Claude m’a signalé cet article sur le dernier numéro d’Echos d’Afrique et de l’Océan indien. D’après les responsables de la zone, beaucoup de malentendus subsistent entre les attentes des abhyasis africains et ce qu’offre le Sahaj Marg. Principalement sur des questions récurrentes autour de la peur, comme des finances de la Mission. Les explications données n’auraient pas suffi à dissiper les rumeurs.
Selon l’article, une idée erronée qui circule veut que les précepteurs disent qu’ils sont bénévoles alors qu’ils recevraient de l’argent de la Mission. Globalement, c’est une idée fausse. Mais on ne peut oublier le cas du Centre-in-Charge de la Shri Ram Chandra Mission sur l’Île Maurice qui, le 22 août 2008, n’hésitait pas à demander des financements extérieurs pour qu’il puisse quitter son job et exercer à plein temps son rôle de "travailleur spirituel" (sic), à raison de 50 000 US$ par an.
Pour en savoir plus, lire 4d-Don
Les abhyasis africains n’ont peut-être pas tort de rester vigilants puisqu’il existe parfois des dérives, et ce qui est vrai pour l’Afrique l’est peut-être aussi ailleurs.
La Mission de Chari est sans cesse questionnée sur l’argent et les peurs. Est-ce bien surprenant ?
Elodie
A propos de la Mission en Afrique (Echos d’Afrique du 1er octobre 2010)
Cette mise au point nous a paru indispensable car nous nous sommes rendu compte à plusieurs reprises que dans le contexte actuel, en dépit des informations fournies par les précepteurs, beaucoup de malentendus subsistent en ce qui concerne les attentes que nos frères et soeurs de la Région ont vis-à-vis du Sahaj-Marg et de la Mission. Pour vérifier l’actualité de ces attentes, nous avons demandé à des précepteurs à Abidjan, Brazzaville et Douala de nous envoyer la liste des questions récurrentes posées par les frères et soeurs sur le fonctionnement de la Mission et ce que les abhyasis peuvent en ‘attendre’.
Les questions posées, confirment les constats faits auparavant et soulignent que ces attentes sont généralement en déphasage avec les objectifs de notre Mission et son mode de fonctionnement. Une série d’articles est préparée, qui se veut une discussion ouverte destinée à dissiper ce déficit d’informations. Elle aura deux parties: une première partie introductive constituée par le présent article et une deuxième partie qui sera publiée dans le prochain numéro, portant essentiellement sur les questions posées par nos frères et soeurs. Cette réflexion suscitée par nos frères des centres, nous a semblé nécessaire, car ce déficit d’information handicape sérieusement le fonctionnement et l’évolution de certains de nos centres.
L’adhésion à une voie spirituelle
Lorsqu’il décide de rejoindre une voie spirituelle, l’abhyasi en Afrique reste généralement porteur des doutes et des peurs développés dans son milieu familial, communautaire et professionnel, qu’il manifeste de différentes manières. Au niveau verbal, les peurs et les rumeurs ressortent dans des discussions et différentes questions posées lors des séances questions réponses, ou des visites des centres. Il se fait aussi, souvent, l’écho de rumeurs sur les finances de la Mission. La récurrence des questions indique que les explications données n’ont pas encore suffi à dissiper les rumeurs et les idées erronées.
Il nous a donc semblé utile d’aborder ces deux aspects- celui de la peur, et celui des finances de la Mission – exprimés dans des attentes qui prennent racine dans le contexte de sociétés africaines modernes déstructurées, ou la peur est instrumentalisée et l’argent considéré comme le vecteur de toutes les organisations: mondaines et spirituelles.
