La Shri Ram Chandra Mission n'est pas la seule organisation à proposer des méthodes de méditation. La transmission dont elle est si fière se traduit souvent par un asservissement qui fait perdre tout repère et isole inéluctablement l'individu de son environnement.
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439 articles – 3449 commentaires – Dernier ajout le 9/09/2017

“Take criticism seriously, without anger or sadness. Use it for correcting yourself, and welcome it.”
Kamlesh Patel (1/04/2015)

29 novembre 2014

Négation de l’individu et abandon au Maître



Vous êtes un abhyasi du Sahaj Marg et vous vous interrogez sur votre pratique ? N’en parlez à personne, surtout ne partagez pas vos doutes.

J’ai connu cela, c’était en 2005, au moment de la sortie des premiers Whispers. En un rien de temps, je me suis retrouvée sur le banc des accusés. Mauvaise abhyasi à l’égo surdimensionné, je n’aimais pas suffisamment Chari, je lui faisais de la peine et je faisais du tort à la Mission. En un mot, j’étais accusée de tous les maux.

Une interrogation, un doute ? C’est la faute à votre égo. La réponse ne varie pas, c’est toujours la même. Le Babuji de Whispers, mort et enterré depuis plus de 30 ans, ne dit pas autre chose : « Les résistances chez certains abhyasis dénotent un ego attristant, espérons que des années de pratiques spirituelles ont amené un état d’esprit d’abandon ».

Une interrogation, un doute ? Votre égo est surdimensionné, vous devez adopter un état d’esprit d’abandon, devenir un mort-vivant, tel un corps mort.

« Quelle devrait être l'attitude idéale de l'abhyasi ? Selon les propres mots de Master : "il doit être tel un homme mort entre les mains d'un habilleur funéraire". C'est-à-dire que l'abhyasi doit être tel un corps mort, exempt de désir personnel, d'opinions personnelles et complètement dénué de toute résistance. Un tel abhyasi est un matériau idéal car il n'offre aucune résistance d'aucune sorte, pas plus physique que mentale, aux pouvoirs spirituels du Maître. » (Chari, dans Mon Maître)

« Le moyen le plus facile et le plus sûr d'atteindre le but est de s'abandonner au Grand Maître et de devenir soi-même un mort-vivant (...). L'abandon de soi n'est rien d'autre qu'un état de complète résignation à la volonté du Maître, avec un complet désintérêt de soi. Demeurer en permanence en cet état mène au commencement de l'état de négation (...). En cet état un homme ne pense et ne fait que ce que la volonté de son Maître lui ordonne (...). Sa volonté sera complètement subordonnée à la volonté du Maître. » (Babuji, Rôle de l’Abhyasi dans le Sahaj Marg)

Votre égo est surdimensionné, vous devez vous abandonner entre les mains du Maître, devenir un mort-vivant. Pour cela vous devez effectuer un gros travail sur votre caractère et vous abandonner vraiment à la volonté du Maître.

C’est le commencement de l’état de négation de votre égo, le désintérêt de soi. Votre volonté sera subordonnée à celle du Maître, vous ne penserez et ne ferez plus que ce que le Maître vous ordonne.
Vous n’aurez plus ni doutes ni interrogations. On vous dira que vous participez à l’égrégore du Sahaj Marg, cette entité collective dépourvue d’égos individuels.

C’est faux, on vous aura juste bien lavé le cerveau : votre égo n’aura pas disparu, il sera seulement subordonné à celui du Maître.


Alors, vous êtes abhyasi et vous vous interrogez sur votre pratique ? N’en parlez à personne, surtout ne partagez pas vos doutes. Fuyez !

Elodie

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Des morts-vivants pour obéir et servir ? Sympa la spiritualité ! Je préfère les difficultés d’une vie ordinaire.
Dans la culture vaudou, le zombie est un mort réanimé et sous le contrôle total d'un sorcier. Dans la culture Sriram, le zombie est un abhiasy mort et réanimé, sous le contrôle total du charismatique Charivari.

L’Affranchi a dit…

Qu’est-ce qu’un égo attristant ? Le refus de servir le Maître aveuglément. Est-ce pour autant de l’individualisme forcené ?

