La Shri Ram Chandra Mission n'est pas la seule organisation à proposer des méthodes de méditation. La transmission dont elle est si fière se traduit souvent par un asservissement qui fait perdre tout repère et isole inéluctablement l'individu de son environnement.
La Shri Ram Chandra Mission a été classée comme secte dans un rapport parlementaire français. Avant d'adhérer, informez vous !

439 articles – 3449 commentaires – Dernier ajout le 9/09/2017

“Take criticism seriously, without anger or sadness. Use it for correcting yourself, and welcome it.”
Kamlesh Patel (1/04/2015)

20 mai 2006

Le départ de Narayana

Voici la réponse de K.C. Narayana, fils du Docteur Varadachari et membre de l'ISRC, à la question posée par Inès et Peter sur son départ de la Shri Ram Chandra Mission :
Par rapport aux raisons qui ont motivé mon départ de la SRCM, j’ai déjà un peu écrit à ce sujet auparavant. Cependant, comme vous désirez que je réponde à nouveau, je le ferai.

Cette histoire est réellement longue mais pour faire court, je devrais dire que cela remonte à la fin des années 50 et au début des années 60. Le problème de la relative importance des structures institutionnelles (construction d’ashrams etc.), des procédures spirituelles et du progrès s’est posé.

Ceci se passait au moment de la construction du premier ashram de la SRCM à Tirupati. Une donation substantielle avait été offerte par une femme médecin qui était aussi l’épouse d’un officier de police de l’Andhra Pradesh mais elle ne voulut pas accepter de reçu de mon père et donc c’est pour cela que la donation ne fut pas acceptée. Mais comme les choses doivent arriver, la somme fut payée à Shahjahanpur et Master envoya l’argent à Tirupati pour la construction, somme qui fut reçue à contrecœur par mon vénéré père. Construire signifie des briques et du mortier : des matières très grossières. Mon père se tira de cette position difficile. Vous pourrez lire la correspondance entre mon vénéré père et notre Maître Babuji Maharaj sur ce sujet dans les lettres des livres déjà cités.

Et pour être plus précis, le problème consiste en l’importance relative du matérialisme et de la spiritualité. Mon Révéré Père voulait qu’on donne plus d’importance à la spiritualité et que le système de formation ne soit pas négligé.
D’autres membres de la SRCM étaient d’un avis opposé. Le point de départ du mécontentement est parti de là. Le problème s’est amplifié lorsqu’on a commencé à commercialiser la SRCM selon les mots de mon Révéré Père ; et Notre Révéré Babuji a essayé de le convaincre qu’aucune dérive ne se développait comme il le craignait.

En plus d’être un fils, j’étais un proche disciple de mon Révéré Père, et j’étudiais avec lui la Philosophie Indienne, la Philosophie Occidentale dont Henri Bergson en tant que Philosophie de l’Évolution ce qui incluait Aurobindo et aussi d’autres. Plus tard, je me suis spécialisé dans une branche du Vedanta appelé Visistadvaita. De plus, mes professeurs étaient de proches collègues de mon Révéré Père, et j’ai étudié la psychanalyse pendant 2 ans, ainsi que la psychologie constitutionnelle.
Dans ce contexte, je me suis trouvé en accord total avec mon Révéré Père sur le fait que les institutions représentent aussi une entrave très puissante sur le chemin de la liberté spirituelle et qu’on a besoin de rester très vigilant sur l’institutionnalisme.

Mais le processus consistant à construire des ashrams dans plusieurs centres commença. Et on leva des fonds dans ce but avec toutes les bonnes intentions.
Nos livres qui coûtaient très peu cher (moins d’une roupie) ont commencé à être imprimés et publiés sûrement d’une meilleure qualité mais à un prix élevé (selon les standards indiens de l’époque) Les compétences en Marketing de Frère Parthasarathi on été pleinement utilisées ; il est une personne très efficace comme vous le savez également.

Mais ceci a perturbé mon Révéré Père et il trouvait que la spiritualité passait en second alors que les aspirants étaient très occupés à récolter les fonds pour les livres, les magazines, les publicités dans les magazines, et les souvenirs publiés lors des anniversaires annuels des Maîtres. Il écrivit au Maître à propos de cette commercialisation et des dérives qui se formaient dans la SRCM, ce que le Maître minimisait bien sûr. Tout ceci peut être lu entre lignes dans la correspondance entre lui et le Maître.

