Anonyme SRCM avait parodié un Sahaj Sandesh pour appeler les
uns et les autres à raconter l’histoire de leurs mésaventures avec la SRCM.
L’idée est intéressante et pourrait être développée. Barbara a répondu la
première, voici ses trois messages compilés.
SRCM a dit…
Sahaj
Sandesh No: 2014.56 détourné
Nightmares
of Spiritual Discovery
Dear
sisters and brothers,
This is a
call to all ex-abhyasis. Please put pen to paper and record the story of the
events, circumstances and inner changes that led you to leave Sahaj Marg and
refuse the Master. We are compiling a book of these stories for publication,
with the working title Nightmares of Spiritual Discovery.
Bonjour!
Je vous raconte ma rencontre avec Chari: Devenue abhyasi en
1975, j'ai aussi fait la connaissance de Chari, la même année, au Danmark. Un
magnifique livre ésotérique traînait sur la table du salon, et j'avais envie
d'en photocopier une page, alors je suis partie à la recherche du propriétaire
du livre pour lui demander la permission; j'ai abouti auprès de Chari: "5
dollars, please, if you want to copy anything out of this book!" était sa
réponse ... je n'ai rien copié du tout, ressentant une antipathie violente
contre cet homme imposant et moqueur qui ne me regardait même pas dans les yeux
...
Il ma fallu quelques années de plus (Paris, 1982 je crois)
pour prendre mes distances aussi avec Ram Chandra, mais ceci est une autre
histoire: vous la voulez aussi?! ... J'ai suivi l'histoire du Sahaj Marg de
loin car je suis restée amie avec quelques abhyasis dissidentes de Chari et
parce que mon frère est devenu disciple et précepteur sous Chari ... Hahaha,
que le monde est petit!
« [Barbara a
ressenti] une antipathie violente contre cet homme imposant et moqueur qui ne
me regardait même pas dans les yeux ... (…) Chari [a pris] les reines de son
organisation, un homme qu'il [Babuji] ne respectait plus à la fin de sa vie et
dont il connaissait les mauvais traits de caractère, mais auquel il n'a jamais
fait face pour lui barrer la route. »
Voilà mon histoire avec Ram Chandra.
Je suis devenue abhyasi en 1976, au Danemark, j'avais juste
20 ans. De retour chez moi, je voyais bien que le petit groupe autour de notre
préceptrice, la seule à la ronde à des centaines de kilomètres, n'évoluait
guère ... Je n'étais pas la seule à penser que c'était lié à la personnalité de
notre préceptrice. Lorsque Ram Chandra est venu à Paris en 1982, j'ai pris 4
jours de congé au milieu de mes examens finaux de médecin. Arrivée à Paris,
j'ai demandé une audience en prenant mon courage à deux mains. Nous étions 3 à
être reçus en même temps dans le saint des saints. Le "maître" était
mi-allongé sur une sorte de canapé, il y avait 3-4 acolytes assis à ses pieds
et un ballet de va-et-vient d'autres personnes qui lui tournoyaient autour
demandant des choses souvent chuchotées, apportant du thé ou simplement
écoutant avidement les confidences faites. J'ai finalement verbalisé ma
question: "Est-ce que je pourrais devenir préceptrice?" Il y a
surement dû avoir une traduction, mais d'autres questions ont été posées par
d'autres personnes, puis, on nous a signalé que notre temps était écoulé. En me
levant, j'ai osé demander au traducteur la réponse à ma question sur quoi il ma
répondu "non" et j'étais déjà dehors, devant la porte à remettre mes
sandales. Le "maître" ne m'avait même pas regardé dans les yeux une
seule fois, il m'avait tout simplement ignorée, il avait continué à discuter
avec ses autres interlocuteurs divers sur des choses bien plus palpitantes.
J'étais abasourdie, j'avais honte, j'étais complètement
déstabilisée, me sentant totalement rejetée et évidemment, je n'osais pas en
parler à personne. J'aurais tout accepté, qu'il me gronde pour le sacrilège
d'avoir osé poser cette question, qu'il me dise tranquillement que mon chemin
était ailleurs ou qu'il voulait méditer sur la question, mais pas ça ...
Je suis restée bien des années à vouloir comprendre, à
vouloir me pardonner, à essayer de sortir de cette impasse: comment servir le
"maître" qui au fond ne voulait pas de moi ...?
