La Shri Ram Chandra Mission n'est pas la seule organisation à proposer des méthodes de méditation. La transmission dont elle est si fière se traduit souvent par un asservissement qui fait perdre tout repère et isole inéluctablement l'individu de son environnement.
La Shri Ram Chandra Mission a été classée comme secte dans un rapport parlementaire français. Avant d'adhérer, informez vous !

439 articles – 3449 commentaires – Dernier ajout le 9/09/2017

“Take criticism seriously, without anger or sadness. Use it for correcting yourself, and welcome it.”
Kamlesh Patel (1/04/2015)

26 janvier 2007

Lalaji et ses multiples successeurs

Voici une liste non exhaustive de personnalités et d'organisations qui ont contribué à diffuser l'enseignement de Lalaji et de son maître soufi Hujur Maharaj, dressée par Alexis ainsi que des extraits de l'autobiographie de Babuji sélectionnés par Christian sur son nom, ses liens à l'Islam et sa définition de l'ego.
Merci pour vos recherches !

I. Ramashram Satsang

Mon résumé est basé sur les sites internet www.ramashramsatsang.org, www.ramashramsatsang-mathura.com et www.ramashram.com. Ils déclarent tous 3 que leur fondateur fut le Dr Chaturbhuj et que le maître actuel est son fils Hemendra Kumar ji.
Je rappelle que d'après NaqshMuMRa Nexus, il existe d'autres Ramashram Satsang à Sikandarabad (avec Shrikrishna Lal), Gazhiabad, Shyam Nagar ou Jaipur (avec Thakur Singh Ji). Ce qui suit ne concerne que Ramashram Satsang, Mathura.

Un jour (date inconnue), Lalaji a transmis la connaissance divine et l'outil de la sadhana au Dr Chaturbhuj Sahai Ji (1883-1957). Lalaji l'a chargé de contribuer à le diffuser en 1919. C'est pourquoi le Dr Chaturbhuj a créé le Ramashram Satsang en 1923 à Etah, puis l'a déplacé en 1951 à Mathura (Uttar Pradesh - Inde).

Il a basé son système de méditation sur l'enseignement de cette nouvelle sadhana, appelée "Naveen Sadhana" par Lalaji. Dans son principe, elle repose entièrement sur la responsabilité du gourou et non sur celle de son disciple. Le gourou va permettre l'élévation spirituelle du disciple grâce à son propre pouvoir spirituel. De son cœur va émaner le pouvoir divin sous forme de lumière jusqu'au cœur du disciple en y effaçant en même temps les impuretés. Cela ne réclame aucun effort conscient de l'aspirant. La seule chose qui lui est demandée est d'entrer en contact quotidien avec son gourou par le biais de la méditation (dhyan). En pratique, celle-ci doit avoir lieu le matin, le soir et au coucher en se concentrant sur le chakra du cœur ("heart-chakra").

Le message de Lalaji est résumé en 8 points sur ramashram.com :
- Prayer is the food for human mind (La prière est la nourriture de l'esprit humain)
- Feeling the presence (of Guru or God) at all times, in all situations is true knowledge
(Sentir la présence (du Gourou ou de Dieu) à tout moment et dans toutes les situations constitue la véritable connaissance)
- To be happy in all situations is the quintessential duty of human beings (Être heureux en toute situation est la quintessence du devoir des êtres humains)
- Don’t hurt anyone. Keep heart clean of desires (Ne blesser personne. Maintenir son coeur à l'abri des désirs)
- Avoid company of nonbelievers (Éviter la compagnie des non-croyants)
- There is no reason to show off. Our objective is to keep our Guru or God happy and live as per his will (Il n'y a aucune raison de poser. Notre objectif est que notre Gourou ou Dieu reste heureux et de vivre selon sa volonté)
- Strive towards self-less service for all human kind and avoid taking help from others (Luttez pour le service désintéressé pour l'espèce humaine et évitez de prendre l'aide d'autrui)
- Pray – God, please fill me up with your devotion (Prier - Dieu, emplis moi de ta dévotion)

Du point de vue des origines de cette méthode, les choses sont plus confuses. Huzur Maharaj, un grand saint musulman soufi, aurait enseigné ces techniques à Lalaji en lui disant qu'elles venaient des hindous qui les avaient oubliées : "Come to me. I shall teach you spirituality. It belonged to hindus but they no more has it."
Cet enseignement modifié par Lalaji proviendrait d'une pratique prônée par la Bhagvat Geeta utilisant les techniques de Patanjali, ainsi que des enseignements de Kabir et de Guru Nanak Devji.

La bibliographie recommandée est un livre du Dr Chaturbhuj "Yog Philosophy and Naveen Sadhana" - Sadhan Press (Dampier Nagar, Mathura - 281001 - UP - India)
Ils ont créé un groupe de discussion sur :
http://groups.yahoo.com/group/ramashramsatsang/

On retrouve donc bien les différentes influences listées par Madeleine : un soufisme indien qui s'est emparé d'anciennes pratiques hindouistes (yoga de Patanjali, Kabir lui-même inspiré par l'islam) et le Sant Mat, radhasoami ou autre (Nanak Dev Ji et encore une fois Kabir, sikhisme).
Le Dr Chaturbhuj ne prétend pas être le seul représentant de Lalaji, il contribue à diffuser son enseignement… donc lui parmi d'autres.
Ce que l'on ne nous dit pas : la méditation permet-elle aux disciples d'aller dans la "région centrale" ? Mais je ne sais pas moi-même ce que c'est ou à quoi cela peut ressembler. Les chercheurs spirituels que vs êtes pourront peut-être m'éclairer un peu…
Autrement, on retrouve la plupart des éléments présents dans le Sahaj Marg de Babuji : méditation centrée sur le cœur, impuretés, souvenir constant, dévotion, etc.
Les différences : la responsabilité du gourou, l'absence d'effort conscient du disciple en dehors de la pratique de la méditation.

II. Thakur Saheb Shri Ram Singh Ji et Ramashram Sansthan

Réalisée à partir des données issus du website de Mr Arvind Jolly, ingénieur metallurgiste et fils d'un disciple de Thakur Saheb (http://members.tripod.com/arvind_jolly/, on peut le contacter directement via arvindjolly@hotmail.com ) et des données issues du website de RK Gupta, apparemment très lié au Dr Chandra Gupta, lui-même disciple de Radha Mohan Lalji (neveu de Lalaji) et de Thakur Ram Singh ji (http://www.geocities.com/sufisaints/ , on peut le contacter via rkgupta51@yahoo.com ).

Soufisme et Santmat sont deux courants de l'Islam et de l'Hindouisme qui reposent sur les mêmes principes de base. Fazal Ahmed Khan Saheb (Hujur Maharaj), un grand mystique soufi, a décidé de casser les barrières entre ces deux courants en nommant un hindou pour lui succéder, Mahatma Ramchandra Ji (Lala Ji).
Ce nouveau courant est appelé Ramashram, auquel on ajoute un suffixe selon les branches régionales en Inde et ailleurs. Il prend ses racines dans l'ordre soufi de la Naqshbandiyya, mais selon Hujur Maharaj, le soufisme provient de l'ancienne mystique hindoue. La boucle est donc bouclée. D'autant plus que Ramashram a réintégré le courant Santmat (ou bhaktimat).
Lalaji, comme son maître Hujur, ont vivement réagi face à l'attitude des gens qui se servaient des religions pour diviser. Ils ont au contraire milité pour l'idée humanitaire d'une sagesse et d'une spiritualité qui réunisse l'humanité sans aucune barrière.