La peur
L’Africain d'aujourd'hui n'est plus nécessairement le membre d'un groupe partageant les mêmes croyances et systèmes de valeurs. Les systèmes sociaux en vigueur ont perdu leur caractère d’intégration des principales dimensions matérielle, sociale, spirituelle, législative, etc. Ainsi l'individu dans les sociétés modernes est en proie à toutes sortes de bouleversements de groupes ayant perdu la plupart de leurs valeurs et mécanismes intégrés de régulation. Les mécanismes de sauvegarde qui étaient censés empêcher un individu d’user des compétences collectives, religieuses ou occultes à des fins égoïstes ont été détruits. Les mécanismes d’entraide, de solidarité et de participation individuelle volontaire à tout projet collectif qu’il soit profane, religieux ou initiatique se sont effrités. Alors que le groupe était autrefois une institution de protection, les groupes modernes d'aujourd'hui sont des expressions d'égoïsme, de pouvoirs égotistes, de peurs, d'intimidation, de concurrence féroce, de démocratie illusoire et inutile, et d'encouragement à trouver dans les temples charismatiques ou ailleurs des solutions matérielles à ses problèmes.
La peur est la conséquence la plus grave de la désintégration d’un système traditionnel qui fut holistique. Le sens du respect des principes religieux, de la loi et des règles communautaires était enseigné et inculqué par des méthodes diverses: éducation des enfants, représentations théâtrales, rites de passage, initiation, poèmes, contes et légendes du soir, chansons visant à émerveiller ou effrayer. La vérité, le but ou les principes sous-jacents aux méthodes utilisées n’étaient révélés qu’à des personnes initiées ou à certains groupes spécifiques de personnes. Ce qui a survécu à l'effondrement du système traditionnel, c'est la peur. Pour faire respecter certaines règles, la référence aux ancêtres ou aux esprits était également invoquée. Cela aussi s'est transformé en peur - peur du mauvais oeil, de la malédiction, des esprits et des morts - face auxquels toutes sortes de solutions sont mises en oeuvre. Ces solutions consistent à consulter des féticheurs, des marabouts et des magiciens, et à rejoindre des mouvements religieux, ésotériques et spirituels à des fins de protection spirituelle.
La prolifération actuelle et l’engouement pour les groupes pentecôtistes et évangéliques dans la plupart des pays d'Afrique sub-saharienne découlent aussi de ce qui précède. L'expansion est particulièrement manifeste dans les villes urbaines, où la clientèle de ces groupes est faite d’hommes et de femmes de toutes les couches sociales. On dit pouvoir y délivrer des forces du mal et démoniaques et prodiguer des conseils. L’évangile de la prospérité y est décliné en promesses de succès familiaux et professionnels rapides, de guérisons miraculeuses et de prospérité matérielle pour lesquelles des croisades de miracles sont organisées.
L’argent
C'est le contexte dans lequel on peut se trouver en Afrique tout en luttant pour sa propre évolution spirituelle. L’appel vers cette évolution spirituelle peut être facilement parasité par des bruits qui à première vue retentissent comme des urgences qu’il faut satisfaire: protection contre le mauvais oeil et amélioration de ces conditions matérielles de vie, grâce à l’adhésion à des mouvements permettant d’y parvenir. Cela est vrai là où la Mission a des centres: à Abidjan, Douala et Bafoussam, et ailleurs. Puisque, ailleurs, dans les assemblées de délivrance, la peur côtoie l’argent, d’aucuns pensent que la Mission aussi, pour propager ses enseignements, est structurée autour de l’argent.
Les idées erronées qui circulent à ce propos, sont légion, parmi lesquelles:
• La Mission a de l’argent. Il n’y a donc qu’à demander pour avoir les fonds nécessaires à faire fonctionner les centres, au lieu d’inviter les abhyasis à le faire;
• Les précepteurs disent qu’ils sont bénévoles, alors qu’en fait ils sont payés, ou du moins ils reçoivent de l’argent de la Mission.
