La Shri Ram Chandra Mission n'est pas la seule organisation à proposer des méthodes de méditation. La transmission dont elle est si fière se traduit souvent par un asservissement qui fait perdre tout repère et isole inéluctablement l'individu de son environnement.
La Shri Ram Chandra Mission a été classée comme secte dans un rapport parlementaire français. Avant d'adhérer, informez vous !

439 articles – 3449 commentaires – Dernier ajout le 9/09/2017

“Take criticism seriously, without anger or sadness. Use it for correcting yourself, and welcome it.”
Kamlesh Patel (1/04/2015)

29 avril 2009

Lumière divine

J'ai longuement réfléchi sans qu'aucune solution ne me satisfasse vraiment. Je vais donc rester sur ma première impression : le texte de Cricri dépourvu de ses insinuations conserve tout son intérêt. En voici donc une version légèrement remaniée par moi.

Elodie, une bisounours mazie judéo-maçonne qui s'ignorait


Un point théologique essentiel est passé inaperçu de tous. Or, il est fondamental, fondateur et subtil. Il est commun à tous les systèmes mystico-religieux, comme autant de pyramides de contrôle intégrées à la tour de Babel globale.

Dans les religions comme dans le sahaj marg, il est constamment fait référence à la lumière divine. La lumière divine est une donnée a priori, que tout le monde accepte sans songer, jamais, à questionner ce point. Babuji en parle, utilisant parfois la terminologie de "lumière divine" comme un synonyme pour dieu, et posant la lumière divine comme la base même de la pratique puisque c'est sur la lumière divine dans notre cœur qu'il nous demande de méditer.

Les satanistes et les maçons, comme les chrétiens et les musulmans, sont tous des serviteurs de la lumière divine, les uns athées et les autres croyants, selon qu'ils sont en plus ses adorateurs ou non. Des différences de raffinement existent ensuite dans la manière de s'adonner au service et à l'adoration, stipulées par la forme des dogmes et des pratiques pour adapter le système mystique général à la culture et au psychisme des individus. Sur le devant de la scène, dans le show historico-politique, chacun y va donc de son suprême et de ses cultes, rituels et mythes bien que tous fassent essentiellement la même pratique.

Tous sont subjugués par la notion de hiérarchie puisque notre représentation dieu est réduite à l'archétype du père, supérieur, suprême et absolu. Les adeptes sont donc naturellement infantilisés au bas de la pyramide et ils espèrent gravir les échelons pour se faire une place au soleil (accéder au statut adulte, libre et responsable), en général après la mort -- c'est-à-dire jamais. Les prêtres s'affairent dans les étages intermédiaires, et tous regardent vers le haut, où se tiennent l'élite et dieu, dans la lumière de ce dernier et l'air pur des cimes sociales.

Puisque nous cherchons à revenir aux sources, rappelons que les théologiens définissent Lucifer, l'ange de la lumière, comme un ange déchu parce que séparé de dieu. Lucifer est donc un ange. A partir de cette idée de déchéance, les théologiens ont développé l'idée de révolte et de perversion, et l'ange de la lumière est devenu le symbole du mal, puis le mal lui-même. Or, il s'agit d'un développement mythologique récent (moyen-âge) issu des religions du livre. Dans l'antiquité, en particulier chez les Grecs et les Romains, Lucifer, dieu de la lumière et de la connaissance, gardait pleinement sa signification première de "porteur de la lumière". Lucifer était considéré comme bénéfique et positif.

Ainsi, la planète Vénus était-elle appelée Lucifer parce qu'elle annonce l'arrivée du soleil le matin. Plus surprenant, Lucifer aurait aussi été le nom respectueusement donné à Jésus-Christ de son vivant, "le porteur de la lumière" (ref). Car tel est bien le sens étymologique du mot "lucifer", qui n'a donc, initialement, aucune signification démoniaque ou maléfique.