J'ai fini par comprendre. Mais pour cela, il a fallu que Ram
Chandra quitte ce monde en laissant un Chari prendre les reines de son
organisation, un homme qu'il ne respectait plus à la fin de sa vie et dont il
connaissait les mauvais traits de caractère, mais auquel il n'a jamais fait
face pour lui barrer la route. J'ai commencé à établir des parallèles, et à
définir pour moi ce que c'était un Grand Homme (ou un Maître) et quels étaient
ses attributs; avaler sa salive et ne rien dire en face d'une difficulté en
tout ne faisait pas partie des qualités requises ...
Et ensuite je me suis pardonnée; et dans une petite
cérémonie à moi toute seule, je lui ai tout dit, je lui ai demandé de me
libérer de tout attache qui me liait à lui et je lui ai pardonné.
Depuis, je me sens en paix, sur mon Chemin vers Dieu
l'Unique, le Créateur des Mondes, persuadée qu'Il existe au-delà de tout et que
nous n'avons besoin d'aucun interlocuteur pour Le contacter puisqu'Il sommeille
au sein de chacun de nous.
Barbara
A propos de Babuji : « [Ram Chandra]
ne m'avait même pas regardé dans les yeux une seule fois, il m'avait tout
simplement ignorée, il avait continué à discuter avec ses autres interlocuteurs
divers sur des choses bien plus palpitantes. »
Bonjour à SRCM = Sahaj Sandesh!
Je vais essayer d'être plus clair sur ce que je voulais
dire, mais au lieu de couper mes deux textes en morceaux et de les rassembler,
il faudrait les relire dans leur ensemble, cela évitera des malentendus.
Tant que j'étais une abhyasi dévouée aux pieds de mon
"maître", j'avais tendance à m'auto-détruire moi-même pour tout
sentiment de mal-être, de honte ou de culpabilité, sans jamais mettre en
question le "maître", en particulier suite à cette audience en 1982.
Vu d'aujourd'hui, il me semble que quand on demande une audience et que
celle-ci est accordée, lorsque l'on pose une question, la personne en face
devrait 1) au moins répondre à la question (ce que personne n'a fait, j'ai dû
redemander pour qu'on me donne une réponse à ma question) et 2) regarder son
interlocuteur en face, au moins rapidement, non?! C'est un manque d'éducation,
de politesse, de courage et de considération en regard de l'autre humain en
face de ne pas le faire. Psychologiquement parlant, le fait d'ignorer la
personne en face qui vous parle est la pire manière d'agir, c'est de la
non-communication et en principe réservée à nos ennemis.
Comme décrit dans mon premier message, mon avis personnel
sur Chari s'était rapidement constitué, déjà en 1976; après 1983, le jour où
j'ai compris que c'était LUI le nouveau "maître", j'ai commencé à me
poser des questions, notamment celle-ci: Comment le "maître (RC), le seul
et unique qui sait tout", a-t-il pu laisser dégénérer sa mission à ce
point, connaissant son secrétaire général qu'il avait d'ailleurs destitué de
ses fonctions peu avant sa mort? J'ai fini par comprendre que ni l'un ni
l'autre méritait le titre de "maître", car trop imparfaits à mes
yeux. L'un, trop "mou", n'osant pas me dire en face ce qu'il pensait,
n'osant pas dire à Chari de déguerpir; l'autre trop imbu de lui-même et trop
hautain pour être un meneur d'hommes.
Compris maintenant?!
Barbara
23 commentaires:
Encore un discours du Patibulaire le 27 et une comptine à la gloire de la Sriram pour le nouvel An. Meilleurs vœux spirituels à tous.
Suivre un maître, Barbara le dit bien, c’est s’auto-culpabiliser plus souvent qu’à son tour, parce que les fautes sont toujours rejetées sur soi, et non pas sur l’être parfait qu’il est censé être. D’où l’auto-destruction…
Samedi 27 décembre 2014, Kamlesh Patibulaire bien assis dans le fauteuil de Chari discoure 40 minutes pour convaincre. Opération séduction réussie?
Bonjour à toutes et tous,
Près de 600 visiteurs et 2500 pages consultées en une douzaine de jours (du 20 au 31 décembre), jamais ce blog obscur et sélectif n’avait connu une telle notoriété. Soit les abhyasis sont venus chercher des informations qu’ils n’obtenaient pas par ailleurs, soit les censeurs de la Mission scrutaient ce que la mort de Chari nous ferait écrire.
Bien affectueusement,
Elodie
Où l’on voit que Babuji lui-même n’était pas exempt de tout défaut. Ca la fout mal pour une Personnalité Spéciale !!!