Ramashram Sansthan, situé à Fatehgarh (UP - Inde), est l'organisation qui chapeaute toutes ses ramifications en Inde. Ramashram Satsang, Jaipur est un groupe qui a suivi l'enseignement de Thakur Saheb Shri Ram Singh Ji. Elle est actuellement dirigé par son fils Shri Narayan Singh qui a fait le choix d'utiliser la méthode du grand yogi Aurobindo.
Thakur Saheb Shri Ram Singh Ji (1898-1971) fut un grand disciple de Lala Ji, un saint dans les lignées du soufisme et de Santmat en Inde. "Samarpan (let-go) and Yaad (remembrance) are the essence of his teachings".
Dans la lignée de l'ordre soufi de la Naqshbandiyya, la transmission de la connaissance s'y effectue de cœur à cœur. Elle voyage du cœur du maître vers le cœur du disciple à travers son amour et sa dévotion pour le maître et grandit avec la pratique, à condition que le disciple transcende son ego.

D'après NaqshMuMRa Nexus, Thakur Ram Singh ji ne fait pas partie des 9 "précepteurs" de Lalaji. Ramashram Satsang, Sansthan n'est pas domicilié à Fatehgarh mais à Raipur.
On ne sait donc pas quelle organisation "Ramashram" chapeaute toutes les autres branches du Ramashram. Est-ce NaqshMuMRa qui serait appelée Ramashram Sansthan par Arvind Jolly ?
Dans tous les cas, il y a des liens forts entre Radha Mohan Lalji et Thakur Ram Singh ji.
Pour Elodie, on est encore face à une succession entre père et fils.
L'accent est fortement mis sur la volonté des fondateurs de dépasser les barrières religieuses de l'époque, ce qui va assez ds le sens dont je parlais il y a qqs jours du contexte des violences inter-religieuses. Mais cela le dépasse aussi largement, car Arvind Jolly les présente comme voulant créer quelque chose qui synthétise ces religions tout en les abandonnant.

III. Les lignées soufies issues de Lalaji : la Ramchandriyya (NaqshMuMRa ) et la Na'imiyya

1/ NaqshMuMRa Nexus

Les données proviennent du website http://laalaajinilayam.googlepages.com/ créé par Himanshu Vikram. D'après son blog http://laalaajinilayam.blogspot.com/ , il semble être le fils de Dinesh Kumar Saxena et donc l'arrière petit-fils de Lalaji. Son père et lui connaissent bien Chari. On peut les contacter via laalaajinilayam@gmail.com ou adhyatmadhara@gmail.com. Les coordonnées de Dinesh Kumar Saxena sont "Laalaaji Nilayam" - 45, Mahatma Shri Ram Chandra Marg - Talaiya Lane, FATEHGARH, District- FARRUKHABAD, (U.P) 209 601 INDIA - Mobile : +91 9451970632.

NaqshMuMRa est l'abréviation de Naqshbandiya Mujaddadia Mazahariya Ramchandriya, une nouvelle branche de l'ordre soufi de la Naqshbandiyya issue de Mahatma Ramchandra (Laalaaji Maharaj) et créée par son fils Mahatma Jagmohan Narain (1901-1944).
Dans cette branche, Hujur Maharaj (1857-1907) figure en 34ème position de la golden chain, Lalaji en 36ème. Son frère, Raghubal Dayal dit Chachchaji (1875-1947) lui succède, puis son fils Jagmohan Narain (1901-44) puis ses petits-fils Akhilesh Kumar (1941-74) et enfin Dinesh Kumar Saxena, né en 1944.
Le 23 octobre 1930, Lalaji a adressé une lettre à son fils Jagmohan qui le désignait pour lui succéder, la lignée génitale étant plus forte que la lignée par adhésion, qui demande plus d'exercice et de pratique. A défaut, Brijmohan Lal son neveu aurait pu faire l'affaire (lignée par adhésion). Lalaji les poussait à coopérer tous les deux.

D'après NaqshMuMRa Nexus, Lalaji a eu 212 disciples seulement et a nommé 9 "functionaries" (= précepteurs ?). Ils citent 8 institutions qui ont été établies pour répandre l'enseignement de Lalaji, dont la SRCM de Shajahanpur (dont le quartier général est à Chennai), 5 Ramashram Satsang (Mathura, Sikandrabad, Ghaziabad, Shyam Nagar et Sansthan à Jaipur), Sant Bhawani Shankar Satsanj Aashram Orai et Akhil Bhartiya Santmat Satsang Anangpur.

Lalaji a rencontré son maître, le grand saint soufi Hazarat Fazal Ahmad Khan Sahib Raipuri, en 1891 et passé 16 années en sa compagnie. Celui-ci lui a donné plein pouvoir le 11 octobre 1896 mais il a débuté son enseignement en 1911, après qu'il eut assimilé le meilleur de différentes religions et fondé une nouvelle méthode. Celle-ci rend possible la réalisation de Dieu pour tous sans abandonner la vie familiale et en un court laps de temps, grâce au maître qui les accompagne. Son enseignement apportait aussi une régénération sociale et spirituelle. Il pouvait élever ses disciples jusqu'aux plus hauts états (la région centrale) à sa volonté. Il était un pilier de Santmat (le soufisme au-delà de la religion).

Son enseignement en 7 points :
1. Engage your self in practice of listening to every heartbeat, super imposing there with the nomenclature of the Lord (AJAPA JAP).
2. Keep your heart pure, away from the corrupting influence of undesirable things and undesirable company.
3. Always keep attuned to the Lord; your attention should never for a moment deviating there from.
4. Concentrate your attention on the heart and keep your heart centered in the Lord.
5. Endeavor to attain kin-ship and attachment to the Eternal truth, the Lord of Universe.
6. Gradually erase the identity of self, try to merge in, and attain oneness with God.
7. Sacrifice life in the grand endeavor.

Lalaji a aussi beaucoup écrit :
1. Tattwa Probodhini,
2. Shri Ram Sandesh,
3. Quamal-e-insani,
4. Praveshika Santmat Satsang
5.Vedant Saagar,
6. Satsangion ke Kartavya,
7. Ramayan ki Roohani Tashrieh- Baal Kaand and Aranya kaand,
8. Raamaayan ki roohaani tashrieh- Uttar kaand,
9. Santmat Darshan

2/ Na'imiyya

Ds son livre "Change and continuity in Indian Sufism", Thomas Dähnhardt introduit une autre branche de l'ordre soufi, la Na'imiyya, qui semble avoir fait succéder Brijmohan Lal de Kanpur à Lalaji de Fatehgarh.

IV. Akhil Bhartiya Santmat Satsang (ABSS) : www.abssatsang.org
Head Office: B-20, C. C. Colony, Delhi-110 007. (India) - Ashram : Village Anang Pur (Distt. Faridabad) Haryana. e-mail : info@abssatsang.org

ABSS à Anangpur figure aussi ds la liste établie par NaqshMuMRa Nexus des institutions qui ont succédé à Lalaji.

ABSS a été créée à Anangpur en 1969 par Param Pujya Param Sant Mahatma Shri Yashpal Ji, souvent nommé Pujya Bhai Sahab ji (1918- ?).
Ce mouvement trouve ses origines au travers de Maulana Fazal Ahmed Sahib Kuddusuruh Naqshbandia (Maulana Sahib), de PSM Lalaji Maharaj et de son frère PSM Raghuvar Dayal (Chachcha Ji : 1875-1947) et du fils de ce dernier : Brijmohan Lalji ou Dadda Ji (1898-1955) qui a initié Shri Yashpal Ji.