Il est pourtant essentiel, pour notre développement spirituel et aussi pour le développement de la Mission en Afrique, que les abhyasis soient suffisamment mûrs et responsables pour comprendre clairement un certain nombre de faits. Il est indispensable qu’ils comprennent quelle est la spécificité de notre voie, que ce n’est pas par stratégie que notre enseignement est gratuit, que cela n’est pas un piège comme le pensent certains - destiné à les attirer. Il est aisé dans un contexte général de perte de valeurs et de suspicion que les explications données ne suffisent pas. Dans ce contexte, il est également aisé pour ceux qui cherchent des prétextes faciles de s’abriter derrière ces excuses pour ne pas participer à la vie des centres.
Dans les centres où des locaux sont loués, comme à Abidjan, Douala et Bafoussam, les centres-en-charge et autres précepteurs s’évertuent en vain, régulièrement, à inviter les frères et soeurs à contribuer financièrement pour la location et le fonctionnement des centres. Les invitations à contribuer sous forme de volontariat, n’ont pas plus d’échos. Ce sont toujours les mêmes personnes, une poignée, qui contribuent régulièrement, mettant sur leur tête une charge financière qui serait plus légère si elle était partagée par plusieurs. Certains abhyasis demandent de l’argent aux précepteurs pour payer leur transport jusqu’au centre. Il faut souligner dans ces cas, que ce n’est pas le manque de moyens qui justifie ces demandes, mais pour la plupart, la conviction que les précepteurs reçoivent de l’argent. Certains posent cela comme une condition pour qu’ils participent régulièrement aux activités spirituelles, un peu comme si on devait acheter leur participation.
Dans les cas évoqués ici, ce n’est pas la modestie des moyens qui explique ces demandes. En effet, ces mêmes frères et soeurs sont prêts à dépenser davantage pour des activités auxquelles ils tiennent. Un frère peut dire avoir du mal à trouver 1000 FCFA (environ 2 dollars) pour payer son transport, mais il ne rechignera pas et il fera au contraire tout pour trouver une somme 10 fois plus élevée, soit 10000FCFA (environ 20 dollars), pour aller voir le match de son équipe de football favorite. De même, un frère peut estimer qu’il n’a pas les moyens de donner sa cotisation mensuelle de 2000 FCFA (4 dollars) pour les activités de son centre. Pourtant le même frère n’hésitera pas à sortir 150000FCFA (300 dollars) ou plus et les donner à un marabout censé régler ses problèmes. Nous voyons donc que ce n’est pas toujours la pauvreté, ou le manque de moyens de certains de nos frères et soeurs qui expliquent leur attentisme et leur manque d’implication. Car dans le même temps, on constate que des abhyasis moins favorisés matériellement font tout pour contribuer et pour s’impliquer activement. Ces attitudes désinvoltes montrent plutôt que pour ces frères et soeurs, la pratique spirituelle telle que proposée dans notre voie ne constitue pas une véritable priorité.
La Mission
Il convient de rappeler que la Mission est une organisation sans but lucratif constituée comme telle, en Inde, en 1945, dont les centres dans les différents pays du monde sont également enregistrés officiellement sous des statuts équivalents conformes à la loi de ces pays. Partout où la Mission est officiellement reconnue, un Conseil d’Administration est constitué dont les membres sont élus pour une durée limitée, généralement trois ans. Les fonctions d'administrateur de la Mission, dans quelque association que ce soit, sont bénévoles. Exclusivement bénévoles. Les intéressés ne perçoivent ni rémunération, ni défraiement de frais encourus dans l’exercice de leurs fonctions.
Les personnes qui désirent servir le Maître en tant que précepteurs se portent volontaires pour servir. Les précepteurs ne reçoivent pas de compensation financière pour leurs services. Ils ne bénéficient, de la part de la Mission, d’aucun avantage matériel ou financier, de quelque nature que ce soit.
Les sources de revenus de la Mission, que ce soit au niveau central, en Inde, ou dans un centre d’un pays sont constituées des cotisations des membres, selon des modalités et des montants fixés par le Conseil d’Administration, et des dons accordés par les membres selon leur seul bon vouloir. Car, en vertu de son statut, la Mission ne demande, n’exige, ni ne reçoit aucun paiement en contrepartie des services spirituels accordés par le Maître, aux membres de la Mission, qu’ils s’agissent des services visibles et invisibles directs fournis par le Maitre, ou de ceux relayés par les précepteurs et autres responsables locaux de la Mission.