La lumière est la première manifestation de dieu, sa première création.
L'ange de la lumière est déchu parce qu'expulsé de dieu, mécaniquement, du seul fait de la création.
Lucifer est le maître et l'administrateur du monde, dieu est le créateur du monde et de son administrateur, Lucifer : Dieu n'administre pas, il crée et il délègue.
Lucifer, plus proche entité cosmique de dieu, est aussi le passeur au pouvoir double. S'il est celui qui nous amène à dieu en nous éclairant et en nous guidant lors de notre parcours, il est aussi celui qui nous masque la subtilité du néant créateur par son éclat.
Lucifer est la créature, qui s'oppose par essence à Dieu, le créateur.
Il ne s'oppose pas à dieu comme l'affirme la théologie chrétienne, parce qu'il se serait révolté contre dieu, mais parce qu'il n'appartient pas à la même réalité.
Lucifer est le phare de l'univers qui, d'où que nous regardions, nous révèle où se trouve l'accès à dieu: en lui-même.
Enfin, l'existence de Lucifer nous informe que le processus de création se poursuit en ce moment-même, que du néant créateur, quelque chose continue de s'échapper qui alimente la grande machine de l'univers.

De Lucifer ou de dieu, lequel des deux est le but spirituel ? Nous sommes convaincus que c'est dieu. Pourtant, que nous fait-on faire par le biais des systèmes spiritualistes et religieux lorsqu'on nous demande d'adorer la lumière divine comme si c'était dieu ? Ne nous égare-t-on pas à la racine même de notre démarche en nous focalisant sur le sommet de la pyramide au lieu de nous faire sortir de celle-ci ?

Le but n'est-il pas, en focalisant les esprits sur un objet autre que celui annoncé, d'empêcher quelque chose de particulier de se produire au sein de l'humanité ? Qui cause ces confusions en manipulant les systèmes de croyance et les enseignements spirituels donnés à l'humanité ?

Lorsqu'une religion comme le christianisme nous apprend à adorer le Christ (= Lucifer), fils unique de dieu (= première création), et à vénérer la lumière divine comme la gloire de l'esprit saint (= première manifestation), n'est-on pas dans un système organiquement sataniste, qui enseigne à ses adeptes à adorer Lucifer sans le leur dire, tout en leur faisant croire par ailleurs qu'ils adorent et servent dieu, et qu'ils doivent redouter Lucifer comme étant le mal et l'ennemi de dieu ? Pourquoi nous font-ils redouter Lucifer ? Cette schizophrénie de l'esprit humain est de toute évidence causée à dessein. Par qui et dans quel but ?

Comme le démontrent les développements à la SRCMtm, ce que nous croyons consciemment importe peu, car pour la lumière divine, nous sommes tous égaux, donc tous interchangeables. Aussi, la SRCMtm accepte-t-elle dans son système totalitaire toute "personne" (= non-individu) indépendamment de son genre, de son ethnie, de sa culture, de sa nationalité et de ses croyances, excepté si ces croyances mettent en cause le processus de soumission au sommet de la pyramide (auquel cas la secte attribue un statut de paria à ces individus : ils sont comme Lucifer, déchus parce qu'ils se sont révoltés contre dieu et ont refusé de servir).

Puisqu'aujourd'hui, une partie de l'humanité s'éveille à un niveau supérieur d'élaboration psychique, dans lequel la schizophrénie religieuse fondée sur l'opposition manichéenne du bien et du mal ne fonctionnera plus pour contrôler les masses, une nouvelle panacée mystico-religieuse la remplacera pour les siècles à venir. Parmi les candidats, le sahaj marg présente l'avantage sur les religions antérieures d'être une schizophrénie plus subtile, plus difficile à détecter, qui serait au-delà de cette dualité du bien et du mal -- quoique.

Pourtant, comme tous les autres systèmes de croyance spirituo-religieux qui envahissent et avilissent l'humanité, le sahaj marg respecte strictement le même schéma logique que n'importe quel monothéisme.

