La Shri Ram Chandra Mission n'est pas la seule organisation à proposer des méthodes de méditation. La transmission dont elle est si fière se traduit souvent par un asservissement qui fait perdre tout repère et isole inéluctablement l'individu de son environnement.
La Shri Ram Chandra Mission a été classée comme secte dans un rapport parlementaire français. Avant d'adhérer, informez vous !

439 articles – 3449 commentaires – Dernier ajout le 9/09/2017

“Take criticism seriously, without anger or sadness. Use it for correcting yourself, and welcome it.”
Kamlesh Patel (1/04/2015)

17 janvier 2009

Les religions à l'épreuve de la mondialisation

On m'a donné copie de ce texte sur les religions paru dans un grand journal français. Des rapprochements entre religions et spiritualité me sautent aux yeux. Il existe aussi des analogies entre les caractéristiques des fondamentalismes mises en évidence par Olivier Roy et le Sahaj Marg ou la Shri Ram Chandra Mission.

Elodie


Olivier Roy, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de l'islam et du fait religieux, "L'Islam mondialisé" (Seuil, 2002) - Propos recueillis par Stéphanie Le Bars - Article paru dans l'édition du 21.12.08
http://lemonde.fr/organisations-internationales/article/2008/12/20/les-religions-a-l-epreuve-de-la-mondialisation_1133474_3220.html

Les religions à l'épreuve de la mondialisation
LE MONDE 20.12.08 14h10 • Mis à jour le 21.12.08 20h39

Entretien avec Olivier Roy, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de l'islam et du fait religieux, "L'Islam mondialisé". Internet et les télévisions satellitaires ont peu à peu distendu les liens traditionnels entre les religions et leurs territoires d'origine. Le catholicisme et l'orthodoxie en souffrent. Le protestantisme et le salafisme en profitent. Quant au retour du religieux, il est à relativiser.