En plus de tout cela les critères pour évaluer correctement la condition spirituelle des aspirants posaient des problèmes qui ne pouvaient pas être résolus facilement. Certains précepteurs n’acceptaient pas non plus les évaluations faîtes par le Maître et ceci a mis des personnes comme mon Père au supplice. Il a exprimé au Maître son supplice en disant : "ceci est lourd de conséquences sur la manière d’apprécier le dernier stade de l’évolution suivant notre système".
Plusieurs précepteurs évaluaient les aspirants de manières différentes et la SRCM prenait de plus en plus la position de laisser le sujet de l’évaluation au Maître en demandant aux précepteurs et aux full-précepteurs de se taire - une pratique qui continue a être en vigueur encore aujourd’hui si je ne me trompe pas. On transféra la responsabilité des abhyasis à effectuer le Yatra au Maître en disant que ce n’était pas le travail des précepteurs.
Le problème a émergé principalement parce que le nombre des précepteurs augmentaient et que ces derniers espéraient être traités de la même façon que les full-précepteurs. Il était très dur de les mettre au même niveau que les full-précepteurs à cause de leur manque de pratique et d’autres difficultés. Aussi la solution la plus facile a été de les traiter comme des égaux et donc d’annuler effectivement la distinction originelle et par là même la motivation pour progresser sur le chemin. Donc ceci assurait une augmentation du nombre de personnes qui devenaient membres de la SRCM.
Comme d’habitude la quantité a tué la qualité, et dans ce cas aussi. Beaucoup d’entre nous ont trouvé tout ceci très désagréable.

Après le Maître a fait différentes évaluations de la même personne dans plusieurs cas et ceci a abouti à la standardisation des procédures d’évaluation. Ceci a amené le Maître à une clarification pour évaluer les personnes 1 : Aksi et 2 : Kasbi ou 1 : Potentiel et 2 : Actuel ou 1 : Réfléchi et 2 : Acquis. Je suis sûr que vous avez ces informations dans les manuels remis par frère Parthasarathi. C’est absolument essentiel de comprendre ces concepts pour pouvoir déterminer de façon correcte la condition de l’aspirant.

Deux séminaires on été menés a Tirupati à la fin des années 70, et dans un de ces séminaires le Maître a parlé à propos de la méthode d’entraînement qui à ma connaissance n’a pas été publiée depuis par la SRCM. Une partie de cette méthode se trouve dans le livre "Douches de Grâce Divine" publié par les éditions Sri Ramchandra et disponible sur le site sriramchandra.org en téléchargement gratuit. Le Maître dit dans un article que "le façonnage est de la responsabilité du précepteur". Mais cela a été ignoré à un tel point que vous aurez du mal à trouver cet article au sein de la SRCM.

En plus les précepteurs et quelques full-précepteurs de la SRCM ne donnait pas assez d’importance aux "10 commandements du Sahaj Marg" alors que dans un enregistrement, le Maître dit que c’est la pièce maîtresse du Sahaj Marg. Ils sont allés tellement loin même de son vivant qu’ils ont appelé le livre "les 10 maximes du Sahaj Marg".
De même l’importance des méditations sur les points A et B expliqué dans le livre "Efficacité du Raja Yoga" a été minimisé au profit de ce qu’ils ont appelé l’Amour pour le Maître. Que les points A et B soient des découvertes du Maître ; la seule purification de chacun de ces points permettant aux aspirants d’atteindre le plus haut royaume de la conscience ainsi que de nettoyer les points A 1, B1, A2 ; B2 ; et A3, B3 ce qui permet à chacun de se stabiliser dans les plus hauts royaumes de la conscience, tout ceci est totalement négligé et ignoré voire même dénoncé.
Le sujet fut abordé devant le Maître et j’ai soutenu que si le Maître était d’accord sur leur inutilité, il devrait, en toute justice retirer le livre "Efficacité du Raja Yoga" au public (où il est déjà en vente depuis plus de 20 ans) et s’excuser publiquement d’avoir mal guidé les aspirants. Choqué par ces mots, il s’assit immédiatement en méditation, entra en contact avec son Maître Révéré Lalaji et confirma que ce qu'il avait écrit dans son livre était correct et devait être pratiqué.
Quelques centaines de copies d’un livret listant les devoirs et les responsabilités de l’aspirant que j’avais apporté à Shahjahanpur, furent données au Secrétaire d’alors Frère Parthasarathi et le Maître dit qu’elles devaient être traitées comme des publications de la Mission. Mais beaucoup ignoraient le frêle et fragile Maître, et la majorité des précepteurs et des full-précepteurs disaient que le Maître peut tout faire, et qu’il n’y a pas besoin d’autres pratiques que l’Amour et la dévotion. Ceci signifia que les précepteurs abdiquèrent totalement de leurs responsabilités pour le Yatra et que l’entière responsabilité était rejetée sur le Maître.
Je n’étais pas du même avis et adoptait un profil bas d’autant plus que j’étais très occupé avec mes devoirs de Senior Officer du Gouvernement de L’Antar Pradesh. Cependant, je restais en contact avec le Maître, je pratiquais comme il était conseillé, et j’écrivais au Maître qui me répondait parfois.