L'enseignement de Babuji est hérité du sufisme et de l'hindouisme, dont il garde les schémas manipulateurs fondamentaux : respectivement pyramide et homme-dieu. Via l'Islam est héritée une antique connaissance mystique ayant existé au Moyen-Orient aux débuts de l'histoire. Via l'hindouisme, auquel le sahaj marg se rattache directement par affiliation spirituelle à l'avatar Krishna, il intègre un vestige antédiluvien pouvant avoir quelque origine commune avec les fondateurs de l'Égypte pharaonique. Ce rapprochement peut être fait à partir des mythes Hindous relatifs à la civilisation antédiluvienne de Hind. Elle aurait correspondu au territoire aryen, qui englobait l'Inde et le Moyen-Orient (où la Mecque était un lieu de pèlerinage Shivaïte), puis s'étendait de l'Asie centrale à l'Europe de l'ouest et du nord. Selon l'académicien Georges Dumézil, fossiles linguistiques et mythologiques corroborent l'hypothèse d'une civilisation antédiluvienne aryenne s'étendant sur un territoire aussi vaste. Ceci est par ailleurs confirmé par l'analyse génétique des groupes humains dans cette zone du monde.

L'Égypte pharaonique nous est connue pour vouer un culte à la lumière divine symbolisée par le suprême dieu-soleil. Mais elle n'est pas la seule civilisation à s'être vouée à ce culte. De l'autre côté de l'océan atlantique aussi, le culte du soleil, peut-être issu des mêmes origines, était pratiqué. Le culte de la lumière divine se retrouve dans la mythologie judaïque, judéo-chrétienne et judéo-maçonnique, duquel émerge l'illuminatisme (illumination, lumière), et avec lequel fricote encore et toujours le satanisme (ou luciférisme, lus étant la racine indo-européenne pour lumière). Tous ces systèmes idéologiques représentent des manifestations possibles du culte de la lumière divine.

Pourquoi Babuji nous demande-t-il de méditer sur la lumière divine dans le cœur plutôt que sur dieu ? Quelqu'un peut-il nous "éclairer" sur ce glissement à la racine, qui semble-t-il n'est pas sans conséquences ?

On ne s'étonnera pas que le monothéisme engendre des société violentes et une psychologie de conquête, concurrentielle et dominatrice, ainsi qu'une psychologie tout aussi pathologique de soumission masochiste, une passion servile prise pour de la foi, de la dévotion et de l'amour sacrificiel.

D'une part, pour se rapprocher de dieu, il faut gravir les étages, donc lutter contre d'autres pour sa propre ascension (par exemple rivaliser entre abhyasis et précepteurs pour approcher physiquement du maître et s'en faire remarquer). Cette lutte fratricide, qu'on appelle une fraternité spirituelle à la SRCMtm, prend appui sur les étages inférieurs maintenus par l'énergie vitale des esclaves de la base (= activisme dévotionnel). Pour se rapprocher de dieu, il faut aussi augmenter la hauteur de l'édifice pour une ascension plus importante, donc étendre sa base pour que cela soit possible. Cela veut dire asservir toujours plus de monde en rameutant les masses au nom de leur salut, ce que Chari fait en demandant à ses préfets de fournir du chiffre. Nous sommes donc dans un paradigme de quantité, c'est-à-dire matérialiste.

D'autre part, pour servir dieu, il faut se soumettre, et comme dieu est absolu, la soumission ne peut être que totale. On le voit, la pyramide, outil prométhéen de la civilisation, est la cause d'un totalitarisme qui s'origine hors de l'humanité et qui est imposé à l'animal humain pour faire de celui-ci de la chair à société corvéable à merci. Grâce à la pyramide, l'âme humaine se trouve mise en mouvement dans une aspiration à s'élever, et se trouve structurée par les contraintes que génère ce désir dans une structure pyramidale. Cela s'appelle de l'ingénierie mentale, et l'origine de ce système n'est pas humaine mais implantée sur Terre au Moyen-Orient il y a plusieurs millénaires.

Un modèle imposé par qui et pour le compte de qui ?

Le monothéisme, c'est-à-dire le culte de la lumière divine en lieu et place du culte du néant créateur, n'est rien d'autre que l'application du modèle de la pyramide à la spiritualité, c'est-à-dire à la vie pour canaliser et utiliser celle-ci. Le monothéisme, c'est du satanisme.