En dépit de leur ancrage traditionnel dans des cultures et des territoires, les religions semblent ne pas échapper aux effets de la mondialisation. Dans votre dernier ouvrage, La Sainte Ignorance, le temps de la religion sans culture (Seuil, 276 p., 19 euros), vous expliquez que la globalisation s'est emparée du religieux, provoquant ou accompagnant des mutations inédites dans ce domaine. De quelles transformations s'agit-il ?La mondialisation a créé un marché du religieux. Aujourd'hui, les produits religieux circulent et les religions ne s'arrêtent plus aux frontières. Résultat : alors que traditionnellement les religions se sont connectées aux cultures, voire ont créé du culturel, elles se détachent de leurs territoires et de leur culture d'origine.
On pourrait penser que ce phénomène est lié aux déplacements de population, mais seuls 3 % de la population mondiale bougent. Cette mobilité des marqueurs religieux n'est donc pas une conséquence de l'immigration. Elle se produit aussi sur place, grâce à des contacts directs par Internet. De manière inédite, on a donc des conversions massives et individuelles dans toutes les religions ; une nouveauté par rapport aux conversions collectives traditionnelles, qu'elles aient été libres ou contraintes
Mais, pour qu'un produit soit accessible partout et au plus grand nombre, il faut qu'il soit standardisé. S'il est trop identifié à une culture donnée, il ne se vendra pas en dehors de cette culture. D'où le phénomène de déculturation. La connexion entre marqueur culturel et marqueur religieux devient flottante, instable. Le lien traditionnel entre une religion et une culture s'efface : un Algérien n'est plus forcément musulman, un Russe orthodoxe, un Polonais catholique. Un musulman du Maghreb peut avoir accès à une prédication évangélique protestante sans contact physique avec un pasteur au coin de sa rue. Une étude réalisée au Maroc a d'ailleurs montré que 30 % des gens qui se sont convertis au protestantisme l'ont fait grâce aux prédications d'une chaîne de télévision évangélique diffusant en arabe. Autre exemple : le marqueur islamique "hallal" (licite) se pose aujourd'hui sur des marqueurs culturels qui ne sont pas connectés à sa culture d'origine ; d'où l'apparition des hamburgers ou des sushis hallal.
Dans ce contexte, certaines religions s'en tirent-elles mieux que d'autres ?Les religions très territorialisées n'arrivent pas à se globaliser, à s'exporter ; c'est le cas de l'orthodoxie russe, par exemple, qui est connectée à une culture, à une nation. Dans une certaine mesure, c'est aussi le cas de l'Eglise catholique, qui a eu le souci de se territorialiser (culte de saints locaux) et de s'inscrire au coeur des cultures concrètes. Les chrétiens d'Orient sont en crise car leurs Eglises reposent sur un communautarisme de type ethnique, alors qu'on a, sur ces mêmes terres musulmanes, le développement d'un protestantisme évangélique et donc l'apparition de nouveaux chrétiens d'Orient.
Dans le christianisme, ce sont toutes les formes d'évangélisme qui s'adaptent le mieux à cette nouvelle réalité ; le pentecôtisme en étant le produit le plus pur. Dans l'islam, c'est le cas du salafisme. Les protestants et les salafistes sont très à l'aise dans la déterritorialisation car le lieu de culte n'y a pas d'importance. Pour les protestants, ce qui prime, c'est "l'esprit saint" qui, par définition, souffle où il veut.
De son côté, l'Eglise catholique, qui prend la crise de plein fouet, tente de la contrer : le pape parle de plus en plus de culture et de moins en moins d'avortement. Il rappelle régulièrement que le christianisme s'est formaté dans l'hellénisme, que les racines de l'Europe sont chrétiennes... Mais il est confronté à une contradiction : comment dire à la fois que la culture européenne a perdu Dieu et qu'elle est chrétienne ? Et comment défendre au niveau universel un catholicisme associé à la culture occidentale, à l'heure où le catholicisme bascule au Sud ?
Par ailleurs, faute de territoire, la notion de communauté de foi prend une grande importance : aujourd'hui, on est dans la communauté ou on est en dehors. Il y a de moins en moins de valeurs communes entre croyants et incroyants, comme le montrent les débats sur la bioéthique. Tout l'espace de l'entre-deux disparaît : le religieux doit être explicite et l'adhésion complète. D'où le développement dans les fondamentalismes contemporains des procédures "d'excommunication".
Est-ce un "retour du religieux" ?Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un retour ; les religions qui marchent sont des formes récentes. Dans l'islam, le salafisme vient du wahhabisme de la fin du XVIIIe siècle, dans les christianismes, l'évangélisme vient des mouvements de réveil du XVIIIe, et dans le judaïsme, hassidisme et harédisme sont issus du mouvement de revivalisme du XVIIIe. Les fondamentalismes prétendent souvent revenir aux premiers temps de la révélation, mais en fait leurs origines sont récentes ! A mon sens, on assiste à une mutation. Il s'agit davantage d'une reformulation du religieux qu'à un retour à des pratiques ancestrales délaissées pendant la parenthèse de la sécularisation.
Retour voudrait aussi dire que des gens qui ont cessé d'être croyants redeviennent croyants. C'est vrai pour les born again ; mais d'une manière générale, y a-t-il une augmentation de la pratique ?Ce n'est pas sûr. On a sans aucun doute une visibilité, voire une plus grande exhibition, du religieux. Mais on constate aussi que plus les jeunes catholiques vont aux Journées mondiales de la jeunesse, moins ils s'inscrivent dans les séminaires. Là, on est face au déclin du religieux institutionnel. Je ne vois pas dans l'exhibition des signes religieux une force montante. Vouloir se montrer est plutôt une conséquence de l'intériorisation du fait minoritaire. Une nouvelle perception qui explique aussi en partie la multiplication des procès pour "blasphème" ou diffamation.
Déculturation, déterritorialisation : ces nouvelles réalités s'accommodent-elles du clash des civilisations ?Elles discréditent la théorie du choc des civilisations, que l'on appelle aussi choc des cultures ou choc des religions, ce qui suppose d'ailleurs une égalité entre les trois notions. Cette théorie part de l'idée que toute culture est fondée sur une religion et que toute religion est incarnée dans une culture. Or le contexte actuel va à l'encontre de ceux qui pensent que l'on ne peut pas dissocier culture occidentale et christianisme, et que donc les autres religions ne rentrent pas dans le moule. La mondialisation est bien le moule commun.
Pour les partisans de cette théorie, le fondamentalisme serait une réaction identitaire culturelle ; le salafisme serait l'expression d'un islam dépassé par l'occidentalisation. Pour moi, c'est le contraire : les fondamentalismes sont la conséquence d'une crise de la culture et non pas l'expression d'une culture.
Justement, quels rapports les fondamentalistes, qui dans toutes les religions ont le vent en poupe, entretiennent-ils avec la culture ?Les fondamentalismes sont ceux qui se sont débarrassés de la culture. Ils définissent le religieux comme en opposition à la culture et rejettent tout ce qui s'est passé entre les "fondements", les origines, et maintenant, c'est-à-dire la culture. Par exemple, les salafistes veulent s'en tenir aux hadiths (les "récits" du Prophète) et, à leurs yeux, la culture est au mieux inutile, au pire, elle éloigne de la religion. Une oeuvre d'art détourne de Dieu. Ignorer une culture perçue comme païenne est donc un moyen de sauver la pureté de sa foi. C'est la sainte ignorance.
C'est d'autant plus vrai que les croyants se vivent désormais comme des minoritaires environnés par une culture profane, athée, pornographique, matérialiste, qui a choisi de faux dieux : l'argent, le sexe ou l'homme lui-même. Porté à son extrême, ce refus de la culture profane se transforme en une méfiance envers le savoir religieux lui-même, et les nouveaux croyants privilégient souvent le témoignage, l'extase, l'émotion... Ainsi, d'une certaine manière, les saints ignorants contribuent à l'épuisement du religieux.
Plus largement, la déconnexion entre culturel et religieux, qui intervient dans un contexte de sécularisation, fait apparaître le religieux comme du pur religieux. C'est-à-dire que le religieux lui-même voit la culture comme profane ou païenne, notamment depuis les années 1960. Jusque-là, même s'ils ne les justifiaient pas de la même manière, croyants et non-croyants partageaient les mêmes valeurs. Désormais, la société profane va se mettre à produire des valeurs perçues comme contraires aux religions : la libération sexuelle, le refus de la différence des sexes... Le religieux va être amené à se définir comme du pur religieux : cela l'amène à dire par exemple que l'avortement ou le mariage homosexuel "c'est mal, parce que c'est contre la loi de Dieu". Le pur religieux, c'est quand la norme religieuse est découplée de la morale sociale. Régulièrement, le pape déplore que la morale profane ne soit plus habitée par l'esprit de Dieu ou la morale religieuse ; c'est pour cela qu'il définit la culture contemporaine comme une culture de mort.
Parallèlement, et cela est tout à fait nouveau, la culture profane occidentale n'a plus de savoir religieux. Les gens qui ne vont pas à l'église ne connaissent rien du religieux, alors que les anticléricaux du début du XXe siècle ne connaissaient que trop la culture catholique !
L'enjeu est de taille car, faute de comprendre les croyants, l'ignorance profane a tendance à voir dans le religieux une folie ; elle l'envisage comme un phénomène à réduire et, ce faisant, elle contribue à réduire l'espace de la démocratie.