Bhai Sahib ji a synthétisé leurs enseignements dans ce qu'il nomme "Anand Yoga" et qui est diffusé par son organisation "Akhil Bhartiya Santmat Satsang". Il rattache son origine à l'adiguru Maharshi Ashtabakra qui aurait initié le célèbre roi Janak (connu comme Videh) au Brahma Vidya durant la période védique (plusieurs siècles avant l'ère chrétienne), une méthode qui serait aussi passée au soufisme tandis que les hindous l'oubliaient. La méthode est basée sur la Sadhana de l'Iti Marg où la méditation doit être réalisée en pensant au nom de Dieu.

Institutions liées à ABSS :
* The Anangpur Ashram
* Saint Brijmohan Lal Secondary School, Anangpur (Faridabad)
* Saint Brijmohan Lal Charitable Dispensary, Anangpur Ashram (Faridabad)
* Saint Yashpal Charitable Hospital, Nagpur
* Saint Yashpal Institute of Computer Technology, Anangpur (Faridabad)
* Sadhna Shila, Jabalpur

V. Extraits de "The autobiography of Ram Chandra", vol I, 1899-1932, SRCM Shahjahanpur, oct. 1980, 2nd edition

This is not taken out from the new release of Babuji's Autobiography edited by Babuji's son.

Three topics:

1) Babuji's name
2) Babuji's spiritual training with Muslims
3) Babuji and ego

1) Babuji's name

p1
"My father was Rai Bahadur Sri Badri Prasad, Honorary Special Magistrate I Class."
I don't know if it helps for determining if Babuji changed his name.

p13
Babuji meets his master Lalaji on the 3rd June 1922 for the first time.
He adds: "After coming back from my Master, I continued the practice, but not so deeply as I had to appear in the Matric and SSLC examination."
He had to pass this examination before starting to work.
He got hired at the Court of Shahjahanpur on the 12th January 1925, therefore after meeting his Master.
So, the precision that was given to me by the ISRC preceptor is wrong (my previous message on Elodie's blog, stating that Babuji met his master after starting his work at the Court, implying that he could not have changed his name for administrative reasons due to his work for the government).

p14
(I) "retired as Record Keeper in 1956. My Master, who served in the Collectorate of Fatehgarh, also retired as Record Keeper."
Babuji seems to emphasize the similitudes between him and his master as something important.
A cause for his choice of this job?
A cause for changing his name?


2) Babuji's spiritual training and Muslims

p36 - 5th April 1928
"Dreamt in the night that I visited the holy shrine of Prophet Mohammad in Mecca. There I felt vibration at a point above the Trikuti or Cavernous Plexus and also a force of the same kind which had its link with the head."
Why is Babuji dreaming of the Prophet and traveling to Mecca?

p73 - 15th August 1929
"There, a great Muslim divine was present along with another Saint and a personage. I did not recognize that personage. The great Muslim divine asked that personage to inspect my backbone. So my shirt was removed and the inspection was made. He seemed to be pleased with me. He remarked that the condition was very good, and there was some hint regarding the emotion of love which I bore for my Guru. He directed me to request the Mahatmaji Maharaj to pay special attention and to give special instruction to my humble self. I intimated Revered Lalaji Saheb accordingly. He also asked me to keep him informed regarding my condition. What he meant at that time seemed to me as if my humble self had been ordered by him to look towards him also."
Why is Babuji dreaming of a Muslim Saint?
Who is this Saint?
Is it Lalaji's Master?
This Saint is acting as if he was also supervising Babuji's spiritual training.
It is a dream.


3) Babuji and ego

p56 - Comment added by Babuji to his journal entry of the 17th January 1929 (autobiography commented on publication?)
"The ego gives you strength for all the work. It points out to you that you have got the power to do a certain thing. But we identify ego with the body, instead of with the soul. It is the production of God which you cannot annihilate. You should modify it."

Good to read that from Babuji himslef.
Chari's SRCM has produced an obnubilation against the ego to such an extent that Chari's abhyasis simply lose the important focus.
Ego is not something to destroy - obviously - but something to use to reach the goal.
Chari's SRCM is misconceiving this spiritual aspect of the human system, therefore misleading people.
The ego is a spiritual entity, the "production of God which you cannot annihilate".

20 commentaires:

Alexis a dit…

Au milieu de toutes ces recherches on pourrait bien finir par se perdre si l'on n'effectue pas de temps à autres des tentatives de synthèse. Madeleine a commencé et d'une vraiment belle façon. Je vais reprendre certains de ses points forts et les compléter par d'autres qui me semblent importants.
- soufisme et hindouisme : on s'aperçoit que les tentatives de syncrétisme ont de tout temps animé de multiples personnalités : Kabir au XVè siècle (synthèse soufisme et hindouisme, orientée hindouisme), Mirza "Mazhar" Jan-i Janan appelé aussi Mirza Zanzana au XVIIIè (synthèse des 4 ordres soufis de la Naqshbandiyya, de la Qadiriyya, Suhrawardiyya et Chishtiyya avec l'hindouisme, orientée soufisme naqshbandi) et enfin Hujur Maharaj et son disciple Lalaji (synthèse a-religieuse) fin XIXè début XXè siècle.
- Santmat hindouiste et soufisme indien ont les mêmes origines, se sont empruntés réciproquement nombre de pratiques et d'enseignements, tant et si bien qu'il est bien difficile de savoir qui de l'œuf ou la poule est à l'origine de tout.
- Il ressort de tout cela qu'un aspirant spirituel a presque toujours plusieurs maîtres, que ceux-ci l'encouragent même à rencontrer différents gourous. De la même manière, un gourou laisse derrière lui un grand nombre de disciples capables de devenir des gourous à leur tour et il les encourage à diffuser son enseignement dans différentes régions. Les ramifications de la "golden chain" en apportent un exemple de plus.
- En découle que les similitudes entre les différents enseignements sont beaucoup plus nombreuses que leurs différences.
De mon point de vue, ce qui change avec Babuji, ses mensonges et la SRCM de Chari :
- Lalaji n'a pas inventé une nouvelle méthode ex-nihilo, il a passé 16 années de sa vie en compagnie d'un maître soufi et tous deux étaient animés par la double volonté de fusionner les enseignements soufis et hindouistes et de transcender les barrières religieuses.
- Lalaji n'a pas nommé un seul successeur mais une multitude chargés de répandre son enseignement syncrétique en dehors des barrières religieuses, Babuji en a-t-il fait partie ? On ne le saura jamais avec certitude… Mais Babuji et Chari connaissent parfaitement la vérité sur tout cela (origines et multitude de mouvements successeurs). Ils sont responsables d'un mensonge par omission vis-à-vis de tous leurs abhyasis.
- Le Sahaj Marg et ses 10 commandements sont la création de Babuji, non pas celle de Lalaji, même si on y retrouve nombre de ses messages.
- Le Dr KC Varadachari a fait un raccourci indigne d'un philosophe en posant l'équation Sahaj Marg = Raja Yoga. Il serait intéressant d'en comprendre les raisons. Etait-ce déjà pour séduire le plus grand nombre ? Ou pour recoller avec la seule tradition hindouiste ?
- La SRCM® diverge de plus en plus au fil du temps d'avec le syncrétisme initial du couple Hujur-Lalaji, notamment avec le souvenir constant de Dieu qui s'est transformé en souvenir constant d'un maître vivant unique (culte de la personnalité), l'oubli de l'importance prépondérante du maître dans l'évolution spirituelle de son disciple pour en reporter la faute sur les abhyasis, l'introduction ex nihilo du travail sur le caractère.
Cette évolution de l'enseignement est la première cause de la dérive sectaire de Babuji, Chari et la SRCM tm, alors que l'on avait l'inverse du sectarisme avec le syncrétisme de l'enseignement véritablement spirituel de Hujur-Lalaji.

