sri Ramachandraji Seva Trust, avec un texte intitulé "The Real Goal of Human Life is achieved by following Sahaj Marg"

Texte à retrouver sur http://www.burrascraft.com/2009/10/human-life-real-goal-spirituality-sahaj.html

4d-Don a dit…

Alexis...

As-tu remarque que Ashok Kumar ecrit un article sur le Sahaj Marg suivit par quatre article sur la medecine: Ayurveda...

Je pense qu'il cherche des clients et qu'il fait de la publicite dans les cercles Sahaj Marg (Chari et les capitalistes) afin de vendre ses services ... Il y a beaucoup de "vendeurs" de therapies alternatives qui font de meme dans les groupes "religieux" ou soit-disant "spirituels" ...

Ce n'est pas un groupe serieux... Celui que a le blog (en Italie), est de la famille de celui qui etait du group de Chari, et est maintenant en train de se creer un groupe a lui. Le jeune Ashok est le "techie"... C'est tout... Il ne connait rien du Sahaj Marg ou de la Spiritualite selon son article... il repete tout simplement...

Don...

Alexis a dit…

La création de la Shri Ram Chandra Mission

Lalaji aurait eu une centaine de disciples selon Rajagopalachari, 212 exactement selon son petit-fils, Dinaysh Kumar Saxena, principalement dans l'état d'Uttar Pradesh et ses alentours du nord de l'Inde. Ce dernier précise que neuf d'entre eux étaient ses précepteurs, dont son fils Jagmohan Narain et son neveu Brij Mohan Lal. Huit organisations en sont nées.

Babuji repart à zéro. Dans son journal, il relate ses intercommunications avec Lalaji qui lui dit de démarrer l’organisation le 30 mai 1944, puis lui donne ses instructions la concernant le 3 juin suivant. Mais c’est seulement le 10 juin 1945 que Babuji et vingt deux de ses disciples se réunissent en meeting et décident de créer la Shri Ram Chandra Mission. Un comité de travail de neuf personnes est désigné le 20 juin. Les statuts de l’association sont enregistrés à Lucknow le 21 juillet suivant. Son objectif est la promotion du système du Sahaj Marg fondé par son maître Lalaji, y est-il écrit.

L’organisation est domiciliée à Shahjahanpur et présidée par Babuji ou son représentant spirituel en ligne directe de succession. Toute personne désireuse d’y participer peut être membre, sans obligation de ne payer aucune souscription, mais sous réserve de l’approbation du président. Celui-ci nomme un comité de travail de neuf personnes pour le seconder. Madan Mohan Lal, senior précepteur de Lalaji à Shahjahanpur (non listé par Dinaysh), devient le numéro deux de l’organisation, en tant que secrétaire. Prakash Chandra Saxena, le fils aîné de Babuji, est aussi membre du comité de travail.

A cette même période, le journal de Babuji relate une série d’intercommunications entre Swami Vivekananda et Babuji. Le 20 mai 1945, Vivekananda lui désigne le nom de l’organisation à créer et lui dit de convoquer un meeting de ses disciples. Plusieurs intercommunications successives insistent sur le fait qu’il est entrain de créer une nouvelle religion, sous l’autorité de Vivekananda. Ses instructions portant sur l’emblème de la Mission viendront le 26 août suivant.

Lalaji n’est pas le fondateur du Sahaj Marg, malgré ce qu’écrivent les fondateurs de la Shri Ram Chandra Mission, sauf dans les rêves de Babuji comme le dit si bien Dinaysh. Et pourquoi Babuji ne parle-t-il plus ensuite de Vivekananda, si celui-ci a joué un rôle aussi important lors de la création de la Mission ?

Quoi qu’il en soit, Babuji a donc au moins vingt deux disciples en 1945. Vingt ans plus tard, à l’arrivée de Rajagopalachari, le nombre de ses disciples serait seulement de 42 ou 43, si l’on en croit ce dernier. Toujours d’après lui, il passe soudain à 600 en 1972, et Ajay Kumar Bhatter révèle qu'il y en aurait eu environ 3 000 à la mort de Babuji en 1983. La manipulation des chiffres a déjà commencé, Rajagopalachari ayant tout intérêt à minimiser le nombre d'adeptes avant son arrivée en 1964 pour le magnifier ensuite et s'attribuer ainsi les bénéfices de la croissance.