Le modèle de la pyramide est celui de la hiérarchie céleste dans la création. La pyramide est donc bien un système logique qui n'a rien à voir avec dieu mais avec la création, rien à voir avec le créateur, mais avec la créature. Au sommet de l'édifice ne se trouve pas dieu, mais l'administrateur suprême de la création, le fils unique de dieu, Lucifer.

Si nous voulons un nouveau paradigme réellement libérateur pour l'avenir, il nous faut arrêter de pratiquer le satanisme sous ses diverses formes. Dieu, c'est la fin des pyramides dans l'humanité. C'est la fin des religions et du satanisme, et c'est la fin des mystifications. Encore nous reste-t-il à nous apercevoir de la plus subtile des mystifications pour se doter d'une chance de changer réellement les choses et de libérer enfin l'humanité, prisonnière d'un piège mental particulièrement envahissant.

Selon Babuji, il ne sert à rien de prier dieu car dieu n'a pas de mental. Alors comment faire pour l'atteindre ? Selon Babuji, encore, il n'est même pas possible d'atteindre dieu de notre vivant. Il relate en effet sa propre tentative pour franchir la dernière limite qui le séparait de dieu, et l'échec auquel il dû faire face. Notre seule issue serait de nous approcher de dieu le plus possible, et de poursuivre ce voyage sans fin (et probablement sans commencement). Aussi, qui nous ment en nous offrant la réalisation de dieu comme un produit bon marché ? Est-il possible d'accéder à dieu et comment fait-on ? Si ce n'est pas possible, qu'atteint-on lorsqu'on atteint la Réalisation ? Devient-on comme le christ, fils unique de dieu, le dieu vivant, Lucifer ?

Nous avons accusé Chari d'usurper le rôle de maître spirituel.

Or il n'usurpe rien lorsqu'il évacue malhonnêtement l'origine sufie du sahaj marg, lorsqu'il utilise la violence et la force physique pour parvenir à ses fins, ou lorsqu'il met de côté Lalaji et Babuji pour occuper pleinement une position centrale de maître spirituel siégeant au sommet de l'édifice. En devenant le centre et le sommet, il est au contraire en parfaite cohérence avec la théorie de Babuji et des sufis sur le maître vivant, incarnation divine en charge de guider les aspirants et de les servir. Encore faut-il que ce soit là son but.

Pourtant, comme d'autres disciples de Babuji qui ont fait de Babuji une image immortelle remplissant à jamais le rôle du guide, Chari renie lui aussi la réalisation spirituelle ultime de Babuji. Babuji n'était-il pas supposé avoir atteint de son vivant la totale négation ? Or, en nous parlant depuis l'au-delà par le biais d'une medium, Babuji continue à exister comme une individualité humaine ayant survécu à la mort (!!!) alors qu'il était supposé avoir perdu son individualité au cours du processus de réalisation. Chari met donc implicitement en cause le statut divin de Babuji, comme Babuji le faisait avec Lalaji en intercommuniquant avec lui, et il teinte ainsi sa filiation spirituelle d'une forme subtile de matérialité qui ne peut que dégénérer en idolâtrie avec le temps. Toutefois, tout ceci n'est pas de l'usurpation : c'est de l'imaginaire, de l'attachement et de l'autosatisfaction, soit une mauvaise utilisation des pouvoirs de l'esprit sous l'effet du désir individuel et de la manipulation extérieure. Chari, ne l'assumant pas totalement et encore sous le coup de la culpabilité de ses actes, se dédouane de ces sentiments en ayant recours à un intermédiaire, la médium. Cette professionnelle est ainsi chargée de crédibiliser la communication (= les messages ne viennent pas de Chari, donc ce ne peut être une fraude de sa part), tout autant que de renforcer la légitimité de Chari par le biais de l'information "reçue".