Plus tard en Octobre 1979, il m’écrivit : « Mon Cher Narayana, j’ai reçu vos lettres. Mais je n’ai pas pu y répondre à cause de ma maladie. J’ai réfléchi aux suggestions que vous m’avez faites pour former les abhyasis à l’intérieur du système du Sahaj Marg. Je suis très heureux d’avoir lu dans vos précédentes lettres que vous avez le courage et la volonté pour ce travail. Puissiez-vous vivre longtemps. Vous savez, Narayana, que j’ai fait tout ce qui était nécessaire pour la vie spirituelle des hommes et que le travail continue encore. Le système est là, mon aide est là, donc c’est des personnes comme vous qui doivent former les abhyasis et prolonger la recherche. J’ai de grands espoirs en vous. Je souhaite que, vous et Parthasarathi fassiez ensemble ce travail.»
Lentement et sûrement, je comprenais l’importance des découvertes du Maître à propos de la croissance spirituelle mais pendant ce temps la fragile constitution du Maître se détériorait bien que cela n’ait pas affecté la qualité des transmissions reçues de lui directement ou à travers les précepteurs où les full-précepteurs montrant ainsi que le corps physique n’est pas si important pour le travail spirituel. Il s’éteignit comme vous le savez en Avril 1983.



La course à la succession du fauteuil du Président commença entre différentes parties. (La course continue) et c’est tout naturel pour des personnes qui recherchent le pouvoir et le statut. Le statut de guru peut-être très attrayant (lisez le chapitre sur le guru dans la Réalité à l’aube).
Comme je vous l’ai déjà dit dans les précédents mails, Frère Parthasarathi est venu me voir en 1984, a demandé ma collaboration et j’ai volontiers accepté. Il m’a demandé, en plus d’être membre du Working Committee où j’avais été nommé par Babuji de prendre les responsabilités supplémentaires de Secrétaire de Zone, Directeur SMRI, et responsable du Centre en Charge d’Hyderabad. J’ai bien sûr accepté toutes ces responsabilités et l’en ai déchargé pour notre satisfaction commune.
Puis en 1987, j’ai remis sur le tapis l’idée des stages de perfectionnement pour les aspirants et les participants qui étaient dans l’ignorance des pratiques importantes mentionnées ci-dessus dans ce mail, commençant à demander à Frère Parthasarathi et aux autres Précepteurs et Full-précepteurs pourquoi il ne leur avait pas parlé de l’importance de ces méthodes et plus particulièrement de la prière de 9 heures conseillée par le Maître.

Dans cette ambiance, j’étais capable d’animer 6 ou 8 stages de formation et Frère Parthasarathi se sentait très mal par rapport aux demandes de plus en plus nombreuses pour assister aux cours et aussi par rapport aux mécontentements de plus en plus forts des aspirants du système. Dans une de ces sessions de formation, en 1991 Frère Parthasarathi a suggéré a certains orateurs de plus parler sur le concept récemment développé de Maître vivant et de la nécessité d’aimer et d’être dévoué à lui plus que de pratiquer le système.
Comme tout cela était totalement inacceptable, je regardais le programme et restait tranquille. Le major Dr Madhava vieux pratiquant du système et membre du Comité de Recherche parlait à propos des essentiels du Sahaj Marg et traitait de tous les aspects expliqués par le Maître. Après le discours, Frère Parthasarathi l’a convoqué et lui a reproché de ne pas avoir parlé de l’importance du Maître vivant comme un aspect essentiel du système et il lui a demandé de réparer cela. Il vint me voir et je lui conseillais de faire comme le Président avait dit car je l’avais convaincu que Babuji est le Maître vivant sur le plan astral et que le plan physique n’a pas beaucoup d’importance.
Le soir de ce fatidique jour il y eut une conférence au Siège de la State Bank of India dans laquelle un orateur est allé jusqu’à dire que le grand Saint Ramakrisna Paramahansa pouvait transformer seulement un Narendra en un Vivekananda tandis que Frère Parthasarathi fait de chaque personne qui vient à Madras un Vivekananda. Comme j’étais dans cette soirée assis à côté de Frère Parthasarathi, je suis resté calme mais dès que la soirée fut finie, je rentrais à la maison, et je pensais à tout ce qui s’était passé aujourd’hui, et j’arrivais à la conclusion que l’organisation avait beaucoup dérivée et quelle s’était éloignée des buts spirituels.
Deux jours plus tard, Frère Parthasarathi me demanda pourquoi je l’avais évité, ce à quoi, je lui répondis que je n’avais pas eu la chance de devenir un Vivekananda, malgré plusieurs transmissions de Babuji et du Révéré Lalaji Saheb, et que je devais être très "nul".

