La Shri Ram Chandra Mission n'est pas la seule organisation à proposer des méthodes de méditation. La transmission dont elle est si fière se traduit souvent par un asservissement qui fait perdre tout repère et isole inéluctablement l'individu de son environnement.
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439 articles – 3449 commentaires – Dernier ajout le 9/09/2017

“Take criticism seriously, without anger or sadness. Use it for correcting yourself, and welcome it.”
Kamlesh Patel (1/04/2015)

3 octobre 2012

L’unité ou la désintégration

ENGLISH TRANSLATION

Le Bhandara spécial du 15 août a été vécu comme un grand traumatisme par tous les abhyasis et Sharad Chandra Saxena s’est empressé d’exploiter la situation.

Prônant le retour aux fondamentaux du Sahaj Marg, Sharad s’en prend à Chari, son meilleur interlocuteur et son unique rival. Sharad œuvre en réalité pour détruire tout ce qu’a construit Chari. L’ennemi à abattre est clairement désigné, il devra supporter la rigueur de la punition divine.

Le 27 septembre 2012 à 3.40 am, dans une intercommunication directe, Sharad demande à Babuji ce qu’il attend de lui. Babuji lui répond : “My mission to be told in the right way (…). My mission if not correctly explained to practice it shall give negative effect (…) Because people had explained in their own way adding their selfish material objects, which effects [sic, affects ?] My mission’s reputation.”

Ces événements critiques ont engendré des turbulences au sein de la Mission, comme autour d’elle. Dans un grand élan de clairvoyance et de lucidité, le lendemain du bhandara, Kamlesh Patel appelait déjà à l’unité.

Les messages spéciaux de Babuji depuis le Brighter world appelant à se rassembler dans l’urgence pour préserver "l'unité de la grande famille du Sahaj Marg" ont conforté ce sentiment de confusion et de danger : “(…) Make it clear and irrefutable. You know human reactions better than anyone else, as you have suffered first-hand from them so much. Likewise, your future successor will endure a lot of it (…). We cannot avert all the turbulence prompted by your health problems (…).”

Chacun en son for intérieur se remémore le cauchemar de Chari. Dans la plus grande confusion, la SRCM redoute la désintégration. Désormais il n’y a plus qu’un seul mot d’ordre, permanent et omniprésent, l’unité. Les hostilités sont ouvertes, la "guerre civile" fait rage. Alors l’alternative est simple, c’est l’unité dans l’espoir d’éviter la désintégration.

Elodie
assistée par Alexis

4 commentaires:

Alexis a dit…

Quelques réflexions complémentaires

Sur Chari & la SRCM d’abord :

Malgré sa maladie, il est toujours aussi cabotin le Chari. Se réjouir d’avoir réuni 21 000 personnes en moins de 2 jours pour son bhandara spécial : ce n’est pas au gourou qu’on pense, mais à la star qui s’enorgueillit de ses groupies fanatiques…

Plus inquiétant, face à l’adversité, la SRCM se renferme sur elle-même. Pour les associations anti-sectes, c’est un signal de danger : vers les risques majeurs de dérapages irréversibles !

L’arrêt de la diffusion des Echos of India et autres sur leur website, la diffusion des documents réservée aux adeptes avec mots de passe, etc. va aussi dans ce sens de l’enfermement…

Alexis a dit…

Quelques réflexions complémentaires (suite…)

Sur Sharad ensuite :

“He is the only other person in the Mission, who has the power of inter-commune with Rev. Babuji.”
On se demande bien qui est l’autre personne selon Sharad ? La french anonymous ? Chari ? Si oui, comment explique-t-il les contradictions ? Y en a forcément un qui ment… ou bien Babuji est encore plus tordu qu’on l’a jamais imaginé !

Sharad n’a pas reçu de remarques à ses messages sur son website, alors il met au défi les uns et les autres de corriger ses propos. Et il ajoute que finalement, seul Chari serait son interlocuteur valable. Mais face au silence des uns et des autres, et à défaut, c’est aux questions et remarques de nos blogs qu’il répond :
Qu’a-t-il fait pendant 30 ans ? En 1982, Sharad avait une vingtaine d’années. Babuji lui a dit qu’il devait murire. Il a la cinquantaine aujourd’hui : ouf il a muri !