L'usurpation du rôle de maître a lieu à un niveau invisible, celui de la structure conceptuelle du système que Chari s'est construit sur mesure et sous l'effet d'une manipulation l'envahissant de l'extérieur. Chari introduit une dérive essentielle par inversion de valeurs dans la doctrine du sahaj marg. Il organise, oriente, contrôle, dirige, au lieu de s'abandonner à la volonté divine. Avec Chari, le maître n'est plus un serviteur de l'humanité qui se consacre aux abhyasis pour en faire des assistés totalement dépendants, mais un prédateur, qui chasse, qui soumet et qui exige. Chari fait de ses abhyasis des esclaves à son service sous le prétexte que dévotion rime avec évolution, n'hésitant pas à en appeler à la terreur apocalyptique pour instiller un sentiment d'urgence chez ses adeptes, promouvoir l'irrationalité, et faire accepter n'importe quoi.

D'une dépendance à une autre, direz-vous, quelle différence ? Si le résultat semble être le même, il n'en est rien. Dans le premier cas, les principes de base de la spiritualité étant respectés, l'abandon et l'amour du disciple se produisent. Dans le deuxième cas, l'abandon n'existe pas au sens réel du terme. Il s'agit de soumission, provoquée par le viol du libre arbitre de l'individu grâce à la tromperie, l'intimidation de son intelligence et la manipulation. Il en est de même de l'amour réel (remplacé par de la servilité et du sentimentalisme), du service (remplacé par de l'activisme pour se faire remarquer et aimer du guru), du respect (crainte de l'enfer, soit la réincarnation) et du sacrifice. Le sacrifice n'existera jamais dans une telle société, qui se fonde sur le gain personnel, fut-il énoncé en termes spirituels (libération, points, etc.). Elle encourage donc la compétition et le profit, c'est-à-dire l'égoïsme de ses membres. C'est la tactique de tous les systèmes fondés sur la peur plutôt que sur la confiance : ils divisent pour mieux régner.

Dans les deux cas, la dépendance de l'adepte qui résulte du processus indique pourtant que les fondations de la démarche sont erronées, et elles le sont car tout se passe au sein de la pyramide. Peut-il en être autrement ?

Chari usurpe le rôle de maître en réalisant pleinement les potentiels totalitaires de la pyramide du pouvoir sur la base d'une conception matérialiste de la spiritualité tout en assumant pleinement sa propre divinité pour en abuser politiquement dans une société humaine. Manque d'éthique ? Pas du tout : la fin justifie les moyens. Telle est l'éthique actuelle, une éthique évidemment différente selon qu'on évolue au sommet ou à la base de la pyramide.

En faisant cela, Chari ne fait que réaliser jusqu'à l'ultime le programme sataniste, contenu dans l'enseignement du sahaj marg sous la forme des graines héritées de l'Islam et de l'Hindouisme. Chari relègue ainsi le divin au second plan, celui du mystère, de la foi, et de l'inconnaissable, donc de l'inaccessible. Alors qu'avec Babuji dieu était une promesse à jamais à portée de main, avec Chari, dieu redevient un prétexte et un instrument de pouvoir, comme dans n'importe quelle religion. Avec Chari, dieu se perd dans l'éblouissante et fascinante lumière divine, dont l'avantage est de nous masquer l'ignorance crasse du guru en matière de guidance spirituelle. Promesse tenue ?

Cricri, librement adapté par Elodie

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Félicitations Elodie...

C'est comme ça qu'on fait face à ce qui nous stimule, et élicite une réaction, soit positive ou négative...

Je pense que tu est prête a devenir: Maîtresse!! lol

Christian n'est pas le seul a exprimer des propos racistes, sexistes, de "complots" mondiales, etc... On a qu'à lire l'autobiographie et les écrits de Babuji ou nous avons plusieurs exemples de complots, dans le SRCM (Babuji et Chari). Et le sexisme et le racisme (y inclu le favoritisme et le népotisme) dans la SRCM de Chari est évident ...

Il faut y faire face, l'exposer, et le transformer comme tu viens de le faire...

Merci Sainte Elodie...

Don

Anonyme a dit…

Du Pathos au Logos ? Ou l'inverse ?


Hello Elodie,

Je crois qu'une petite réflexion entre nous tous, bloggers, est nécessaire, quant au propos de ton blog et à notre action à travers les blogs.