8 commentaires:

Alexis a dit…

Effectivement, il y a des similitudes bien intéressantes…

Ce que j'en retiens
"La mondialisation a créé un marché du religieux. Aujourd'hui, les produits religieux circulent et les religions ne s'arrêtent plus aux frontières. Résultat : alors que traditionnellement les religions se sont connectées aux cultures, voire ont créé du culturel, elles se détachent de leurs territoires et de leur culture d'origine. (…) Mais, pour qu'un produit soit accessible partout et au plus grand nombre, il faut qu'il soit standardisé. S'il est trop identifié à une culture donnée, il ne se vendra pas en dehors de cette culture. D'où le phénomène de déculturation. (…) Par ailleurs, faute de territoire, la notion de communauté de foi prend une grande importance : aujourd'hui, on est dans la communauté ou on est en dehors. (…) les fondamentalismes sont la conséquence d'une crise de la culture et non pas l'expression d'une culture. (…) Les fondamentalismes sont ceux qui se sont débarrassés de la culture. Ils définissent le religieux comme en opposition à la culture et rejettent tout ce qui s'est passé entre les "fondements", les origines, et maintenant, c'est-à-dire la culture. (…) C'est d'autant plus vrai que les croyants se vivent désormais comme des minoritaires environnés par une culture profane, athée, pornographique, matérialiste, qui a choisi de faux dieux : l'argent, le sexe ou l'homme lui-même. Porté à son extrême, ce refus de la culture profane se transforme en une méfiance envers le savoir religieux lui-même, et les nouveaux croyants privilégient souvent le témoignage, l'extase, l'émotion..."