Voici, en bref, l’histoire que vous désiriez savoir. J’ai omis de nombreux détails, qui, si je les avais mentionnés auraient fait un bon film…

14 commentaires:

Anonyme a dit…

bonjour Mickael,
J'ai quitté le SM aprés 4 ans de pratique. Aujourd'hui je suis à L'ISRC que je teste pendant 6 mois un an. Mais fortement échaudée par l'expérience sahajmartienne je reste vigilante et suis interessée par toute pratique post srcm. Quelle est la tienne?
amicalement,
terrine

Alexis a dit…

Bonjour à tous,

Je trouve particulièrement intéressant l'éclairage qu'apporte Narayana, fils du docteur Varadachari (le plus grand ami de Babuji) à nos recherches.

Ce que nous critiquons aujourd'hui à la SRCM, il le pressentait dès la fin des années 50 - début des années 60.

Le problème de l'institutionnalisation de la Mission était déjà en germes. Le côté matériel (les ashrams) allait prendre le pas sur l'enseignement spirituel. La recherche de fonds, où Chari excelle, était déjà d'actualité.

Sur le plan spirituel, les méthodes d'enseignement des précepteurs divergeaient déjà, leur niveau s'effondrait. "Comme d’habitude la quantité a tué la qualité". Les 10 commandements ont été mis au second plan, pour laisser la première place à l'Amour pour le Maître vivant et à la dévotion.

Tout cela avait débuté avant la mort de Babuji. Sa mort et les querelles de succession qui ont suivi montrent que le pouvoir était déjà plus important qu'une quelconque élévation spirituelle.

Outre l'institutionnalisation, ce culte de la personnalité qu'on voit en permanence à l'œuvre aujourd'hui est révélateur des dérives de la SRCM et du sens qu'a voulu imposer Chari à la Mission. C'est surtout révélateur des sectes en général.

Attention qu'on n'en fasse pas autant à l'ISRC, malgré l'expérience acquise… La méthode doit primer sur les personnes, et non pas l'inverse. Peu importe que le culte de la personnalité s'exerce autour d'un gourou mort ou vivant.

Cordialement
Alexis

Christian a dit…

Terrine et Alexis,

deux points dans mon message:
1/ l'ISRC
2/ la réflexion à la SRCM

1/ l'ISRC
vous me donnez une fois de plus la possibilité de m'exprimer sur ce sujet, qui était dans l'air depuis quelques jours
Quelque chose ne colle pas à l'ISRC!