Les mécanismes de dérive nous piègent facilement, et il m'a semblé que ton blog, au cours du temps, perdait de sa fluidité et de son inspiration, s'institutionalisait, se figeait en un outil de propagande anti-SRCMtm, subtilement orienté par l'opinion de certains bloggers, faisant dévier le blog loin d'une de ses dimensions essentielles: la réflexion de fond sur la spiritualité naturelle de l'être humain.

Certains parmis ceux qui viennent s'exprimer sur ton blog ont une optique clairement rationaliste et matérialiste de la vie et de l'homme, et ils suggèrent donc que le blog ne devrait exprimer que des faits. Je suis d'accord avec l'idée que les faits sont essentiels et que le blog doit avoir une base factuelle dans la réalité.

Pour cette partie des bloggers, le reste, qu'ils ne comprennent pas ou qu'ils ne conçoivent pas, est à ranger dans le domaine des délires, y compris la spiritualité. Or, la spiritualité est un fait également. Un fait subjectif certes, mais un fait, donc une réalité.

L'être humain n'est pas un robot, et je refuse cette conception mécaniste réductrice dans laquelle toute la société est en train de nous piéger. Une conception mécaniste de l'être humain n'est pas raisonable du tout, quoiqu'elle semble l'être. Une conception mécaniste du monde prouve seulement que celui qui a cette optique n'a pas poussé sa raison très loin sur le chemin du questionnement. S'il le faisait, il serait amené à toucher cette autre réalité de l'homme qui est irrationnelle, et qui fait que l'être humain n'est pas un robot ou une machine, mais une créature vivante qui vibre avec l'univers dans lequel elle évolue. Il serait donc conduit à s'ouvrir à la philosophie, à la psychologie, à la spiritualité, à l'histoire des idées et des institutions, à la politique, etc.

Voici donc le piège logique dans lequel ton blog, est en train de s'enfermer. Je pense que tu l'as senti plus que tu ne l'as conscientisé, et la seule manière que je connaisse contre la rigidification générale, des idées, des comportements, des organisations, est la controverse. C'est difficile, mais c'est ce qui fonde des valeurs essentielles pour lesquelles nous combattons, comme la liberté, la justice et la vérité.

Ceux qui fuient la controverse collaborent avec ceux qui l'empêchent d'exister, et ceux qui empêchent la controverse d'exister sont au service du totalitarisme que nous avons dénoncé à la SRCMtm. Soyons cohérents.

La controverse ouvre les esprits et apporte la créativité nécessaire à tout progrès. La controverse demande beaucoup de courage. C'est pour ça que je me désole un peu de recevoir des emails de lecteurs de ton blog qui ne comprennent pas ta réaction, car ils auraient dû poster leur opinion sur ton blog. Tandis que d'autres sont venus me raisonner pour ne plus jouer les déviationnistes par rapport à la pensée unique que tu imposes, afin que tu ne fermes pas ton blog. La manipulation va bon train, autant par ce qui est dit que par ce qui n'est pas dit, publiquement et en privé. Je décris tout ça pour que les gens soient conscients de tous ces phénomènes psychologiques et politiques autour de ton blog, et des intérêts en jeu.

On trouve donc sur ton blog beaucoup de manipulation des uns et des autres, à laquelle tu ne réagis pas forcément, et je t'en donne quelques exemples.

"Anonyme a dit…

100% accord avec Elodie! Mais ne ferme pas ce blog....
dim. avr. 26, 08:01:00 AM "

Qui est "Anonyme" ? Est-ce Elodie qui se donnerait un allié fictif pour soutenir son point de vue ? Est-ce un abhyasi de la SRCMtm qui viendrait jeter de l'huile sur le feu pour diviser et affaiblir un mouvement d'opposition ? Est-ce quelqu'un qui a véritablement pensé que je déviais, mais qui est trop lâche pour signer, même d'un pseudo bidon, et pour avoir une discussion avec moi ? Ou encore, est-ce quelqu'un qui manipulerait Elodie pour qu'elle ne ferme surtout pas son blog, que cette personne ait trouvé mes commentaires adéquats ou non ?