Mon commentaire
Du point de vue de la standardisation, déterritorialisation et déculturation, les mouvements sectaires peuvent être placés au même titre que les fondamentalismes. Du point de vue de la SRCM, Chari a parfaitement réussi la standardisation du produit Sahaj Marg en vue de sa mondialisation. Lalaji et Hujur avaient réuni les apports soufis et hindous, Babuji a re-hindouisé l'ensemble pour produire le Sahaj Marg, en le débarrassant de toute empreinte musulmane. Chari l'a mondialisé, déculturé et déterritorialisé : aucune éducation, connaissance ou réflexion ne sont nécessaires, seule l'obéissance est indispensable…

Alexis a dit…

Vadodara 2009 ?
Chari avait annoncé que les Célébrations de son anniversaire auraient lieu à Vadodara, dans le Gujarat, du 23 au 25 juillet 2009. Son annonce suite à la crise financière remettra-t-elle en cause les célébrations ?

Anonyme a dit…

Another ex-abhyasis testimony

http://bewareofsahajmargsrcm.blogspot.com/

Regards
Shashwat

franka waaldijk a dit…

elodie, les posts sur ton blog sont toujours interessant. merci. le commentaire de alexis confirme ce que je pense sur ce sujet:

le sahaj marg est devenue une propre religion.

les religions me derangent a cause de plusieurs choses qui me semblent fausses, mais j'y suis accoutumé comme a leur existence continuant. j'espère (mais je ne crois pas grandement) voir dans ma vie une change reelle dans la manière dont les gens vivent leur religion. on sait jamais, l'espoir fait vivre. peut-etre cette mondialisation donne une nouvelle chance à une religiosité moderée, pas absolue.

dans le cas du sahaj marg, ce qui me dérange particulierement c'est le fait que le sahaj marg se présente comme `pas une religion'.

alors, là on n'est pas honnete, là il y a la deception. mais comme on dit en hollande: la verité dure le plus longue (excuser mon pauvre francais).

avec les plusieurs blogs critique de srcm qui se trouvent au web maintenant, nous aidons un peu à cette verité. bon nouvel an à tous.

Anonyme a dit…

En coctobre, Don nous informait:
"Selon Shashwat, le proces legale serait termine Jan. 19, 2009, avec le jugement de la cour Superieure des Indes sur l'affaire SRCM vs Chari."
Y a-t-il du nouveau?
martin

Anonyme a dit…

Bien que mon anglais soit un peu approximatif, je trouve le témoignage indiqué par Shashwat particulièrement intéressant:

http://bewareofsahajmargsrcm.blogspot.com/

Quelqu'un pourrait-il le traduire en français ?
Martin

Anonyme a dit…

Martin,

ce témoignage n'est pas de moi, mais il est d'une autre victime de sahaj marg, qui a décidé d'exposer sahaj marg, il semble que le gars n'a pas donné son identité réelle sur son blog, mais nous avons des témoignages sur le compte de notre communauté Orkut par un membre appelé "Maulik Naik"


En ce qui concerne la procédure judiciaire, je ne parle à mon ami de l'Inde qui m'a fourni tous les documents, il m'a informé qu'il n'a pas été en mesure de savoir que ce qui s'est passé après que, normalement, il reçoit des informations sur la procédure judiciaire en vertu de la RTI acte, ( Droit à l'information), je ne suis pas sûr que ce qu'il a fait aujourd'hui ou pas, je suis sûr que dès qu'il s'agit de savoir quelque chose, je vais recevoir un e-mail ...


Voyons ce qui se passe.


Regards
Shashwat

Anonyme a dit…

Martin...

Voici une traduction du blog de Jai Hind

http://bewareofsahajmargsrcm.blogspot.com/

J’ai inclus des “paragraphes”, et fait quelques corrections)

Don


Jai Hind dit:



Salut les amis,

Je suis un Indien de l'Australie. J'ai fait parti de ce groupe pendant environ 1 à 2 ans, puis j'ai finalement quitté en 2006. Je vais exprimer mon expérience à propos de ce groupe.