Exemples:
a/ germes d'idolâtrie pour l'institut (conseils donnés à l'abhyasi pour remplir son journal: l'apparition de pensées relatives à l'institut pendant la méditation semble un point important à prendre en compte: ça fait peut-être l'objet d'un avancement spirituel si on a de telles pensées?).
b/ en dépit du fait qu'il n'y a pas de maître vivant à l'ISRC, cette position centrale de Narayana renvoit à la naissance même de l'ISRC - dont il est le concepteur. Donc, quid de l'existence de cet institut... Ses bases, spirituellement, ne sont pas totalement positives, quoiqu'on présente les choses sous le meilleur angle. En effet, l'ISRC est aussi une solution au problème de pouvoir entre deux hommes qui étaient supposés se partager, sinon le sommet de la SRCM, du moins la région sommitale (Babuji exprimait son souhait que Narayana travaille pour la mission avec Chari). Or, l'un, complètement mégalomaniaque, s'est propulsé comme maitre vivant, laissant l'autre derrière, et lui donnant le sentiment de s'approprier une position qui n'était pas la sienne mais celle de son maitre Babuji. Narayana avait donc de quoi se sentir triplement lésé: (1) avoir vu son père évincé par Chari, (2) après s'être vu lui-même évincé par Chari, et (3) après avoir vu Chari évincer un mort, que celà soit acceptable et spirituellement fondé ou pas. Narayana aurait dû comprendre à la mort de son père que l'avenir appartient aux audacieux, et que Chari est horriblement audacieux, au point de se permettre le luxe, dorénavant, de faire ce qu'il fait à la SRCM sans que personne ne bronche.
c/ Un Narayana au sommet, qui s'étale en long en large et en travers dans un roman fleuve dès qu'il s'agit de nous raconter les causes qui ont présidé à l'ISRC - alors qu'on n'en demande pas tant, mais qui, exaspéré, nous envoie péter lorsqu'on lui demande pourquoi, comme à la SRCM, la filiation Sufie du Sahaj Marg est étouffée.
d/ idolâtrie pour un guru mort. Narayana est exaspéré lorsque je lui demande pourquoi le concept de maître vivant existe dans le sufisme et dans la SRCM, mais pas à l'ISRC. Et là, j'ai droit au mythe de la région centrale. Elle est encore loin, cette région centrale, et on s'en fout pas mal car il est peu probable que quiconque ne l'atteigne jamais vu les gurus qu'on a à disposition. Si on parvenait déjà au-delà de la région du coeur grace à eux, ce serait bien. Donc encore une délire mégalo - chez nous c'est mieux que chez les autres. Et concrètement?
e/ Concrètement, par exemple, je n'ai pas eu de siting depuis plus d'un mois parce que le précepteur qui était sensé me suivre... n'a pas encore reçu son autorisation de l'ISRC pour les sitings distants. Donc, qu'en est-il du service spirituel à l'ISRC ? Peter, Inès et Terrine ont peut-être de quoi s'en satisfaire, pas moi.
f/ réponses péremptoires de Narayana, mais changement rapide de tonalité lorsqu'on lui demande plus de détails, notamment sur des expériences spirituelles peu communes. Il ne sait que ce qu'il a appris de Babuji ou lu de ses livres... Pourquoi ne pas dire d'emblée qu'il ne sait pas, au lieu de laisser les autres croire en lui? Encore un truc de guru indien? Le fait qu'il avoue ne pas tout savoir est cependant nettement mieux que le mensonge par omission qui est cultivé à la SRCM, et qui laisse les gens nager dans les délires les plus profonds.

Bref, l'ISRC, en prenant le contre-pied de la SRCM afin de préserver le Sahaj Marg, apparait d'abord comme un radeau de sauvetage pour celui qui vient de sauter du bateau. Mon envie, après quelques semaines, c'est pourtant de sauter de nouveau à l'eau, et vite. Mais pas pour retourner sur le bateau, que je vous rassure.

Je ne peux donc pas faire de pub pour l'ISRC avec les éléments concrets que j'ai.


2/ la réflexion à la SRCM
Alexis, tu as dit l'autre jour que tu étais heureux qu'il y ait finalement une réflexion à la SRCM. Tu te trompes. Il n'y a pas de réflexion à la SRCM, il n'y en a jamais eu et il n'y en aura jamais.
Pour preuve, le fait que des abhyasis parmis les plus intelligents (certains sont chercheurs) refusent de venir lire ces blogs, qu'ils considèrent comme des discussions intello, de la part de gens qui ne sont pas dans le coeur (pourquoi ne se demandent-ils pas comment il se peut qu'on ne soit pas dans le coeur en ayant été aussi longtemps à la SRCM ? c'est une question trop intello ?).
Alors ne baisse pas les bras, car rien n'est joué. Ces blogs ne sont que le fruit de 3 ou 4 excités qui ont fait chier tout le monde 1 mois ou 2, puis qu'on ignore désormais.
Une personne embrigadée dans ce système perd véritablement tout jugement critique, au point de dénier toute source de remise en question - famille ou autre, quelle qu'elle soit.
Si tu te sens encore concerné, je te souhaite bon courage !

Christian.

Christian a dit…

Message adressé à Christian par Anonyme sur poxysrcm (traduit de l’anglais)

"Certains de vos commentaires sont tout à fait hilarants. Quoi qu'il en soit, je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi vous vous investissez tant à mettre en évidence la 'vérité' comme vous dites. Quoi qu'il en soit, si vous étiez un 'véritable' adepte de Rev. Babuji comme vous croyez l’être, vous ne feriez pas toutes ces choses que vous faites. Vous vous assiériez, méditant et trouvant la vérité à l'intérieur de vous-même, plutôt que d’écrire des commentaires négatifs, critiquant et exigeant la preuve. Ne nous dites pas que vous êtes 'désolé' que tant de personnes suivent la SRCM maintenant. Si vous étiez vraiment navré, vous feriez quelque chose de constructif au lieu de critiquer sans cesse les organisations ou des gens que vous connaissez très peu.
En outre, vous essayez d'influencer les gens et vous essayez de juger la SRCM sous Chariji. Les gens devraient essayer la pratique et la juger par eux-mêmes. Ce que vous avez écrit est juste votre point de vue, qui n'est pas neutre. Si vous croyez à quelque chose, alors vous avez tout à fait le droit de faire ainsi et de continuer. Mais ce que vous faites est d’essayer et d’influencer les gens sur la base du préjugé que vous pouvez mieux juger qu'ils ne le font, ce que je pense être incorrect. La SRCM, que ce soit sous Babuji ou Chariji, est conçue pour que chaque personne commence, pratique et bénéficie, hors de sa propre volonté, ce à quoi je suis sûr, vous adhérez. Aussi, pourquoi perdre votre temps et celui des autres.
Il est regrettable de dire que vous êtes un adepte de Rev Babuji. Il n'a jamais aimé la critique de qui que ce soit, et votre esprit est devenu totalement négatif - pour obtenir autant d’informations négatives que possible."