Alexis a dit…

Tiruppur
La première circulaire est sortie le 15 janvier. Elle confirme que Chari "a donné la permission" de célébrer son 80ème anniversaire du 22 au 25 juillet au Diamond Jubilee Park de Tiruppur (TN - Inde).
"Puisque c'est la Célébration la plus propice, la plus joyeuse et spirituellement la plus importante de nos vies, notre participation y est d'une importance vitale"(mis en gras par moi).
L'inscription est libre (pas de montant fixé), mais les donations sont les bienvenues pour supporter un coût très important, dixit le Comité de célébration qui ajoute : "Rev. Master a gracieusement permis que les donations qui arriveront dans chacune des régions ci-dessus [Amériques, Europe, Moyen-orient Afrique, autres pays] soient conservées comme « corpus fund » afin d'être utilisées pour le développement de la Mission et ses activités dans cette région."
Faudrait savoir : à quoi servent les donations ? A financer le coût très important des célébrations ou bien à développer la Mission dans les régions ?
Sans oublier que si vous donnez au moins 1200 USD, 1000 EUR ou 1500 CHF, vous êtes prioritaires pour le cadeau de Chari. Si vous aidez vos copains abhyasis à se payer leur billet d'avion, vous n'aurez aucune gratitude de la Mission qui vous demande en plus de le faire complètement en dehors de la Mission.
Rappelons que pour vous inscrire à ce séminaire international, vous devez être à jour de votre cotisation nationale et avoir acheté votre carte d'identité internationale made in SRCM.
C'est tout pareil pour le logement : on segmente la clientèle. Vous pouvez dormir à même le sol sous un abri de fortune dehors gratuitement, ou bien vous payer un "hébergement confortable" pour 80 €, 100 $ ou 130 CHF par personne dans un dortoir avec un lit, matelas et drap, un ventilo et une moustiquaire avec à proximité des toilettes, salle d'eau à l'occidentale et cuisine attenante. Pour la dernière catégorie, les hôtels qui avaient tous été réservés par la Mission, rassurez vous, il est déjà trop tard pour vous, il n'y a plus de place. Vous ne faites pas partie des privilégiés ! En décembre, il ne restait déjà plus que des chambres sans clim.…
Outre les résultats du concours pour vos bambins sur la fameuse question "à quoi sert un gourou ?", il y aura aussi trois soirées de divertissement très spéciales. Chaque région aura 45 minutes à 1 heure pour faire une surprise au maître. Là encore il y a esprit de compétition, puisque la région Europe a droit à 45 mn/1 h, qu'"il sera impossible pour tout le monde d'en faire partie". Ceux qui souhaitent participer doivent soumettre leur projet en très haut lieu (Ajay) sous forme de vidéo ou CD ; "bonne chance à ceux qui le font (…) la sélection finale des participants sera faite par le Comité du Séminaire en Inde."
Pour l'Europe, un projet fortement soutenu par Montpellier et Genève est la création d'un chœur international qui chanterait le Requiem de Mozart, dont le CD a été transmis à Ajay en décembre dernier. Jacqueline Sellier a même accepté d'entraîner les enfants de LMOS à chanter aussi ce Chœur des Nations. Malgré les 5 à 6 mois de préparation nécessaires, Ajay n'a toujours pas rendu son avis !
Gageons qu'il pourrait bien y avoir des projets alternatifs qui auront plus de succès si on en décide ainsi en haut lieu…
Des comités d'organisation ont été mis en place dans tous les pays. Les centres européens organisent déjà actuellement des journées de préparation au séminaire pour échanger sur la participation à ces célébrations.
Elodie avait raison, ils ne jurent plus que par ça…

Christian a dit…

Continuing autobiography reading (Part I)
Issues:

1) Babuji's Preceptor
2) Babuji and Muslims
3) Babuji's name
4) Unrelated



1) Babuji's Preceptor

It seems that Babuji's preceptor was Rameshwar Prasad.
I have noted that he rarely mentions him, at least in the beginning of his journal, the first mention appearing with a letter of Lalaji, and later, indirectly from Babuji himself.

p94
Lalaji says to Babuji in a letter
"The love, companionship and affection of your preceptor is to be considered enough."
I find nowhere in Babuji's journal until that point, any reference to his preceptor - only dreams about Saints and Lalaji.

p126
"The condition of other people there comes to my knowledge through the letters of your preceptor. (...) Your preceptor probably becomes nervous. He should be consoled. He is tender-hearted. (...)
Your well-wisher,
RAM CHANDRA,
(from Fatehgarh)"

p131
6th April 1930
"The Preceptor, Pandit Rameshwar Prasad, and my maternal uncle were present there." (dream)
He does not say my, but if there were only 9 preceptors, we can suppose that it was his.



2) Babuji and Muslims

Here, we can find a lot of references to Muslims in his dreams. Either he was strongly influenced by them in his everyday life, or he was strongly influenced by them through Lalaji's teaching. Whatever, they are here and they give him initiations. They are more present than Hinduist figures and yogis.

p123
26th March 1930
"Of its own accord the thought of Hazrat Mohammad dominated in the night, and the same thought continued when I woke up in the morning."

p130
2nd April 1930
"Dreamt in the night that I was inside a house with you, and a great Muslim. Saint was seatted in the courtyard. I sat down to the left of the Saint and noticed that a hand was shaking hands with him. (...) Then putting my hand on his palm he initiated me, and received two couplets which probably contained promise and commitment. The couplets were in Persian. (...) When I woke up, I felt that the hand which had been having a hand-shake with the great divine was that of Prophet Muhammad."

13th December 1930
"At Fatehgarh I dreamt at about 4 in the morning that a Saint was sitting in my carriage and, without saying anything, he initiated me. Then he recited same Arabic verses and embraced me. (...)"

17th December 1930
"Dreamt in the night that I went to Mecca. (...) I moved forward to the place where the shrine of Hazrat Mohammad is located. The shrine was totally red in colour. The grave assumed the shape of Hazrat Mohammad, and it seemed as if he was reclining. Smiling he remarked that my condition was very subtle and he blessed me to attain betterment (...)."

p191
18th February 1931
"(...) A voice from inside my heart told me that the man was telling me a lie since Hazrat Baqi Billah was giving transmission to me. (...)"

Hazrat Baqi Billah is the Sufi Saint who introduced Sufism in India.

p208
21st April 1931
"Dreamt in the night that you [Lalaji] and a Muslim saint were present at my house. You beckoned me to sit in meditation with the saint. So meditation was started. After same time I offered meals to the saint and I also partook of it with him. My mother was witnessing this. I withdrew my hand from the food so that she might not think that I had become converted."

Here, it is interested to see that for a Hindu, there was a negative prejudice against Muslims. This could explain why the references to Islam have been later taken out and replaced with Hinduist mythology.

p219
26th July 1931
"Dreamt that I went into meditation, and was at the shrine of a Saint Hazrat Baqi Billah (...)."



3) Babuji's name

p98
An index?
"Your well-wisher,
RAM CHANDRA
(from Fatehgarh)"

Part II Vol 1
Publisher's note
The sons of Babuji are:
Shri Umesh Chandra Saksena
Shri Sarvesh Chandra Saksena
Shri Prakash Chandra Saksena

So I suppose that the last name is Chandra Saksena and Babuji was Ram Chandra Saksena?