Les fonds collectés par la Mission, dans les centres où des cotisations sont effectivement perçues et où des dons sont reçus, sont employés dans leur totalité à la réalisation des buts spirituels de la Mission et ne sont en aucun cas investis dans des affaires en vue de gains monétaires ou matériels. A ce jour, en Afrique Francophone, aucun centre n’a réussi à engranger le minimum de cotisations requis pour assurer la location régulière d’une salle de méditation, encore moins, pour acquérir ou construire un centre digne de ce nom. La location des salles de méditation à Abidjan, Douala et Bafoussam, pour ne citer que ces trois exemples, repose presque entièrement sur les donations volontaires d’une poignée de membres. C’est dire que, si les conditions actuelles de souscotisation et de rareté des donations locales persistaient, en l’absence de ces donations exceptionnelles, ces trois centres seraient privés de salles de méditation.
De même que dans les centres en Inde, de nombreux ashrams sont construits sur des donations faites à titre généreux par des membres bienfaiteurs, de même, en Afrique, toutes proportions démographiques et financières gardées, il est tout à fait possible que les abhyasis se donnent des moyens à la mesure de leur nombre et de leurs capacités financières pour faire face aux besoins matériels essentiels des centres. Encore faut-il qu’ils le veuillent en associant à leur engagement spirituel, un engagement matériel également volontaire, soutenu et régulier. C’est à cette condition qu’ils pourront créer et maintenir les conditions matérielles permettant d’abriter les activités spirituelles nécessaires à leur évolution spirituelle.
JN-MMK
10 commentaires:
Il y a effectivement un MALENTENDU très lourd entre les objectifs de la sri ram chandra mission et les gens s’ils attendent d’être payé par le précepteur pour venir méditer. Le maître a besoin de ses disciples : le monde à l’envers, ou juste retour des choses ?
L’abyasi africain est porteur des doutes, des peurs et des rumeurs de son milieu. Aujourd’hui, le groupe familial n’est plus une institution de protection, les systèmes sociaux ont perdu leur caractère d’intégration. Les groupes modernes sont l’expression de l’égoïsme, d’une concurrence féroce etc. Un encouragement à trouver des solutions à ses problèmes dans les temples charismatiques où prolifèrent les groupes pentecotistes et évangéliques…
C’est en gros le message délivré sur les peurs africaines, mais on pourrait faire le même sur l’ensemble de la planête, ça ne changerait rien. Pertes de valeurs, montée des individualismes, concurrence et matérialisme dus à la mondialisation (alexis a écrit un truc sur ça). Et donc recherche par l’individu d’un réenchantement du monde auprès des nouveaux mouvments religieux (néologisme pour ne plus dire sectes), au lieu des institutions religieuses traditionnelles en crise. Ca a déjà été abondamment décrit par les sociologues des religions. La sri ramachandra mission surfe à fond sur cette vague.
Spécificité africaine, visiblement les groupes protestants ont plus de succès en afrique que les mouvements néohindouistes, ils frappent plus juste que la sri ram. Le constat est probablement inverse en France.
@ Claude & Elodie,
Bien vu ! La compensation financière du précepteur mauricien géniale…
J’ajouterai bien que l’enseignement gratuit nécessite de payer une cotisation annuelle si l’on veut devenir membre de l’association, condition nécessaire pour avoir de l’information sur ses comptes. Il faut aussi payer une carte d’identité internationale spécifique à la SRCM si l’on veut assister aux célébrations en Inde. Dans le Sahaj Marg, la gratuité ne dure pas longtemps…
Le cas récent des cotisations françaises est tout aussi représentatif des limites de la gratuité, mais surtout des limites de la démocratie interne à la Mission. Chari a proposé le doublement de la cotisation annuelle de 75 à 150 EUROS (de 50 000 à 100 000 F CFA). Le Conseil d’administration n’a pas eu d’autre choix que de l’accepter. Les adeptes ont du payer…
Et encore sur la démocratie interne : lorsqu’on vous dit que les membres du Conseil d’administration sont élus pour une durée limitée, c’est vrai pour la plupart d’entre eux (les locaux), mais il y a aussi des étrangers qui sont élus d’office, et une exception majeure : Chari qui n’est pas élu mais investi d’office à la présidence et pour une durée illimitée.