Je suis une personne ouverte d'esprit et j'ai rejoint ce groupe en l'an 2004 en raison de mon intérêt dans la spiritualité. Au départ, j'ai été très heureux de savoir que dans ce système il y a un gourou et que l'on peut grandir dans la spiritualité individuelle. Pendant ce temps Chariji a visité un ashram (aux Indes) à la veille de l'anniversaire de Babuji. J'ai pris ma première séance au cours de la veille. Avant de nous asseoir dans le hall, mon cousin (il est aussi dans ce groupe culte) m'a dit d'effacer 'Tilak "(un symbole que les hindous rendent sur le front pendant le service). J'ai été très surpris de sa demande. Je n'ai pas aimé ca, mais j'ai pensé qu'il y a peut-être une raison pour cela. Peu à peu ...... j'ai commencé à faire la pratique sincèrement et cela tel que mon précepteur m'a dit de faire. Au cours de ma pratique de méditation je suis arrivé à comprendre que ces personnes, et Chari sont strictement contre les religions (en particulier le Hinduisme). Selon les discussions de Chariji et le comportement de ses adeptes une chose est manifeste, que tout ce qui est lié à l'hindouisme n'est pas accepté par ceux-ci et a été interdit .....
Ils sont contre tout ce qui touche à l'hinduisme c'est-à-dire ... autres méditations (qui prendra plus de temps pour l'illumination et ont des buts autres que l'illumination selon Chariji), yoga, exercices de respiration (pranayama), le culte des idoles ou de tout moyen d'adorer Dieu. Même qu'ils étaient contre les mudras qui sont traditionnellement utilisés dans le yoga afin de parvenir à un bon système de santé et à la guérison ... j'étais techniquement ou indirectement dit de quitter ma religion. Je ressentais que je devais changer ma religion ou que je devais changer à un certain point. Selon Chari, les autres méditations nous conduisent à la réalisation des pouvoirs surnaturels et qui n'est pas l'objectif d'un individu et quelles que soient les types de méditations spirituelles ou méthodes qui existent sur la terre, ils égarent tous les individus ...... La sienne, c'est la seule et que c'est sa méditation (trade marked..) qui nous conduit vers le vraie sentier ... l'objectif ("le mien est mieux que le votre") et il a également affirmé qu'il est le seul maître capable, sur cette terre (choisi par notre mère la nature) qui a été donné (par la Nature) la responsabilité pour la population de cette terre ....

J'ai été surpris de ce genre de déclaration stupide dirigé vers moi, dès le début. De l'intérieur je n'étais pas d'accord avec cette déclaration.

Je vais faire de mon mieux pour informer certains gens qui sont encore attachés à ce groupe. Mon jeune frère en fait également parti, mais je ne peux pas le faire tout de suite puisque je suis ici en Australie. Je lui ai parlé de votre communauté et lui ait passé les "lien". Donc aujourd'hui, il est moins attaché à eux (il ne vais plus aux satsang), mais participe encore aux séances avec son précepteur. La soeur de mon cousin s'intéresse aussi à la méditation, elle a organisé des séances avec son précepteur et puis elle a également dû se déplacer aux États-Unis pour des études plus approfondie. Après son arrivée aux États-Unis, elle a contacté un précepteur locale et a pris quelques séances. Maintenant, au cours de ce séjour je l'ai aussi mis en garde, et lui ai fait regarder votre communauté, ainsi d'abord, elle s'est fâché avec moi parce qu'elle a ressenti un flux de reiki au cours de ses 3 première séances. Alors, elle est convaincue que ce système n'est pas faux. Mais je lui ai dit que ça (la transmission) peut être le reiki, au plus .... il ne s'agit plus d'une méditation et pour faire le reiki, elle n'est pas nécessaire d'être à la dépendence d'un gourou. Maintenant, après quelque temps elle a réalisé que les gens du srcm sont «aggresifs». Ils disent toujours de faire ceçi, de faire cela, assister au satsang, venir à la venue, visitez votre précepteur une fois par semaine, prier Dieu, blah blah ... "et elle s'en est écoeuré . Elle a cessé de visiter le précepteur et est devenue contrarié par les «contraintes» infligées ...... elle a estimé que: «il faut perdre son temps précieux avec ces activités inutiles tout en laissant les autres fonctions et activités civiques» c'a été l'approche des gens de la srcm ...
alors, enfin elle a cessé.