4) Unrelated

p117
10th March 1930
Funny
"Dreamt in the night that I was escorting my elder aunt to Lucknow. (...) From there I reached Kanpur. (...) On the same night, my wife dreamt that I had come back from Kanpur, had been attacked by a cow, and that I was dead."

p159
Letter to the Master with diary for September 1930
"(...) This life of feelings has ended. Now there is neither meditation nor revelation."

p172
Letter from Lalaji to a preceptor (pp170-173)
"(...) Brother Ram Chandra undoubtedly has ability and agility in this respect, but I am sorry that due to the restrictions, of his father, norrowness of heart and space, and intricacies of his home my sagacity did not permit me for the time being to throw the responsability on him."

It seems that Babuji met Lalaji 4 times only.

Christian a dit…

@Alexis

Je me suis demandé si le responsable de ce raccourci était Dr Varadachari ou Babuji.

J'avais le sentiment que Dr Varadachari ne faisait que développer la graine donnée par Babuji (Sahaj Marg = Raja Yoga).

Christian a dit…

@Alexis

Ce n'est pas tout à fait exact de dire que le travail sur le caractère soit une création SRCM.

Ce qui est formalisé de cette manière est quelque chose qui existait déjà dans les enseignements des maitres, à travers une régulation du comportement et des attitudes par des règles assez dures.

"Travail sur le caractère", ça a des allures psy qui permettent de racoller plus de monde, mais ce n'est rien de nouveau dans le principe.

OK pour les autres points.

Christian a dit…

Pour revenir sur le 1er message de Madeleine:

"Babuji ne s'appellerait pas Ram Chandra mais Madhe Mohan Lal et aurait ensuite pris le nom de son Maitre Ram Chandra de Fategarh."

J'ai trouvé dans "The autobiography of Ram Chandra" Part II Vol 1, dans "Editorial note":

"The first entry in this second part of Revered Babuji's Autobiography is on 10-5-1944. This is preceded by a printed pamphlet or appeal in Urdu, in the name of "a servant of Revered Lalaji Saheb, belonging to Shahjahanpur", and was issued by Shri Madan Mohan Lal, who was the recognized preceptor of the system of Yogic training at Shahjahanpur, as propounded by and practised under the guidance of the Grand Master, and His real brother Shri Raghubar Dayal Ji of Kanpur, known as Chachaji or respected uncle."

I have no idea if this sentence means that Babuji is Shri Madan Mohan Lal, or if this personage is someone else.

It is the first time that I hear about this name in the autobiography.

I first thought that the preceptor in charge of the area were Babuji was living was Rameshwar Prasad.

Of course, this Part II of the autobiography starts in May 1944, 12 years after the first book I have read.
Another preceptor may have come to Shahjahanpur.

So, it is possible that Dähnhardt have made a confusion?
Actually, Babuji was not recognized as a preceptor of Lalaji (or was he by his own disciples?).

Also, it is no more a spiritual training that is delivered, but a "system of Yogic training".

How do you understand this sentence?

4d-Don a dit…

Salut a tous et toutes...

Une question pour tous et toutes...

Est-ce possible que le nom "Madhe Mohan Lal que Madeleine mentionne avoir trouve dans le livre de Thomas Dahndardt est vraiement le "Mahatma Brijmohan Lal Ji" qu'on trouve chez le http://www.abssatsang.org/
lalji_maharaj.htm
comme successeur de Lalaji??

Ce Ram Chandra ne peut pas avoir 3 noms!! Deux (noms) est suffisant pour la confusion!!

Dans le The autobiography of Ram Chandra", vol I, 1899-1932, SRCM Shahjahanpur, Oct. 1980, 2nd edition, le fils de Babuji le dit etre: "Rai Bahadur Sri Badri Prasad, Honorary Special Magistrate I Class"

Est-ce possible que tu as fait erreur Madeleine?? Peut tu verifier et confirmer afin que j'ajuste le "WIKI"...?

Merci a tous..

4d-don

Alexis a dit…

Quelques réactions rapides :
1/ OK christian pour le travail sur le caractère, tu dois avoir raison. Si certains ont noté d'autres spécificités du Sahaj Marg, merci de me les préciser, ça m'intéresse et j'ai du en oublier...
2/ Pour Sahaj Marg = Raja yoga, c'est peut-être Babuji qui a commencé à le dire, mais alors pourquoi ? Ses 10 commandements sont différents. A mon avis, s'il a dit ça c'est plus tardivement qu'en 1945 ! Donc pourquoi cette évolution ?
3/ N'en déplaise à Elodie, Lalaji semble préférer les lignées généalogiques aux lignées par adhésion, si l'on en croit sa lettre à son fils publiée par NaqshMuMRa
4/ Suite aux recherches de Christian sur les liens de Babuji aux musulmans, son rêve lié à sa mère est intéressant. Il pourrait expliquer pourquoi il a gommé tout lien avec le soufisme, alors qu'il savait pertinemment quelle était l'origine de l'enseignement de Lalaji.
5/ Le nom de Babuji : j'avais laissé cela de côté jusqu'à présent, mais je vais y regarder de plus prêt. Qqs remarques tout de suite : Les 3 fils de Raghubal Dayal (frère de Lalaji) s'appellent Brij, Radha et Jyotendra MOHAN LAL. Donc Madhe ou Madan Mohan Lal fait beaucoup penser aux enfants de Raghubar. Beaucoup plus qu'à babuji
6/ Le Précepteur de Babuji : Pandit Rameshwar Prasad ne semble pas faire partie de la liste des 9 functionaries sur naqshMuMRa et aucun n'est signalé à Shajahanpur. Est-ce un précepteur nommé par Lalaji ou bien un précepteur nommé par l'un de ses multiples successeurs.
7/ Madeleine disait que après la mort de Lalaji, Babuji aurait fréquenté Chathurbuj à Mathura (en fait ce doit être à Etah vu les dates) et Shri Krishna Lal à Srikandarabad; mais Christian ns apprend qu'il allait aussi à Kanpur, siège de la famille du frère de Lalaji. Il a donc pu rencontrer son précepteur partout ds ces endroits, ou encore un autre...

Elodie a dit…

Pour les "chercheurs" de noms indiens,
J'ai trouvé ce lien pour comprendre la composition des noms indiens, cela vous aidera peut-être (bien que je sois plus ignorante après l'avoir lu qu'avant) :
http://en.wikipedia.org/wiki/Indian_name
Bon courage
Elodie