La déclaration de Paris ?
A ce sujet, Kishore affirme que Babuji avait introduit la notion de décentralisation de la SRCM en lui demandant de créer des zones et de nommer des secrétaires de zones. En 1981, à la suggestion de Kishore, Babuji a créé le poste de « Secretary Overseas Centres » sans consulter Chari. En février 1982, « the last nail in the coffin », Babuji signait un amendement à la constitution de la Mission pour que la durée d’occupation d’un poste soit limitée à quatre ans maximum. Chari étant secrétaire de la Mission depuis 15 ans, il dut quitter son job. Enfin Babuji confia à Kishore le soin de reconstituer le Comité de travail de la Mission. Il y nomma Kodanduraman, le frère de Chari, et Babuji lui dit qu’avec ces frères, il allait se créer des difficultés.
On se demande comment il est possible que Sharad n’ait pas été nommé président en 1983 si son associé détenait le pouvoir de nommer les membres du comité…
Babuji aurait aussi refusé qu’on nomme d’autres précepteurs après sa mort, et c’est Srivastava qui aurait été le premier à lui désobéir. Dont acte, mais je ne sais pas si Chari avait l’autorisation d’en destituer d’autres nommés par Babuji comme il l’a fait dès 1983-84…

Quid de ses cousins Navneet & Puneet ?
Pas de réponse. Il a peur de se mettre en froid avec eux ? Finalement, Kishore et Sharad s’en prennent à tous les survivants de l’ère Babuji, ils ne critiquent que Srivastava, Narayana, et Chari.

Chari a présenté une lettre de nomination en tant que « President in Sahaj-Marg system ».
Notons que Sharad et sa société présentent le Sahaj Marg en disant : « About the System founded by Rev. Babuji Maharaj ».

A suivre, ils sont prolixes…

Elodie a dit…

Bonjour à toutes et tous,
Voilà ci-dessous un extrait du dernier spotlight en provenance de S. C. Kishore sur Chari.
Bonne lecture et bien affectueusement,
Elodie

“ (…) Chari is propagating Sahaj Marg like a business executive - only preaching. In business personal life is personal, and not to be connected with official work and an office person can not comment on that. That is why all the persons in the organization created by him are only members – like member of so and so club, or say Sahaj-Marg club, but none is an abhyasi. This he himself admitted in his last year’s birthday function at Tirpur. Though belonging to a poor class family, Chari’s life style can be seen by anyone as most luxurious. This is unlike Rev. Babuji, who belonged to an aristocratic family, yet His personal life style was very simple. One of Chari’s rich follower at Delhi had to change his new car to the latest model as his master would not sit in an earlier model car ! Chari is said to be free with only persons say above hundred crore worth. Ajai Bhatter, Kamlesh Patel, being examples, which he himself has shown to the world. I do not ever recollect any occasion when to me Chari looked simple, which is not to be confused with outwardly simple dressed persons, many of whom are very complex inside. One has to be on their tip toes all the time to understood such persons . Alertness is a basic requirement in spirituality. It is no wonder that Chari has followers who refuse to be alert and do not exercise their mental faculties, because of which they have in him a Living Master. His actions are sufficient proof of his intent, if we are alert. (…)”

Alexis a dit…

Errare humanum est…
Echoes of India de septembre est enfin diffusé (le 5 octobre) et confirme nos dires :
“Br. Kamlesh Patel gave a talk and made two important points : first that one does not need any position or title to do Mission work or to serve the Mission, and the other was about how “Unity and Harmony” was the need of the hour, and this had to be maintained among brothers and sisters at all times, under all costs and circumstances.”
Aussi rapportés les propos de Chari par Patel après le Bhandara : “Just on two days notice, so many have come… they are my people !” Il aurait tout aussi bien pu dire qu’ils étaient le peuple des chercheurs spirituels, du Sahaj marg ou de Babuji ! Mais non, il a préféré MY people… (mon peuple, mes gens, mes fans, mes esclaves ? !)