Réponse de Christian

"Bonjour, Anonyme
Merci de votre message, qui me donne une occasion supplémentaire pour démontrer l'existence de procédés de manipulation mentale et de contrôle dans la SRCM, sinon par la structure de l’organisation ou par sa dynamique, à travers les aspects sociaux, grâce aux abhyasis et aux précepteurs. Il ne s’agit de rien d’autre que de créations humaines par ceux attachés au pouvoir dans l’institution, et qui peuvent être appelées une pollution de la mission.
Examinons la teneur de votre message, et je suis sûr que vous verrez plus clairement aussi, que ce qui vous faites pour protéger la mission (en fait vous-même) contre mes commentaires hilarants n'est rien d’autre que de la manipulation mentale. Vous tentez juste de me réduire au silence en utilisant les outils classiques des précepteurs que sont l'intimidation, le doute et la culpabilité. Aucune chance!
Vous n'êtes pas sûr de savoir pourquoi je m’implique tellement. Vraiment ? Alors, pourquoi ne pas me demander : "pourquoi impliquez-vous tellement de votre temps dans cette discussion ?". Ce début de phrase a pour but de rendre le lecteur plus ouvert à vos arguments à venir. En fait, l'attaque apparaît dans la même phrase ! Vous devriez attendre un peu, c’est trop tôt : vous êtes un amateur.
Par conséquent, vous dites ne pas être sûr, mais c'est un mensonge : vous êtes sûr que je ferais mieux de me taire, et vous êtes pressé de me le dire. Mais pour m'inciter efficacement à la fermer, vous devez m’amener à prendre cette décision moi-même, et la meilleure manière est (1) de commencer à me déstabiliser (je ne suis pas un véritable adepte de Babuji autrement blabla), et (2) m'inciter à retourner à l'intérieur de moi-même, où la vérité est, de sorte qu'au-dehors, les personnes comme vous puissent tranquillement continuer leurs affaires sans être exposées à la critique.
En outre, mes commentaires sont négatifs, et si je veux être une personne spirituelle, je dois cesser d'aller dans cette direction – ce qui sera probablement plus commode pour la SRCM. Bien sûr que je suis engagé dans une critique. Vous attendez-vous à ce que je fasse votre travail, peut-être ? Si les gens comme vous étaient de vrais adeptes de Babuji, comme vous le prétendez implicitement en prenant autorité pour me dire que je n’en suis pas un, nous le saurions et le sentirions. Cependant, ce qui est obtenu comme résultat est juste une honte. Chariji est le premier à dire qu'on reconnaît un arbre à ses fruits, après la bible, alors laissez-nous donc voir les fruits de la SRCM, et ce sera hilarant.
Je ne devrais pas demander de preuves ? Mais dans le paragraphe suivant, vous êtes celui qui parle de preuves, lorsque vous dites que les gens "essaient la pratique et jugent par eux-mêmes". Dites-moi : nous pouvons juger les résultats spirituels 6 mois après notre introduction, mais après 18 ans, nous ne pouvons pas ? Pourquoi ? Qu'est-ce que cette logique, si ce n’est la propagande officielle dont vous intoxiquez les gens, sans même vous apercevoir que vous répétez mécaniquement ce que le système vous a incité à croire comme vrai ? Pensez-vous que la spiritualité soit ce genre de cuisine stupide ?
Oui : ce que j'ai écrit est mon point de vue, pas le vôtre. Il n'est pas neutre, comme le vôtre, parce que je suis un être humain. Il n'est pas basé sur des préjugés, il est basé sur des faits, il est basé sur des observations, il est basé sur des discussions et des réflexions avec d'autres (je ne suis pas seul dans ce cas. Le but du blog est de faire savoir aux gens qu’ils ne sont pas seuls face à une vraie Mafia, et leur donner le courage de faire ce qu'ils doivent faire). Ce que j'ai écrit n’est pas seulement basé sur mon imaginaire, comme vous semblez le dire, bien que nous ne puissions pas nier que l'imagination soit là : c'est une partie de nous. Vous devriez mieux comprendre que vous êtes aussi une victime de l'imagination, parce que vous êtes toujours humain, quoi que vous soyez convaincu du contraire avec arrogance.
Vous avez raison : je ne peux pas affirmer que je n'influence pas les gens. La communication est influence. Cependant, il serait plus juste de dire que j'essaie d'inciter les gens à commencer une réflexion au sujet des problèmes qui existent dans la SRCM. Peut-être que c'est de l’influence. Si oui, je ne le nie pas. D'ailleurs, que faites-vous sur ce blog ? Essayez-vous d'influencer les gens pour les récupérer ? Commencer une réflexion est le point où j’ai commencé, mais cela m’a conduit hors de la SRCM à cause de tous les mensonges que j'ai découverts, cachés les uns derrière les autres, de la base jusqu’au sommet de l'organisation. J’ouvre donc avec ce blog un endroit de discussion, de la liberté, un endroit qui n'existe pas dans le système totalitaire auquel vous vous consacrez. Dans cet endroit, j'expose l'information que j'ai trouvée, le processus j'ai suivi, et une interrogation. Personne n'est forcé de venir là et de lire ce qui y est écrit ou de participer à la discussion, comme personne n'est obligé d’entrer à la SRCM, ou de supporter des personnes de votre sorte. Par conséquent, personne n'est obligé de perdre son temps.
Votre fin est tout comme vous : parfaite. Selon vous, je ne suis pas un véritable adepte de Babuji, si jamais je ne l’avais pas compris la première fois, parce qu'il n'a jamais aimé la critique. Par conséquent, il jamais n'a jamais aimé les critiques de qui que ce soit. J’ai d’abord pensé que, contrairement à moi, vous étiez un véritable adepte, mais vous m'avez critiqué, à ce qu’il semble, avec une attitude très négative envers moi.
Que dire de plus ?
Votre esprit est l'exemple parfait du format mental de la SRCM. Vous devez probablement être un haut personnel de l'organisation, ou n'importe quel genre de préfet fanatique, incapable de faire pour lui-même ce qu'il prêche : se remettre en question. Si vous voulez m'intimider, essayez l’intelligence et le bon sens. Pourquoi ne pas venir avec des idées et des faits, de sorte que nous puissions entamer un processus de discussion ? Vous voulez éviter la discussion ? Ne serait-ce pas une meilleure attitude que de venir me dire que je suis le sale type qui fait les mauvaises choses et que vous êtes du bon côté ?
J’espère que vous trouverez un moyen de devenir moins arrogant et plus aimant envers vos frères et sœurs, ce que je doute que vous développiez jamais à la SRCM. Peut-être devriez-vous au moins essayer de comprendre quel est le coût de sortir de cette secte pour quelqu'un qui est tombé dans le piège du "testez et jugez, vous êtes toujours libre". Cela répondra à votre « question non-question » introductive. Cordialement - Christian"