Elodie a dit…

A tous,
je reposte ici 3 commentaires d'un abhyasi anonyme postés sur quelques uns de mes vieux messages.
Ainsi je suis plus sûre que vous le lirez ici.
A mon avis, c'est à lire au second degré. C'est-à-dire qu'il a valeur informative des réactions qu'entraînent vos recherches (excusez moi, j'ai failli écrire "nos", alors que je ne fais que vous lire).
Affectueusement
Elodie
PS : et surtout continuez vos recherches, moi ça m'intéresse.
----------------------------

salut vous tous, ben moi j'aime le maitre, j'aime mediter et j'aime le sahaj marg, voila c'est tout, vous me faites rigoler avec vos longs discours de teteux patenter ...ex machin et compagnie. C,est triste a dire mais vous avez echoué ...ou ne comprenez rien a rien ou ne voulez pas comprendre.
Tant pis pour vous et amusez vous bien a vous conforter dans vos conneries

pauvre naraynatruc, c'est bien triste,
c'est vrai que la mission grandit et elle va grandir encore et encore. Je ne suis pas un intello ni un precepteur, full ou pas, je ne peu aller en Inde car pas assez d'argent, nous sommes tres peu de la mission ou je suis mais ...je suis toujours avec lui, je suis heureux, je n'ai jamais oublier l'essentiel qui n'est pas la purification des points machins mais seulement la lumiere divine dans le coeur, pas besoin d'autres choses pour turya, mon combat a moi, c'est la discipline, le raffinement du mental et du coeur jour apres jour, je me fiche que Babuji soit ou ne soit pas la personnalité speciale, que la mission a construit un super ashram.
Vous avez perdue l'essentiel, la simplicité, je vous souhaites de sortir de votre cercle vicieux et d'etre heureux en goutant la fraicheur de l'instant present de cette vie ou chaque chose et unique et ephemere dans cet univers sans fin. Un jour, je vous le souhaite ,le temps s'arretera pendant une meditation , une presence sera la, observante, calme, aimante tout en ayant un pouvoir infinie et puis le temps reprendra son cours mais vous ne serez plus le meme.
pas besoin de philosopher ou de chercher des references dans des bouquins perdues ou oublier, si tu vue connaitre le gout de la pomme, bouffe la...

Pour la Madelaine ...
the complete works of Ram chandra lalaji maharaj volume 2 ...n'a pas mysterieusement disparue de la circulation ...j'en ai un exemplaire et n'importe qui peut s'en procurer un ...
et tout le monde sait qu'il y a des liens entre Lalaji et le soufisme, aucun mystere la-dedans

Christian a dit…

5th December 1931 p 229
"Dreamt in the night that a Saint was with me and the Great Muslim Divine picked me up on his lap and began to take of my shoes to seat me on his shoulders. (...)"

p 239
"The death means the oblivious state of mind which rejects all that is there".

p240
"After peace is Reality, so loving and embracing. We start with the cradle and rest in the grave. That is the whole life picture of the human life."



L'autobiographie de Ram Chandra que je lis actuellement est publiée par la SRCM Shahjahanpur, c'est-à-dire par la branche Indienne de la SRCM, et non par la SRCMtm Californienne de Chari.
Comme vous pourrez le découvrir dans la partie de l'Introduction reproduite ci-dessous, ni l'autobiographie publiée par la SRCMtm, ni l'autobiographie publiée par la SRCM ne sont complètes.
La première correspondrait à 20% environ du manuscrit de Babuji, la deuxième aux 80% restants.
Vous verrez aussi que le groupe de Chari agit depuis le début en appliquant des principes à l'opposé des enseignements du Maitre (Introduction, pp. xiii-xiv), et il ne faut donc pas être surpris du résultat aujourd'hui.

Je suis actuellement en possession de 4 volumes - rares et obtenus par le plus pur des hasards -, qui correspondent aux Partie I (1 volume) et Partie II (3 volumes) de l'autobiographie.
La fin du 4ème volume évoque un projet de publication d'une Partie III, qui est peut-être la publication en cours dans le groupe de Shahjahanpur.
J'ignore si la Partie I comporte plus d'un volume.
Elle semble se suffire à elle-même, bien qu'il existe un vide de 13 ans dans les entrées du journal entre les deux premiers volumes.
Cette absence durant 13 ans, entre la mort de Lalaji et la préparation de la création de la Mission, est évoquée dans l'"Editorial note" du deuxième volume, que j'ai aussi partiellement reproduite ci-dessous, ainsi que dans le vol 1 par Babuji lui-même (p 238 "The things went on. They grew subtler and subtler, and almost indescribable. Every subtle state was waiting for a yet subtler one. (...) By the method of the Master I found new life everyday. I do not know whether "life" will be an exact exposition of my condition. So the diary remained silent for years together.").
Il semble donc que je sois en possession du document complet pour les Parties I et II.

Partie I: early life, adult life, at the feet of the Master, Journal (1928 - 1932)
vol 1 1899-1932 (2nd Ed 1980 1500 copies)
Partie 2: Instructions et leçons spirituelles reçues de maitres
vol 1 1944 May/Sep (1st Ed 1987 3000 copies) - Preparation
vol 2 1944 Oct - 1945 Mar (1st Ed 1988 3000 copies) - Declaration
vol 3 1945 Apr - 1955 Jun (1st Ed 1989 2000 copies) - Contribution


Avant de poursuivre, je veux apporter une clarification sur le nom de Babuji, car j'ai fini par trouver l'information.
Dans Partie II vol 1, Introduction de P Srivastava, p. ii, Shri Madan Mohan Lal of Shahjahanpur, que Dähnhardt a confondu avec Babuji, ce qui l'a conduit à croire que Babuji avait changé de nom, est en réalité un vieux précepteur.
"The diary was submitted occasionally (generally once a month) with a short or long covering letter to Grand Master. There was only half a dozen letters (including one to the old preceptor Shri Madan Mohan Lal of Shahjahanpur) in reply from the Grand Master - the first dated 21-11-1929 (...) and the last rather long one dated 10-3-1931, five month before His physical veiling on 14/15-8-1931."

La lettre que Lalaji a adressé à ce précepteur renferme quelques éléments expliquant pourquoi il n'avait pas promu Babuji précepteur, bien qu'il reconnaissait sa capacité.
J'en reproduis ici deux extraits.

Part I pp. 171-172
"(...) Circumstances and the pressure of exigencies do not permit me to act according to my wish. I will write whatever I can. It is enough if it is useful and beneficial, even though it is scanty. A hint suffices for the intelligent. (...)"

"So on my own behalf and on that of my elders I invite the attention of brother Pandit Rameshwar Prasad to agree to take up this work in hand during your absence. May God give him courage and perseverence. That dear one will, perhaps, establish a condition of honour after casting off that small ortion of boyhood which is very negligible in him now, due to the demands of his age. May God help him. Brother Ram Chandra undoubtedly has ability and agility in this respect, but I am sorry that due to the restrictions, of his father, norrowness of heart and space, and intricacies of his home my sagacity did not permit me for the time being to throw the responsability on him. I hope from God that he will be benefited in a way better than the present one."

Letter from Lalaji to a preceptor


For future research work, it would be good that we cross-validate the information we receive and diffuse, even if it is taken from books published by scientists.
No one is above the possibility to make mistakes, and the only way to gain certitude is to confront information, not to simply accept it.
We have here a good example of what would have been a major drift of the blogs if we had missed this point.
This time we were lucky, let's try to be more careful.



INTRODUCTION (from S. P. Srivastava)

p. iii
"The main feature of this diary is a continuous chain of instructions and lessons from the physically departed Grand Master to provide initiative and direction, enough to end the hesitation and prepare to start the work in continuation of the tradition of the Grand Master's real job, as against the backdrop of the proliferating misguided efforts by several other persons in accordance with their own egoistic self-seeking motivations. After about five month of this initial preparatory period, Babuji starts receiving communications and instructions from many other Masters of yore of highest calibre; and work is started under the sole guidance of the departed Grand Master, laying down the foundations in accordance with the requirements of the present age and time, but in keeping with the basic tenets and subject matter of the heary tradition of Yogic Science developped through the ages."

p. iv
"Thereafter follows the description of the work of about ten years by way of the establishment of the organization known as Shri Ram Chandra Mission, Shahjahanpur; development of the system of Yogic Science (theory) and discipline (practice), designated as Sahaj Marg; and a huge amount of rather mystical work of Nature, about which only sketchy hints are available occacionally."

pp. v-vi
"His discovery of Mind region and Central region beyond Heart region (...) is epoch-making. His emphasis on the task and job of the teacher (Guru) as helper and servant of his pupil like a mother and much more; and the perfectioning of the technique of "transmission" for wide efficient use (...)."

p. vi
"The present series of volumes (...) brings forth one more very significant (...) contribution of the Master, viz. intercommunication with the physically departed capable Master, as the most essential condition and sign of somebody's capability and credential for carrying ahead the torch of spiritual training, in the real sense."