On trouve aussi:

"Anonyme a dit…

I tend to agree with elodie!!

these long post's which do not address the content of this blog seems irrelevant, we need to manage stuff's properly, perhaps, having said that, i personally believe that cri-cri is a great asset to this blog, and his contributions are quite valuable, only if he can remain focused with the topic under discussion, or take up some unfinished topic from the past.

General topics can be posted anywhere; one can start a new blog, or spilt his own blog in sections dealing with various topics.

Short posts are easy to read and understand.


I hope both elodie and cri-cri would exchange some personal emails and sort their difference out themselves without getting public with it.

Regards
Shashwat
jeu. avr. 23, 12:23:00 PM "


Ici le problème est la longueur des messages, difficiles à traduire et à comprendre pour les non-francophones, tandis que la manipulation est dans le "topic under discussion".

Ce qui voudrait dire que nous devons évacuer toute possibilité d'ouvrir le débat lorsque celui-ci aura été focalisé et réduit graduellement sur un aspect, et un aspect qui ne concerne pas la spiritualité mais la SRCMtm, l'intérêt unique de Shashwat et d'Alexis.

Le topic du blog d'Elodie est le sahaj marg, un enseignement "transmettant" la spiritualité. Donc le topic fondamental du blog est bien la spiritualité. Implicitement est posé dans le titre "pour que vive le sahaj marg" le problème de la destruction de cet enseignement, menacé de mort par les dérives de la SRCMtm.

Ce qui signifie que le topic du blog n'est pas directement ou seulement la SRCMtm, ou le NaqshMuMRa, ou les activités des uns et des autres, et pourtant nous convenons tous qu'il est nécessaire de parler de ces aspects pour comprendre pourquoi il y a dérive à la SRCMtm.

Cela ne choque d'ailleurs pas Elodie lorsqu'Alexis, de manière très factuelle, rapporte les activités d'une autre secte qui n'a pas de rapport direct avec le sahaj marg ou la SRCMtm. Ceci n'est pas une critique des apports d'Alexis sur les manipulations politiques opérées par les "saints", Alexis que j'ai défendu au tout début pour qu'il puisse venir s'exprimer sur ton blog et ainsi alimenter la controverse.

Je ne fais pas autre chose que d'ouvrir encore plus la réflexion sur la dérive de toute forme de spiritualité comme un phénomène et un problème généralisé, ce qui amène à se poser la question encore plus fondamentale des raisons qui poussent à cette dérive systématique, et je l'ai fait dernièrement en abordant la question de la lumière divine et du satanisme, tout en exemplifiant ma démonstration.


Je sais que mes opinions dérangent tout le monde sur ce blog: les rationalistes parce que je parle de spiritualité; les abhyasis de la SRCMtm parce que j'ai les moyens de critiquer leur secte à partir de ce que j'y ai vécu de l'intérieur; ceux qui règlent leur compte avec la SRCMtm et Chari parce que je parle de quelque chose de plus vaste; Elodie parce qu'en tant qu'être humain j'ai une conscience politique et que celle-ci teinte mon existence au monde et entre directement en conflit avec les conditionnements implantés dans l'esprit des français par le système "mazi"; et en général tous ceux à qui j'ai quelque chose à dire parce qu'une réflexion est une remise en cause des mythes.


Je veux maintenant rectifier le post de Don, car son utilisation du français laisse entendre des choses qu'il n'a pas voulu dire et qui sont fausses à mon sujet:

"Christian n'est pas le seul a exprimer des propos racistes, sexistes, de "complots" mondiales, etc."