Un autre aspect important de la méditation srcm est que l'on n'a pas besoin de néttoyer les "chakras" c'est-à-dire le chakra racine, le chakra gorge, etc. afin de réaliser l’illumination, parce que leur "progrès" se passe au niveau de différents points du sentier tel que décrit dans leurs livres. Maintenant n'importe qui qui a fait aucune méditaion ou des exercices de respiration ne sera pas convaincu par cet aspect. Même moi, je n'était pas convaincu par ce bullshit. Parce que je faisais des exercices de respiration, même avant de rejoindre le srcm et je suis sacrément certain que sans LE NETTOYAGE DE TOUS LES CHAKRAS ET LES METTANT TOUS EN ACCORD ON NE PEUT PAS ALLER VERS L'AVANT ET L’ILLUMINATION. C'est la seule voie vers une hausse d’énergie. Et personne n’est d'exception à cette loi fondamentale. Peu importe s'il est Chariji ou Swami Vivekananda ou Ramkrishna Paramhansa ou Osho Zen Master ou Bouddha ou Gurdjieff ou vous et moi ou même le sage Patanjali lui-même ......... IL FAUT NETTOYER TOUS LES CHAKRAS / POINTS D'ENERGIE AFIN DE PROGRESSER. Et ce mec, Chariji a le raccourci, même sur le sentier spirituel .... C’est quand même Bizzare ...

Mais toutes ces observations ne sont pas originaires d’une personne qui est totalement nouveau dans le domaine de la spiritualité. Et c'est le cas avec les nouveaux venus à la SRCM. Ils ne peuvent pas appliquer le raisonnement logique ou ne peuvent pas comparer avec leurs anciennes expériences spirituelles car ils n'en ont pas. Ils sont donc facilement impressionnés et pensent qu'ils ont le meilleur système et le meilleur Maitre. J'ai été adherent à la spiritualité (exercices de respiration) et quand- même, j'ai cru ce qu'ils ont dit et suis tombé dans ce piège, donc, pensez à ceux qui sont novices dans la spiritualité. Même aujourd'hui, je resent quelques blocages émotionnels et ne peut parfois réagir de manière adéquate lorsqu'il s'agit de pratiques de devotion ou de question religieuse. Et je sais quelle est la raison. Les précepteurs trasmettent de l'énergie (reiki plus précisément) et pendant les 3 premières séances consécutives. Au cours de ces séance, ils tentent à programmer le cerveau des nouveaux venus (inconscient) de telle façon afin de commencer a détourner leurs intérêts vers le srcm et contre la religion ou autres méthodes qu'ils poursuivent. Maintenant, cela va vous sembler absurde, les gars, mais c'est un phénomène psychologique profond qui, très peu de gens connaissent ou auquel ils ont accès. Il est facile de programmer son propre cerveau, mais il est très difficile de programmer le cerveau d'une autre personne. Alors, pour envoyer les suggestions vers le nouveau abhyasi, ils commencent peu à peu avec l'envoi de l'énergie et dans la personne qui accepte cette énergie commence un etat d’esprit, un sentiment apaisant avec de très faible fréquences de pensées. Maintenant, c'est l'état d'esprit dans lequel les pensées (rempli avec de l'énergie) est envoyé par les précepteurs et entre dans le domaine de l'inconscient de cet/te Abhayasi. Sans le savoir, l’abhyasi se tourne vers la SRCM et contre la religion .....

Ce type de séances deviennent fréquentes un nouveau abhyasi, et les impressions sur SRCM deviennent profondes. En plus, avant de commencer les séancess de méditation vous êtes chargé de mettre la pensée que ce n'est pas le précepteur, mais Chari qui fait la transmission de cette énergie. Et l'instant où un abhyasi pense de cette manière, il commence la programmation de son cerveau que c'est le "Master qui fait la transmission", et il devient inconsciemment tributaire de Master / Chariji. Et encore et toujours, cette pensée devient puissante, comme il est dit de le faire avant même que la méditation et les séances et même le nettoyage commencent ..... Beaucoup d'entre vous les gars ne sont peut- être pas au courant que la pensée, sur laquelle nous nous concentrons le plus profondément ou qu'on pense souvent, après quelque temps, elle devient réalité et que ces personnes utilisent cette technique pour faire une forte impression sur l'esprit .....