Krys a dit…

A tous,
Culpabilisation accusation. J’ai eu droit à tout ça moi aussi juste parce que j’avais posé quelques questions idiotes sur le coût des choses. Jamais d’autre réponse que la remise en cause de ma pratique. Tout était ma faute : je ne lachais pas assez prise, je ne m’abandonnais pas au maitre, mon égo était beaucoup trop fort, il fallait que je travaille mon caractère. Comme si mon caractère ou mon égo avait à voir avec le prix de whispers ! Ils sont très forts pour exercer leur pressions psychologiques. Faut plier ou se casser. J’ai fait de la dépression jusqu’à ce que je quitte la mission. Depuis je respire à nouveau nortmallement.
Fraternellement

Elodie a dit…

Bonjour Krys,
Avec un prénom ainsi orthographié, il ne peut pas y avoir de doute ou d’homonymie ; je ne suis pas prête d’oublier la première personne à avoir posté un commentaire au lancement de mon blog et suis bien heureuse de te savoir finalement sortie plus épanouie de cette histoire, même si tu as dû passer par des moments difficiles (j’ai aussi longuement connu des hauts et des bas). Ton témoignage serait le bienvenu si tu le veux bien.
Très affectueusement,
Elodie

Ton Gourou a dit…

Accusé levez-vous ! Votre force de caractère ne me convient pas, votre égo ne m’appartient pas, il résiste et c’est insupportable. Vous devez vous abandonner à ma volonté ou quitter cette Mission car vous n’y avez pas votre place. C’est cela ma spiritualité…

Mr Brainwash a dit…

« Life is Beautiful »

LéA a dit…

Un égrégore est, dans l'ésotérisme, un concept désignant un esprit de groupe, une entité psychique autonome ou une force produite et influencée par les désirs et émotions de plusieurs individus unis dans un but commun. Cette force vivante fonctionnerait alors comme une entité autonome. Le terme, apparu dans la tradition hermétiste, a été repris par les surréalistes, qui l'ont chargé d'un fort potentiel subversif.
A lire aussi : http://www.inrees.com/articles/Egregore-conscience-partagee/

Un quidam a dit…

Une petite allégorie : Egrégore Héllébore, 2 belles plantes qui séduisent au premier abord mais s’avèrent vénéneuses à l’usage.

Alexis a dit…

Elodie l’a déjà très bien dit, l’égrégore du Sahaj Marg, entité collective des abhyasis réunis, n’est rien d’autre qu’une nouvelle appellation new age de l’effet de groupe largement décrit en psychologie sociale.

Anonyme a dit…

Dans la multitude des bienfaits spirituels de la Sriram, faut-il comptabiliser la culpabilisation des abhiasys récalcitrants ? Charismatique Charivari n’aime pas ceux qui ne réagissent pas en bons moutons. Pourtant ne disait-il pas qu’il voulait les lions ?

4d-Don a dit…

Salut à toutes et tous...

Chari, continuant les enseignements de Babuji voulait des LIONS... Alors la Nature leur à donné(s) des LIONS ... C'est NOUS TOUS.

Nous engendrons la balance de la Nature qui n'accepte pas le MENSONGE sans présenter l'opposition qu'est la VÉRITÉ!

Nous sommes la Balance ... et comme d'habitude, les religions représente le MENSONGE sous la façade de rites et de fantaisies!

Attention a ce qu'on désire... LES LIONS, les braves, vont devorer Le Sahaj Marg comme les fantaisies de toutes les religions ... en exposant la VÉRITÉ ...

Continuez les braves!!

Don ...

Icare a dit…

A trop vouloir côtoyer Dieu, on risque de s’y brûler les ailes

Anonyme a dit…

La culpabilité est le pire des poisons, la culpabilisation est le pire des empoisonnements. Voilà le type d’amour qu’offrent les « vrais abhiasys » si généreux et aimants aux récalcitrants.

Alexis a dit…

Moutons ou lions, les abhyasis ? Chari cherche l’hydre à 2 têtes : le mouton servile et obéissant à la Mission, le lion insatiable vis-à-vis de l’extérieur.

Grand Pervers a dit…

Les reproches peuvent devenir un poison. Accuser l’autre, c’est s’innocenter soi.
La culpabilisation s’appuie sur une critique dont le but déterminé est que l’autre se sente en faute, et qu’ainsi s’installe une forme de pouvoir sur lui. Culpabiliser l’autre, considérer que c’est lui le responsable, voire le fautif, est aussi une façon de s’innocenter soi et de préserver son narcissisme : après tout, si ce n’est pas moi qui suis insuffisant, c’est donc lui.
La culpabilisation est au cœur de la perversion. La manipulation et la dévalorisation systématique de l’autre sont les comportements qui frisent la perversion. Le moteur de la culpabilisation s’alimente en eaux troubles…