Anonyme a dit…

bonjour Alexis,

je ne comprend pas quel est ton fil directeur. Il semble que tu sois un fervent antisecte. Si oui pourquoi? Si non quelle est ta quête?
amicalement
terrine

Christian a dit…

Je m'interroge sur l'évolution de la SRCM depuis le milieu des années 90.
Avant 95, j'étais occupé à tester et pratiquer le système très sérieusement.

Plus le temps passait, plus j'accumulais un recueil d'incohérences, plus j'avais de questions, et moins j'obtenais de réponses.

En 1996, j'ai commencé à prendre le large, à devenir un satellite lointain.
Je voyais une espèce de mafia puante et infecte s'instaurer et prendre la direction de la maison.
Parfois, cela m'incommodait.

En 1997, j'ai testé très directement le maître en l'interpellant sur les expériences que j'avais, pour lesquelles je n'avais pas pu obtenir de réponse de la part des précepteurs (on me répondait des conneries comme : "c'est le vide intérieur qui grandit, il n'y a plus qu'à le remplir avec le maitre").
Je demandais donc à Chari s'il fallait, par exemple, que je cesse de boire de l'alcool, que j'arrête de me droguer, que j'arrête le sexe... Comme si j'avais une vie dépravée !
Suite à sa réponse, je décidais de ne plus participer aux satsanghs pour retrouver un état proche de la normale.
J'avais donc raison, mes états aberrants étaient dus aux satsanghs.
Pourquoi ? Personne n'a jamais pu me le dire.