Je ne suis pas raciste parce que je défends la biodiversité humaine. Ce faisant, je suis l'ami des Peuples. Je dénonce le multiculturalisme comme une arme géostratégique ayant pour but de fragmenter les nations, utilisant les immigrés comme une arme biologique pour détruire les peuples et homogénéiser l'humanité. Alors que le racisme est une guerre entre les races, le multiculturalisme et son corrollaire, le métissage, est une guerre contre les races. Donc ce n'est pas mieux, voire c'est encore plus nauséabond. Des pans entiers de l'humanité ont déjà disparu sous l'effet de la mondialisation, et il suffit de connaître la pensée de l'ethnologue et anthropologue Claude Lévi-Strauss pour comprendre la substance de mes propos. Juif, initialement mondialiste sous l'influence de l'idéologie judaïque qui a forgé son esprit, il a fini par reconnaître que les groupes humains, pour se préserver ethniquement et culturellement, devaient garder leurs distances. Son speech fit scandale à l'Unseco la première fois qu'il le donnait, mais il fut acclamé la seconde fois qu'il le fit à la même tribune, 20 ou 30 ans après. Les idées évoluent à ce qu'il semble, et c'est tant mieux.

Pour ce qui est du sexisme, je ne vois pas où je me suis montré sexiste ?? Ais-je dit que le féminisme était un combat de bourgeoises bobo, qui prétendent parler au nom de toutes les femmes, alors qu'une partie importante des femmes ne se reconnaît pas dans l'aliénation féministe ? Ma position n'est pas sexiste parce que je reconnaîtrais l'existence de deux sexes dans l'humanité, et parce que je chercherais à créer l'harmonie entre hommes et femmes en dénonçant ce qui divise les hommes et les femmes et qui s'appelle la lutte des sexes ? Qui y a intérêt et pourquoi ? Si ce sont des questions que vous ne vous posez pas, vous êtes forcément acteurs de cette opposition destructrice entre deux éléments naturellement faits pour être harmonieusement réunis.

Quand au complot mondialiste, pour ceux qui en doutent, ils devraient écouter plus attentivement les discours de nos hommes politiques (de Villepin, Sarkozy, Attali, etc.), qui sont truffés de références à cet agenda avant de m'accuser de fou furieux: ils font tous référence au nouvel ordre mondial, et Attali est encore plus précis puisqu'il expose les étapes du processus, le projet étant bien la création d'un gouvernement mondial administrant la planète entière.


Je veux ajouter que je ne cautionne pas la modification de mon message par Elodie qui croit qu'en le modifiant "librement" elle a agit en toute liberté et pour le compte de la liberté. Le message initial est à retrouver sous http://pourquevivelesahajmarg.blogspot.com/2009/04/bientot-83-ans.html


Enfin, en passant, j'ai quitté la France parce que je trouvais que ce pays était en train de devenir un pays de fascistes et de crétins au nom des idéaux les plus élevés. Quelle ironie ! Pourquoi, comment et dans quel but cette dérive a lieu sont des questions essentielles à se poser lorsqu'on est Français, mais qui se les pose ?

J'ai quitté la SRCMtm pour les mêmes raisons, mon but étant de préserver ma faculté de penser librement et de m'exprimer librement.

Il devient trop difficile de le faire sur le blog d'Elodie.

De plus, je sens que celui-ci a dévié de son propos initial, qui était la préservation de la spiritualité dans l'enseignement du sahaj marg. Initialement, nous cherchions à comprendre par quels mécanismes cette dérive avait lieu pour trouver des solutions, en espérant que les abhyasis de la SRCMtm soutiendraient cela pour le plus grand bien de tous.

Sous le prétexte de se centrer toujours plus sur le sujet du blog et de rester politiquement correct, ironie du sort, une nouvelle dérive s'est produite. Comment, pourquoi et dans quel but ne sont pas des questions de paranoïaque, et j'espère qu'Elodie se les posera.

Ce blog mène désormais une croisade qui n'est plus la mienne car il est devenu l'outil de propagande d'une poignée d'individus réglant leurs comptes personnels avec la SRCMtm et avec Chari, sous couvert d'informer sur la réalité des agissements du maître de l'univers.

C'est essentiel, certainement, mais c'est insuffisant, et à la limite hors propos, car où est passée la spiritualité ?

Probablement est-il temps de quitter ce blog également.

Cricri

Anonyme a dit…

Merci Elodie. Tu restores un peu de dignité et de modération dans les délires de certains.