Déjà la personnalité de Chari apparaît comme multiple et controversée. Quelle image laissera-t-il dans l’Histoire ? Celle du Maître charismatique et adoré, ou bien d’un Occidental fumeur de cigarettes, du courtisan des riches, ou d’un homme arrogant, moqueur, hautain, imbu de lui-même et antipathique….
Elodie...
La même chose sur mon site: "Our World From Another Dimension".
D'habitude, mon site reçoit de 50-100 visiteurs par jour ... et parfois, ça monte à 150-200 visiteurs par jour.
http://4d-don.blogspot.ca/2015/01/sahaj-marg-and-spiritual-nightmares.html
Mais, dernièrement:
Dec. 20 - 472 visiteurs
Dec. 21 - 616 visiteurs
Dec. 22 - 472 visiteurs
Dec. 23 - 279 visiteurs
Dec. 24 - 195 visiteurs
Dec. 25 - 130 visiteurs
Dec. 26 - 143 visiteurs
Dec. 27 - 130 visiteurs
Dec. 28 - 151 visiteurs
Dec. 29 - 157 visiteurs
Dec. 30 - 113 visiteurs
et ça retourne au normale...
On dirait que nos blogs sont nécessaires ...
Don..
Le succès du message « Des toilettes plutôt que des temples » ne se dément pas. Il reste dans le top 5 des messages récemment consultés, au même titre que les sujets sur la mort de charismatique Charivari ou sur son successeur Patibulaire Patel. Quelle conclusion faut-il en tirer ? Qu’il était bien le courtisan des riches dépeint par Beloved brother Kamlesh-JI ?
Faîtes comme Barbara et laissez un message sur votre malencontreuse expérience au sein de la Shri Ram Chandra Mission ou au contact de leurs gourous. N’hésitez pas, cela nous intéresse !
La conclusion est toujours la même : mieux vaut pas de maître du tout qu’un être imparfait.
Alexis..
J'ai été en ville (37 km), et j'ai écouté (et regardé) les vidéo-discours de Kamlesh ...
I commence en souhaitant qu'il y aurait plus d'abhyasis présents.
Il n'y a rien d'intéret dans son discours de Dec. 27, 2014, excepté qu'il dit que 90% des abhyasis opposaient Chari au début (1983) de son refus d'accepter la décision des directeurs du SRCM (Shahjahanpur-1945). Selon Kamlesh, Chari aurait changé les choses et à sa retraite, il y aurait seulement que 1% qui l'opposait. Ces chiffres ne sont pas confirmés ...
Il mentionne Lalaji plus souvent que Babuji, et continue la mythologie du "Brighter World" et répête ses complaintes des divisions au sein du Sahaj Marg...
Mais rien de nouveau... I répete son example de l'unité parmi les mafiosis et les bandits. Il mentionne aussi que les cartes (vertes, rouges, etc...) de Chari qui donnait accès privilégié au Maitre, sont choses du passé. Il n'aime pas ce système et it dit que ça le met en colère.
Son premier discours est plus directe et plus intéressant.
Don...
Bonjour 4d-Don, alexis, toutes et tous,
Ce message dont 4d-Don parle est maintenant retranscrit (celui du 27, pas encore celui du 1er). Je viens de le lire et le relire encore. Cela mérite tous commentaires. Lisez et réagissez sur le blog.
Bien affectueusement,
Elodie
Manque d’unité, problèmes d’organisation, de communication, etc. A l’écouter, Patel dresse un triste état de la Mission. Le monde « spirituel » de la SRCM et du Sahaj Marg ressemble trait pour trait à celui qui est à l’extérieur et qu’ils critiquent si violemment.
Charismatique Charivari, l’homme qui distribuait des cartons verts et rouges, l’homme qui a lutté toute sa vie contre les autres, l’homme qui attribuait des privilèges et favorisait les plus riches, l’homme qui pratiquait la spiritualité avec un esprit de vengeance… et qui ne s'est pas opposé au système !!!
Patibulaire Patel réclame encore l’unité. Chari aurait commencé avec 90% d’abhyasis contre lui. Il a passé 30 ans à tenter de convaincre et aurait fini avec 1% d’opposants. Ce que Patel oublie de dire, c’est que les 90% d’opposants sont partis. Ceux qui ne s’opposent pas à Chari sont pour la plupart des nouveaux venus, n’ayant pas connu Babuji. 90% des abhyasis vont-ils aussi quitter le Patibulaire ? Devra-t-il parcourir la planète pour convaincre d’autres nouveaux qui lui feront confiance et ne jureront que par lui ?
