Il n'y a pas que la SRCM qui profite de son statut d'ONG associée au DPI. Voici ce qu'en dit le tout nouveau tout chaud rapport de la Miviludes, Mission interministérielle française de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.
Extrait du rapport 2008 de la Miviludes (pp 53-54) in Stratégies d’influence à l’international en 2008 : l’exemple des agissements de la mouvance sectaire à l’ONU
Amalgame, confusion entretenue et effets d’annonce
Le système onusien est d’une grande complexité pour le grand public qui n’en retient guère que le rôle – la promotion d’idéaux comme la paix dans le monde, le développement et le respect des droits de l’Homme – ainsi qu’un logo aisément identifiable. Toute référence à l’ONU est un gage de respectabilité et certains mouvements n’hésitent pas en user, voire pour certains, à en abuser.
Il en est ainsi de la revendication du « statut consultatif » comportant lui-même plusieurs catégories qui « hiérarchisent » les ONG affiliées. Ce statut ne doit pas être confondu avec « l’association d’une OING avec le Département de l’information des Nations unies », qui permet seulement d’accéder aux locaux de l’ONU, de recevoir des informations mais en aucun cas de participer aux conférences.
À ce titre, l’exemple de Friends of United Nations cité dans le rapport 2006, une OING connue pour avoir participé à des actions en France aux côtés de la scientologie, est instructif. Sur son site Internet, cette organisation qui affiche un logo dont le visuel plagie sans complexe celui de l’ONU, se présente, à juste titre, comme « associée au département de l’information publique des Nations unies » (DPI). Cela peut ainsi laisser croire qu’elle bénéficie du prestigieux statut consultatif et qu’elle est incorporée au système des Nations unies alors que la simple association au DPI ne le lui permet nullement. Mais qui est capable de faire la différence, à part les spécialistes de ces questions ? Les lobbies sectaires le savent et ils jouent sans scrupule de cette complexité.
Extrait du rapport 2008 de la Miviludes (pp 53-54) in Stratégies d’influence à l’international en 2008 : l’exemple des agissements de la mouvance sectaire à l’ONU
Amalgame, confusion entretenue et effets d’annonce
Le système onusien est d’une grande complexité pour le grand public qui n’en retient guère que le rôle – la promotion d’idéaux comme la paix dans le monde, le développement et le respect des droits de l’Homme – ainsi qu’un logo aisément identifiable. Toute référence à l’ONU est un gage de respectabilité et certains mouvements n’hésitent pas en user, voire pour certains, à en abuser.
Il en est ainsi de la revendication du « statut consultatif » comportant lui-même plusieurs catégories qui « hiérarchisent » les ONG affiliées. Ce statut ne doit pas être confondu avec « l’association d’une OING avec le Département de l’information des Nations unies », qui permet seulement d’accéder aux locaux de l’ONU, de recevoir des informations mais en aucun cas de participer aux conférences.
À ce titre, l’exemple de Friends of United Nations cité dans le rapport 2006, une OING connue pour avoir participé à des actions en France aux côtés de la scientologie, est instructif. Sur son site Internet, cette organisation qui affiche un logo dont le visuel plagie sans complexe celui de l’ONU, se présente, à juste titre, comme « associée au département de l’information publique des Nations unies » (DPI). Cela peut ainsi laisser croire qu’elle bénéficie du prestigieux statut consultatif et qu’elle est incorporée au système des Nations unies alors que la simple association au DPI ne le lui permet nullement. Mais qui est capable de faire la différence, à part les spécialistes de ces questions ? Les lobbies sectaires le savent et ils jouent sans scrupule de cette complexité.
Alexis
Lien vers le Rapport de la Miviludes :
1 commentaire:
Narayana fait sa pubJe ne croyais pas si bien dire lorsque je dénonçais les tentatives de récupération des "rivaux" de Chari, quand ils faisaient leur publicité sur le web.
Je viens de découvrir le website auto promotionnel de Sri KC Narayana, http://kcnarayana.org/ créé le 23 juin 2008. Après l'ISRC, la fondation Imperience, Seva Samsthan et un website sur son père le Docteur KC Varadachari, Narayana en rajoute une sacrée belle couche avec son propre website.
On y apprend que Sri Karumbur Chakravarthy Narayana est né le 11 juin 1939, troisième enfant de Smt Rukmani et du Dr. KC Varadachari, qu'il a rencontré Babuji chez lui pour la première fois en 1955 et qu'il a été introduit au Sahaj Marg en décembre 1956, à l'âge de 17 ans. Il n'hésite pas à citer les propos louangeurs de Babuji à son égard, preuves à l'appui (scan des courriers de Babuji). On apprend tout aussi de sa carrière et de sa famille, marié en 1965, album photo en prime de ses 3 fils et de leurs familles.
Des fois qu'on oublie de l'encenser, il n'hésite pas non plus à nous lister ses qualités : "Sri. K.C. Narayana is blessed with an incisive intellect, sharp memory, and crystal clear clarity of understanding, decisive thinking, and empathetic understanding of human problems and in him one finds a blend of analytical and synthetic approach to life depending on the context, situation and purpose. These qualities are natural in his personality and were discernable from his childhood days onwards, which he sharpened further through his spiritual sadhana, iron will and determination with a goal to achieve perfection in whatever he does."
Bref, tous les ingrédients de la personnalisation de la spiritualité qu'il prône au travers de l'ISRC sont ainsi en place, sans qu'il n'ait répondu aux multiples questions que nous lui avions posées.
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