Pensez-y ... comment puis-je "croire" une personne que j'ai vu seulement dans une photo ou ait entendu en discours? Si quelqu'un du SRCM vous dit que Chariji est le «Siddh Purush" et ils s'attendent de nous que nous les croyons sans même de verifications. Ils nous disent de mettre notre foi en Chariji uniquement sur la base de leurs propres convictions envers Chariji ..... comment est-ce possible ..... nous, les gens, nous ne faisons même pas confiance à nos amis sans passer beaucoup de temps auprès d’eux. Une fois que nous nous rendons compte qu’un ami est digne de confiance alors et seulement alors nous avons confiance en lui. Donc, nous les gens, pensons avant de faire confiance à un ami et içi, au SRCM, on nous dit de croire quelqu'un tel que votre Guru !!!!!!!!! Comment est-ce possible .... Si nous le faisons, nous sommes des abhyaisis «obéissants», et si nous le faisons pas, alors nous ne sommes pas de bons abhyasi ..

J'ai vu les conséquences de la dépendance emotionelle sur Chariji. Au cours d'une célébration d'anniversaire de Babuji j'ai vu un abhyasi (environ 70 ans) raconter de ses méfaits à Chariji. Il y avait d’autre abhyasis en parvenance d'autres endroits rassemblés autour de lui et ils l’écoutaient. J’ai également rejoind ce groupe et ait écouté cette personne assez âgée. Selon son exposé, il a été très rude, fier et pas discipliné envers Chariji depuis qu'il a rejoint son sentier. Il a vécu de nombreuses années avec Chariji et a été près de la main droite de Chariji. Mais au cours de sa relation avec Chariji, il a fait quelque chose de mal (peut-être il est allé à l'encontre de Chariji à un certain point) et Chariji l’a enlevé à son cercle et a dit aux gens de ne pas avoir de sentiments envers lui. Maintenant, alors que j'écoutais son histoire, l'un des abhyasi me dit que "Chariji a dit à tous les abhyasis ne pas associer avec ce type".

À ce moment, une pensée a frappe mon esprit que ce n'est pas la faute de la personnes âgée en raison de laquelle Chariji l’a enleve de son entourage, mais Chariji doit avoir fait une action à laquelle cet ancien abhyasi a du aller à l'encontre. Et pour le tenir sous contrôle Chariji a du l’avoir enlevé à son cercle et dit aux autres abhyasis de ne pas avoir de sentiments pour lui. Comme il était sous la dépendance emotionelle de Chariji il ne pouvait pas vivre normalement comme il se sentait isolé et abandonné. Mais a qui pourrait-il se plaindre contre Chariji? Qui pourrait-il convaincre en sa faveur? Et, peut-être son epouse n'était pas supportive comme elle était également zombie. Alors, pour se repentir de ce qu'il a fait envers Chariji, se déclare-t-il lui-même un criminel et il a également dit qu'il est honteux de ses actes, mais le temps est passé maintenant .........

Maintenant, après avoir écouté son histoire, je pense que cela peut être moi dans l'avenir, ou peut être l'un des abhyasi. Et je n'ai vraiment pas envie de me fier sur le plan emotionel à quelqu'un comme Chariji. Chariji même ne répond pas à n'importe qui au cours de la célébration de son anniversaire et les gens font la queue et attendant pour lui, comme s'il s'agissait d'un super star. J'ai aussi été l'un d'entre eux qui ont attendu son arrivée, mais il ne nous regarde même pas. Et je n'aimais pas ce genre de comportement. Je me suis sentie très ignoré et insulté. Je ne suis pas très important et un rien. Je ne suis pas un super star, mais j'ai un respect de soi et je n'aime pas du tout être ignoré comme cela. Qui est ce Chariji d’enfer? Quel diable est-il de critiquer les hindous et les autres religions. Il fait toujours la comparaison avec sa tradition hindouiste et tente de prouver que l'hindouisme n'est pas efficace pour atteindre l’illumination. Il est plein de critiques et de plein de haine contre la religion hindoue. Une chose que j'ai remarqué est qu'il ne parle pas beaucoup contre l'islam. C'est parce qu'il ne veut pas mourir ... (je ne suis pas contre la religion, mais simplement en indiquant mon observation) ... il le sait très bien que si il parle trop contre l'islam, les musulmans rigides ne lui épargnerais pas, et ca mettrais sa vie en danger. Mais il sait que les hindous ne sont pas très agressif, alors, il critique l'hindouisme et les hindous .....

Jai Hind