La vie de Chari c’était la lutte (struggle), de son enfance à sa mort « (...) it was all struggle. (...) ». Soi-disant conscient des problems, il avouait son impuissance : “How to change the system? It’s too late in my life to change the whole thing around.” Terriblement humain, terriblement peu spiritual. L’homme Chari était terriblement humain, si peu au dessus des autres…
Patel le patibulaire a tenté d’exprimer des critiques, personne ne l’a écouté et personne ne l’écoute encore aujourd’hui. Il faut changer le système, abolir ces privilèges dit-il, mais qui va le suivre ? L’establishment est pourri mais résiste…
Patibulaire Patel critique le système et Chari qui a baissé les bras face à l’Establishment, mais ceux qui en prennent le plus, ce sont les abhyasis, coupables de jalousie, compétition, etc. Tout cela me rappelle des choses que nous dénonçons ici depuis des années.
Merci Elodie...
Avoir un "Maitre vivant" que Chari essayait de promouvoir depuis 1997, est plus difficile qu'il ne le pensait ...
Lalaji avait 212 disciples, y inclu les précepteurs ... Avant sa mort (1931), il a refusé de faire de Babuji un précepteur dans sa Mission ... (Selon les sufis, Lalaji mentionne la famille de Babuji, qui ne voulait pas qu'il (Babuji) rode avec les Musulmans (sufis?). La famille de Lalaji étaient au service des Musulmans Perses (les envahissers des Indes - Akbar le Grand-1556) depuit le 16ième siècle ...) L'ère de Lalaji est aussi l'ère de Ghandi et le movement "independentiste", et la famille de Lalaji on perdu leurs statut politique et leurs richesses.
Si Lalaji avait 212 disciples et Babuji en avait une couple de mille, Chari, comme bon businessman, a essayé d'appliquer une philosophie capitaliste à la "spiritualité", pour faire croître les "chiffres"... et maintenant, le MAITRE VIVANT se fait dévorer par les disciples ... Surprise?? NON ... Et Chari a change la "spiritualité" du système de Babuji et en a fait un "spiritualisme", avec des Médiums, des égrégores, des messages des esprits des morts, etc.. etc...
Et maintenant, la corruption parmi les pauvres dévelopeurs qui veulent seulement jouer leurs jeux matérialistes, comme leurs Maitres...
Ah! les Pauvres qui cherchent Midi a quatorze heures.... qui cherchent la spiritualité dans le spiritisme.
Ils veulent faire croître la Mission et en faire une religion en nommant des "prêtres" afin de servir les disciples... Mais ce n'est pas la même chose que d'être reçu par le MAITRE, leur Pape!!
Et ces pauvres Maitres qui n'ont plus de temps parmi ceux (leurs brebis) qui veulent seulement ce que Chari leurs a promis, un Maitre Vivant... Maintenant, il est mort et les brebis cherchent un autre Maitre Vivant afin de se régaler...
Un beau système de co-dépendance ... ce Sahaj Marg...
Danger, ne devenez pas précepteurs si vous ne voulez pas être dévorer par vos "fans" ... vous connaitrez le stress, vos co-dependants addictés mangerons tout votre TEMPS...
Don...
La Mission, un système de classes et de privilèges, de jalousie et de compétition ! Vive la concurrence…
Salut à toutes et tous...
Et maintenant, la Médium Anonyme Française introduit l'esprit qu'elle appelle l'ÉTRANGER!! Qui pourrait guérir (un pouvoir?) Mais Babuji ne le permet pas...
Babuji aurait enlevé ce "pouvoir" de son Sahaj Marg parce qu'il voulait que les disciples se dirigent seulement vers l'Ultime, Le DIVIN... Hmmm Chari a changé et maintenant, c'est L'étranger qui s'introduit, avec les "êtres de Lumière", et les esprits de leurs Hierarchie??
Ça devient compliqué, ce Spiritualisme, ce Spiritisme...
Don...
Salut a toutes et tous....
La Medium(e) Anonyme Française nous avait déja introduit aux esprits de:
La mère de Chari
L'épouse de Chari
Lalaji
Babuji
Chari
L'Hierarchie
Les "Êtres de Lumière"
(des) "etres élevés"
et maintenant...
L'ETRANGER ....
Ça devient sinistre et compliqué, ce SPIRITISME .... ce SPIRITUALISME Sahaj Marg!
Il y aura bientôt plus d'esprits des morts au Sahaj Marg, que de "VIVANTS"
Don ...
Le premier discours entamait un droit d’inventaire, le second le confirme
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