"Nobody during the Master's life-time was more conscious than He that it may all be a construction of a self-deluding prolific imagination; and He hesitated for almost fourteen years to start His work (...)."

pp. ix-x
"This story of eleven years (...), which may be read and enjoyed by some as a mythical lore in due course of time, has nevertheless the quality of a baffling profoundness for the wise that may care to seek."

p. x
"The reality and dream must play a sort of the game of hide and seek, in the life & character, under narration, ever available for the grasp yet always eluding the grip of every common man, as it must have been for the author as well."

pp. x-xi
"With passage of time fact and fiction get mixed up (...). This has a tendency to degrade the value of a biography, as an instrument of education in the proper sense, for posterity."

pp. xii-xiii
"The circumstances concerning the publication of this second part of Revered Shri Babuji's Autobiography have caused some heavy feeling to me personally. He felt reluctant to bring out many things contained in these diaries into the open for the knowledge of everybody; and spoke to certain people (but not to me) that it would be published after His physical veiling."

pp. xiii-xiv
"When I went to Shahjahanpur for a meeting of the Publication committee of S. R. C. Mission, at the end of June, 1982, Revered Babuji told me that He had cursorily looked into the [English] translation [original diaries in Urdu], submitted to Him, and decided that it was not to be published unless I approved it after going thoroughly through it. In the meeting also, brothers Sarnad and Raizada informed me of Revered Master's decision, desiring me to do the needful as early as possible. I told them that I would need time to go through it thoroughly. Then Revered Shri Babuji went to and returned from Paris; and passed out of His physical existence after a prolonged illness of about eight months.
Thereafter I obtained a copy of that translation from brother J. R. K. Raizada, Secretary to the President, and Superintendent of the Publication Department, of S. R. C. Mission, Shahjahanpur, at the time; and went through it during my first visit to Europe (September-October, 1983). On return to India, I requested the family of Revered Master to make the Urdu manuscript accessible to me, to which request they acceded. On going through the diaries in the original, the translation appeared to me very inadequate and rather jejune. Perhaps, it was prepared for publication during the life-time of the author, omitting such contents as were considered unsuitable to be brought to light for one or the other reason. To me personally, however, it appeared unjust and unreasonable to drop out about eighty percent of the material, even as a posthumous publication. Some aspects which were rather mystical or capable of arousing some controversies, may probably be held back [it is therefore possible that a part of the published autobiography has been censured]. When, however, the translation under reference was published from Madras [the "spirit" or dirtiness of Chari's group seems to be there from the very begining], without making any reference to me, in contravention of the express instructions of Revered Shri Babuji after having a cursory glance through that translation, I was left with no choice or judgement of my own to drop out some portions in my new translation of the text of the manuscript. I felt somewhat disinclined to the point of even disgust at the developping circumstances. However, there cannot be two opinions or attitudes for me in the matter of attachment or discharge of responsability to Revered Shri Babuji. (...) In consequence, the manuscript of the diaries is coming to be translated and published, as it is, without curtailment [would finally mean that the aspects "mystical or capable of arousing some controversies" were finally included?], except where expressly prohibited [parts published by SRCMtm?], with occasional notes and explanation, in case of need to make the meaning clear. The publication of the entire text is bound to take its own time (...) [whatever, the texts published actually by the two SRCMs are both incomplete]."

Donc, la version SRCMtm de l'autobiographie de Babuji est incomplète (20% environ du texte original), de même que celle publiée par la SRCM Shahjahanpur (80% environ du texte original), les deux se complétant approximativement.


Enfin, je recopie ici le début de l'"EDITORIAL NOTE", p. xvi.
"Part Two of the Autobiography of Revered Shri Babuji starts about a little less (a few months) than thirteen years after the physical passing away of Shri Babuji's spiritual guide and Master (...). During this period of about thirteen years inner training for the work ahead, as well as some work in a sort of dormant oblivious state went on. In the first place Shri Babuji's intercommunication with His Master beyond material limitations continued, even though its open external expression remained suspended for certain practical considerations. Some persons, physically and socially close to Revered Lalaji, had claimed to be His representative and successor, and they were trying somewhat deliberately to harm and even do away with the physical existence of Grand Master's real representative in every possible way, including the use of certain spiritual techniques. Some other quite well advanced disciples of the Grand Master, being averse to the false claims due to obvious lack of real effect, had started setting up organisations more or less in allegiance to the Grand Master, but centred mainly around these so-called advanced disciples as visible personalities to guide the multitudes attached to them on the age-old path of spirituality, as brought to them by the Grand Master, who had passed out of physical existence on August 14/15 (midnight), 1931. The visible work of Revered Babuji started taking concrete shape in the summer season of 1944."

Christian a dit…

@ Alexis

"N'en déplaise à Elodie, Lalaji semble préférer les lignées généalogiques aux lignées par adhésion, si l'on en croit sa lettre à son fils publiée par NaqshMuMRa"

J'ai déjà mis un commentaire sur cette lettre.

Elle est particulièrement ambigue et ne représente pas pour moi une transmission de flambeau.

Christian a dit…

@ Alexis

"Suite aux recherches de Christian sur les liens de Babuji aux musulmans, son rêve lié à sa mère est intéressant. Il pourrait expliquer pourquoi il a gommé tout lien avec le soufisme, alors qu'il savait pertinemment quelle était l'origine de l'enseignement de Lalaji."

Tu vas voir avec la nouvelle synthèse que je viens de publier que l'autobiographie publiée par la SRCMtm de Chari ne correspondrait qu'à 20% du manuscrit d'origine. De nombreux points n'y figurent pas, qui semblaient pouvoir prêter à polémique. Or, la SRCM de Shahjahanpur avait décidé de publier le manuscrit tel quel (donc les 80% restant).

La vision du Sahaj Marg selon la SRCMtm est donc certainement partielle et partiale.

On retrouve dans ce rêve quelque chose de fondamental des relations entre Hindous et Musulmans.

Je crois que ce qui vient dans le vol2 que je commence à lire va nous apporter beaucoup d'informations sur la naissance du Sahaj Marg.

Christian a dit…

@ Alexis

"5/ Le nom de Babuji : j'avais laissé cela de côté jusqu'à présent, mais je vais y regarder de plus prêt. Qqs remarques tout de suite : Les 3 fils de Raghubal Dayal (frère de Lalaji) s'appellent Brij, Radha et Jyotendra MOHAN LAL. Donc Madhe ou Madan Mohan Lal fait beaucoup penser aux enfants de Raghubar. Beaucoup plus qu'à babuji"

Oui, il y a probablement eu une confusion de la part de Dähnhardt. Pour tout t'avouer, je n'ai pas encore compris comment fonctionne le système de nom des Indiens.

Je crois avoir répondu à ce point.

Christian a dit…

@ Alexis

"6/ Le Précepteur de Babuji : Pandit Rameshwar Prasad ne semble pas faire partie de la liste des 9 functionaries sur naqshMuMRa et aucun n'est signalé à Shajahanpur. Est-ce un précepteur nommé par Lalaji ou bien un précepteur nommé par l'un de ses multiples successeurs."

C'était un précepteur de Lalaji. La liste que tu as serait donc inexacte ou incomplète pour une raison ou une autre.