Enfin, les dons ! Demandez vous donc où ils vont, c’est dans les Fondations SMSF, mais en voyez vous les comptes ? Avez-vous droit à participer aux choix d’investissements ? A l’inverse, votre association locale veut dépenser ou investir, il vous faudra l’aval de Chari ou de son staff, budgétisé au moins six mois à l’avance. Chers africains, la fondation de la SRCM la plus proche de chez vous est à Dubaï ! Un symbole ?
Quant à vos achats de livres, c’est le Spiritual Hierarchy Publication Trust qui gère. En avez-vous les comptes ?
LéA..
Je suis d'accord....
Sur mon blog Anglais,
http://4d-don.blogspot.com/2010/11/fear-and-money-at-sahaj-marg-tm.html
j'ai continué:
"... et puis? Qui a-t-il de nouveau?"
Ce (cet "enchantement") que les nouveaux convertis ne trouvent pas (ou plus) chez les "religions" traditionnelles, qui sont en crises, ils(elles) ne trouveront pas necessairement chez les "nouvelles religions" ...
Les approches et les rituels sont différents mais c'est "la même chose" ... le produit est le même. Il faut avoir LA FOI et OBÉIR les soit-disant représentants du divin, même ceux et celles qui s'appointent eux-mêmes, si on veut être sauvé(e)s ou libéré(e)s. Et ensuite, il faut acheter leurs PRODUITS matériaux (livres, photos, etc..)
Le Pentecotistes et les évangelistes (Chrétiens) excitent les gens dans leur services (charismatiques). Ils créent de l'énergie avec les discours et la musique, comme les vedettes de la chanson, et ils appellent ça: le "Saint Esprit".
Au Sahaj Marg, ils re-distribuent l'energie du groupe en se servant de l'autorité du Maitre ou de ses prêtres, (les précepteurs). Dans tous ça, il n'y a pas plus de Divin qu'ailleurs (dans les champs, les montagnes, sur la mer, etc...)
Si l'imagination d'une lumière dans le coeur donnerait plus de Divin alors, dans la vraie lumière du soleil, il y aurait aussi plus de Divin... Nous savons que cette hypothèse est ridicule ...
Les Africains, commes les occidentaux, vont devenir plus incrédules et vont demander des 'preuves' ou la VÉRITÉ de ceux qui prétendent vendre le SALUT sur la terre ou de "l'autre coté"... pas des fantaisies et des contes de fées ... des contes de magiciens et de "marabouts"...
Don..
Si j'ai bien tout compris, les cotises vont aux associations nationales mais les dons vont aux fondations et les bénéfices sur les ventes de livres comme whispers vont à la spiritual hierarchy machin chose. l'abyasi moyen n'est tenu au courant que des comptes des assoces, pas des fondations et de l'autre trust pour les livres. C'est bien ça ?
@ Anonyme
T'as tout bien compris ! C'est parfaitement résumé.
Les SRCM nationales gèrent des clopinettes pendant que les fonds sont stockés et/ou investis à partir des SMSF et SHPT sans que les abhyasis aient leur mot à dire
Don vient d'écrire un commentaire sur le message précédent:
Chari, dans son discours de Oct. 2010 aux préfets, pointe (avec trois pointant doigts vers lui-même) un doigt vers le Pape Catholique, qui apparamment a offert une prière spéciale pour les pauvres qui sont atteints du SIDA ... Chari appele ça de la "dégradation morale" (moral degredation) ... parce que le Pape n'a pas n'offert de prières pour ceux qui sont atteint d'autres maladies (à cet instant particulier) ...
Et le Sahaj Marg(tm) eux, ils prient pour la Paix afin de s'enrober du drapeaux de l'ONU et avoir un peu de crédibilité auprès des gens qui ne les connaisent pas ... tout en declarant la guerre sur leurs "ancients precepteurs et prefets" qui ne voulaient pas servir Chari ...
Et la "prière spéciale" pour la paix, tout en obliant les inondations, les tremblements de terre, les feux, etc... etc..., pour eux, c'est un signe de "sainteté"... ou de SPIRITUALIÉ!!
j'ai vu que l'ONU a un "high commissioner" pour les droits humaines, elle s'appele Navanethem Pillay et elle récemment a publié un discours dans le Washington Post sur `homophobia, the violence of intolerance'. (voir ici: http://www.un.org/ecosocdev/geninfo/afrec/newrels/homophobia.html
là, elle dit que il est une responsabilité claire des figures authoratives de lutter contre la discrimination des gens homosexuels:
"But as important as decriminalization is, it is only a first step. We know from experience in those countries that have already removed criminal sanctions that greater, concerted efforts are needed to counter discrimination and homophobia, including both legislative and educational initiatives. Here again, we all have a role to play, particularly those in positions of authority and influence — including politicians, community leaders, teachers and journalists.
Sadly, too often those who should be exercising restraint or using their influence to promote tolerance do just the opposite, reinforcing popular prejudice."
moi je ne comprends pas comment dans les ashrams -par exemple a Vrads Sande- ils veulent fêter le jour des droits humaines (de l'ONU) quand leur maître dit dans son discours de 12 octobre (comme Don a indiqué):
"...People like Bill Gates, he is willing to give billions, for AIDS. Even the pope, when Babuji Maharaj and I were [unintelligible] some years ago, said a special prayer for AIDS sufferers. This shows our moral degradation, you see. They don't want the tuberculotic patients, paralytic patients, heart patients..., the idea being that these people are rich enough to afford their own cure.
THAT is moral degradation, when a pope says [Chari chuckles] a special prayer [chuckles again].
So you see, it is from below to the top or the other way down...when churches condone same-sex marriages, perform same-sex marriages. Soon a day will come when perhaps in ... or ... [unintelligible place names] you'll find a man marrying a cow."
(extrait de discours de 12 Octobre 2010 de Parthasarathi Rajagopalachari, a trouver ici: http://www.sahajmarg.org/audio/talks/oct-12-2010-chennai, audio en anglais)
il vaudrait mieux écouter l'archéveque ancien Desmond Tutu qui disait:
“Whenever one group of human beings is treated as inferior to another, hatred and intolerance will triumph”.
Don vient d'écrire un commentaire sur le message précédent:
Chari, dans son discours de Oct. 2010 aux préfets, pointe (avec trois pointant doigts vers lui-même) un doigt vers le Pape Catholique, qui apparamment a offert une prière spéciale pour les pauvres qui sont atteints du SIDA ... Chari appele ça de la "dégradation morale" (moral degredation) ... parce que le Pape n'a pas n'offert de prières pour ceux qui sont atteint d'autres maladies (à cet instant particulier) ...
Et le Sahaj Marg(tm) eux, ils prient pour la Paix afin de s'enrober du drapeaux de l'ONU et avoir un peu de crédibilité auprès des gens qui ne les connaisent pas ... tout en declarant la guerre sur leurs "ancients precepteurs et prefets" qui ne voulaient pas servir Chari ...