Je suppose que c'est la liste publiée par les descendants de Lalaji?

S'il n'y figure pas, c'est probablement parce qu'il a créé son mouvement?

C'est un sac de noeuds cette histoire.

Christian a dit…

@ Alexis

"7/ Madeleine disait que après la mort de Lalaji, Babuji aurait fréquenté Chathurbuj à Mathura (en fait ce doit être à Etah vu les dates) et Shri Krishna Lal à Srikandarabad; mais Christian ns apprend qu'il allait aussi à Kanpur, siège de la famille du frère de Lalaji. Il a donc pu rencontrer son précepteur partout ds ces endroits, ou encore un autre..."

Sans compter qu'il semble y avoir eu un précepteur à Shahjahanpur...

Babuji n'en parle jamais dans son journal. Peut-être en parle-t-il dans l'autobiographie publiée par la SRCMtm?

Christian a dit…

Message d'une abhyasi aux abhyasis de la SRCMtm

"Soeur, frère,
L'enseignement des Maîtres du Sahaj Marg est en train de dériver vers un non retour. La stratégie de croissance de notre mission est devenue un piège dans la recherche de la véritable spiritualité.
Les possibilités de remise en question sont tabou et/ou censurés par les responsables de la structure.
Un groupe d'abhyasis, dont je fais partie, a essayé de proposer un débat à l'interne (avec nos précepteurs respectifs d'abord, puis avec d'autres responsables) mais nos propos et but de discussion n’ont pas été entendus. Nous ne sommes pas des infidèles. Nous voulons seulement que la pratique du Sahaj Marg soit en cohérence avec ses principes originaux. Aujourd’hui ce qui prime c’est la croissance, la naissance de nouveaux ashrams, l’appel aux dons. La pratique spirituelle est derrière ces objectifs, malgré l’effort de certains.
Les blogs de contestation se sont développés suite à l’évidence. Bien documentés et faits par des abhyasis et ex-abhyasis, ces blogs permettent une réflexion qui n’est pas acceptée à l’interne. Le sentiment de culpabilité qui pèse sur nous est réel. Certains abhyasis, avec qui nous avons médités à maintes reprises, nous ont tourné le dos…Nous sommes devenus des traîtres…Comment expliquer l’absence de tolérance de certains abhyasis face à un sujet réel ?
Dernièrement nous avons reçu le Sahaj Sandesh No.81 (et à répétition!). Triste déception de constater que nous sommes demandés de produire une donation de 1200 dollars pour être les premiers servis (?). Où sommes nous en train de placer notre spiritualité ? Nous avons été déçus à Lignano et Vrads en 2005 par des pratiques marchandes déplacées. L’appel aux dons pour l’achat de l’ashram de Berlin avait été traité avec beaucoup de prudence (seulement les plus riches ont été contactés pour contribution). Tout effort pour effacer ce dernier message (des excuses peu claires) ne suffira pas pour tranquilliser et nous faire croire ce qui n’est pas acceptable. Nous devons placer la spiritualité du Sajah Marg au dessus de tout, même si cela peut s’avérer douloureux.


Sahaj Sandesh No.81 : 2006.81 –mercredi 1er novembre 2006

Chère Sœur, cher Frère,
“LE CADEAU DU 80e ANNIVERSAIRE DE MASTER”
Il nous faut annoncer, avec bien sûr la permission de notre Maître Vénéré, qu’Il va nous offrir quelque chose pour Son 80e anniversaire qui tombe le 24 juillet 2007. Le projet se prépare et se réalise de nous donner à tous, abhyasis : "Le Cadeau du 80e Anniversaire de Master" qui sera disponible pour tous ceux qui le souhaitent pour Son anniversaire à Tiruppur en Inde. Au cas où vous penseriez que c’est notre cadeau au Maître, détrompez-vous, parce que c’est Son cadeau pour nous, et Il nous assure que nous pourrons l’utiliser encore et encore tout au long de notre vie. Pour le moment, c’est tout ce qu’il nous est permis de dire, excepté que ceux qui feront une donation de 1200 USD à la Sahaj Marg Spirituality Foundation en seront les premiers bénéficiaires.


Adresses des blogs pour ceux qui souhaiteraient échanger :

Blog d’Elodie (abhyasi, Suisse) :
http://pourquevivelesahajmarg.blogspot.com

Blog de Christian (ex-abhyasi durant 18 ans, USA)

http://spydi.blogspot.com

Il a compilé ses 3 blogs en 1

Blog de Michael (ex-abhyasi et précepteur, membre du Inner Circle)

http://innercircleofsrcm.blogspot.com"

Christian a dit…

Oui, il a raison cet abhyasi.

Mais si je peux me permettre de lui dire de repenser à tout ça dans 10 ou 15 ans, quand il en aura assez de tourner en rond.

Il y a un temps pour la conviction - les premières années nous sommes subjugués - et un temps pour une quête véritable.

Même pour lui, le temps de la quête véritable viendra sûrement, quand le temps de la jouissance sera fini.

4d-Don a dit…

Salut le serf anomyme...

On peut constater par la facon respectueuse avec laquelle tu communique avec tes compatriotes que tu est plein du Divin (l'Ultime). Tu deborde de compassion, d'amour et de charite pour ton prochain et tu seras au "brighter world" bientot.

Pour nous-autres, qui veulent que notre sejour sur cette terre soit pleine de "logique" et que ca fait du "bon sens", alors nous avons choisi le chemin du "raja Yoga", le vraie raja de l'esprit, nous essayons de communiquer avec un certain decors que tu semble manquer, toi et tes "freres et soeurs" abhyasis. Tu semble plutot plein du Diable que du Divin...pour faire un comparaison Chretienne!! lol Je ne suis pas chretien mais j'aime le message d'amour de Jesus...

Alors, continue a etre "serf" et perd toi dans ta "joie" et ton "amour"...Tu commence certe a "briller" et tu seras un source de revelation pour tous ceux qui sont dans les tenebres de la "logique"...Aucune "Age d'or" de la raison pour toi, hein??

Tu peut renoncer ta culture, ta famille, tes amis, ton pays, mais les "chari's" de ce monde, ils ne sont pas comme toi, eux autres, ils enseignent que les Indes sont "invincibles" et que leur famille, leur culture, leur amis, ils ne les trahissent pas!!...Prepare toi a faire la "relation publique" pour faire croitre le pouvoir "materiel" des INDES, et non pas le pays ou la culture ou le Divin t'a mis....

Bon voyage et j'espere que tu serviras les autres (les etrangers) mieux que tu "serf" tes "con-citoyens"... Enseigne ton amour et ta compassion a tes enfants. Enseigne que: "C'est celui qui gagne la guerre qui a raison" comme on l'enseigne au LMOS (Lalaji Memorial OMEGA School)...Et si tous le monde devient "abhyasis", ca proveras que tu avait raison...(a la Machievelli)...

Tu serais un bon acolyte de n'importe qu'elle religion, obeissant aveugle comme tu es....

Preferes-tu etre un cochon satisfait ou PLato? Pour moi, c'est facile. J'obeis seulement quand ca fait du bon sens!!!

Bon voyage!!!

4d-don

Anonyme a dit…

Bravo, pour toutes ces infos qui donnes une vue d'ensemble intéressante. Le jugement: un obstacle majeur sur la Voie spirituelle, le bon usage lorsque le jugement m'empêche d'évoluer c'est d'observer la profondeur de l'ornière et la longueur du chemin,le guru est pour chacun en particulier.
Bonne chance merci encore c'est précieux.