Et la "prière spéciale" pour la paix, tout en obliant les inondations, les tremblements de terre, les feux, etc... etc..., pour eux, c'est un signe de "sainteté"... ou de SPIRITUALIÉ!!
j'ai vu que l'ONU a un "high commissioner" pour les droits humaines, elle s'appele Navanethem Pillay et elle récemment a publié un discours dans le Washington Post sur `homophobia, the violence of intolerance'. (voir ici: http://www.un.org/ecosocdev/geninfo/afrec/newrels/homophobia.html
(a continuer dans le prochaine commentaire).
là, elle dit que il est une responsabilité claire des figures authoratives de lutter contre la discrimination des gens homosexuels:
"But as important as decriminalization is, it is only a first step. We know from experience in those countries that have already removed criminal sanctions that greater, concerted efforts are needed to counter discrimination and homophobia, including both legislative and educational initiatives. Here again, we all have a role to play, particularly those in positions of authority and influence — including politicians, community leaders, teachers and journalists.
Sadly, too often those who should be exercising restraint or using their influence to promote tolerance do just the opposite, reinforcing popular prejudice."
moi je ne comprends pas comment dans les ashrams -par exemple a Vrads Sande- ils veulent fêter le jour des droits humaines (de l'ONU) quand leur maître dit dans son discours de 12 octobre (comme Don a indiqué):
"...People like Bill Gates, he is willing to give billions, for AIDS. Even the pope, when Babuji Maharaj and I were [unintelligible] some years ago, said a special prayer for AIDS sufferers. This shows our moral degradation, you see. They don't want the tuberculotic patients, paralytic patients, heart patients..., the idea being that these people are rich enough to afford their own cure.
THAT is moral degradation, when a pope says [Chari chuckles] a special prayer [chuckles again].
So you see, it is from below to the top or the other way down...when churches condone same-sex marriages, perform same-sex marriages. Soon a day will come when perhaps in ... or ... [unintelligible place names] you'll find a man marrying a cow."
(extrait de discours de 12 Octobre 2010 de Parthasarathi Rajagopalachari, a trouver ici: http://www.sahajmarg.org/audio/talks/oct-12-2010-chennai, audio en anglais)
il vaudrait mieux écouter l'archéveque ancien Desmond Tutu qui disait:
“Whenever one group of human beings is treated as inferior to another, hatred and intolerance will triumph”.
là, elle dit que il est une responsabilité claire des figures authoratives de lutter contre la discrimination des gens homosexuels:
"But as important as decriminalization is, it is only a first step. We know from experience in those countries that have already removed criminal sanctions that greater, concerted efforts are needed to counter discrimination and homophobia, including both legislative and educational initiatives. Here again, we all have a role to play, particularly those in positions of authority and influence — including politicians, community leaders, teachers and journalists.
Sadly, too often those who should be exercising restraint or using their influence to promote tolerance do just the opposite, reinforcing popular prejudice."
moi je ne comprends pas comment dans les ashrams -par exemple a Vrads Sande- ils veulent fêter le jour des droits humaines (de l'ONU) quand leur maître dit dans son discours de 12 octobre (comme Don a indiqué):
(a continuer dans le prochain commentaire)
"...People like Bill Gates, he is willing to give billions, for AIDS. Even the pope, when Babuji Maharaj and I were [unintelligible] some years ago, said a special prayer for AIDS sufferers. This shows our moral degradation, you see. They don't want the tuberculotic patients, paralytic patients, heart patients..., the idea being that these people are rich enough to afford their own cure.
THAT is moral degradation, when a pope says [Chari chuckles] a special prayer [chuckles again].
So you see, it is from below to the top or the other way down...when churches condone same-sex marriages, perform same-sex marriages. Soon a day will come when perhaps in ... or ... [unintelligible place names] you'll find a man marrying a cow."
(extrait de discours de 12 Octobre 2010 de Parthasarathi Rajagopalachari, a trouver ici: http://www.sahajmarg.org/audio/talks/oct-12-2010-chennai, audio en anglais)
il vaudrait mieux écouter l'archevêque ancien Desmond Tutu qui disait:
“Whenever one group of human beings is treated as inferior to another, hatred and intolerance will triumph”.
Enregistrer un commentaire