En 1999, je décidais de dépasser ma rancœur vis-à-vis de Chari (suite à sa réponse : "arrête toutes ces pratiques mentionnées" - je m'étais dit que soit il était bidon, soit il se foutait de ma gueule. Dans les 2 cas, il ne répondait pas sérieusement au problème que je lui soumettais et pour lequel j'avais besoin d'être guidé), et je me rendais en Inde pour le centenaire de l'anniversaire de Babuji.

Je trouvais à Manappakkam un ashram grandiose et complètement kitch.
Des lions dorés et du marbre. Un bel ashram, incarnant des principes totalement inverses à ceux enseignés par Babuji.
Un invertendo de démesure, qui laissait augurer la suite du délire, en élaboration graduelle depuis le début des années 90.

J'y revins en 2001 et 2003, pour tenter de renouer avec la source spirituelle : indisponible à l'intérieur.
Je suis donc resté dans cette situation intermédiaire jusqu'à cette année, ni vraiment dedans, ni vraiment dehors.

L'été 2005, après plusieurs années loin des séminaires, je décide de participer au séminaire de Lignano, me disant qu'au pire, il y aura toujours la possibilité de faire du tourisme à Venise et de profiter de la plage.
J'y retrouve avec joie certains abhyasis, dont Inès, Terrine et Peter, et avec une certaine tristesse, une population de consommateurs fanatisés, arrogants, égocentriques, irrespectueux et superficiels, parfois imbuvables et globalement, complètement fadas.
La population tout venant de la société moderne, ou presque à un délire près.
Des satsanghs lourds ou fadasses, une atmosphère à peine spirituelle - probablement trop subtile pour que je perçoive quelque chose...

Suite à la vente aux enchères, nous avons beaucoup plaisanté avec quelques abhyasis sur le fait que nous allions finir par nous retrouver chez les dissidents, car la SRCM était devenue une industrie dans laquelle nous ne trouvions plus grand chose de spirituel.

Octobre 2005, bingo, on se la refait.
Vraads, une nouvelle vente aux enchères, dirigée cette fois-ci par le maître en personne.
Si à Lignano, beaucoup s'étaient dit que le fils du maître n'aurait pas osé en présence de son père, que pouvaient-ils trouver comme excuse à présent ?
Tel père, tel fils.
Un séminaire bâtard, une population divisée.

Peu avant le basant 2006, les choses se sont accélérées sans que je ne m'en rende compte, ni que je m'imagine un seul instant vers quoi je me dirigeais.

Tout d'abord, ma préceptrice, pour des raisons personnelles, a décidé d'arrêter de me suivre pour les sittings, quelques jours avant l'anniversaire de Lalaji.
Le jour du basant, lors du satsangh donné à l'ashram de Lausanne, auquel je participais exceptionnellement, j'adressais une prière à Lalaji pour qu'il me guide.
Son visage m'apparut fugacement.

Quelques jours plus tard, une amie, fille d'un précepteur, m'indiquait l'existence du blog d'Elodie, sur lequel une discussion susceptible de m'intéresser avait lieu.
Il me fallut quelques semaines avant de m'y rendre et de prendre part aux discussions.
Tout est devenu exceptionnellement clair le jour où je décidais d'ouvrir mon propre blog.

A l'instant même de cette décision, une vague venue d'en haut me traversait.
Je n'avais jamais vécu une telle expérience auparavant.
C'était comme si tout mon corps était empli de vide absolu.
Il n'y avait plus rien, tout était immobile et parfait.
Ce vide épousait exactement la forme de mon corps (physique), et je pouvais le percevoir aussi clairement que je sens ce clavier.
Je n'étais pas dans un état de conscience altéré à cause d'une pratique, puisque j'étais en train de vaquer à mes occupations de la vie mondaine.
Ce vide est demeuré là pendant une ou deux secondes.
Ce n'était donc pas une expérience fugace, mais une expérience qui s'imposait.
Puis, ce vide a disparu, et l'énergie du monde m'a de nouveau rempli.

Il y a ensuite eu tout ce chemin parcouru grâce aux blogs.
Je n'aurais jamais vraiment pu quitter la SRCM sans.
Pourtant, j'étais déjà probablement une des personnes les plus à même d'avoir un regard critique et lucide sur cette organisation...
C'est pourquoi je mets quiconque au défi de se libérer de l'asservissement de la SRCM, dans lequel on se laisse piéger.

Au gré des informations que nous échangions sur les blogs, le Sufisme a fait surface.
Un scoop de 4d-Don !
Un scoop car comme la plupart des gens, je n'avais jamais entendu parler de cette histoire à part une fois ou deux très très vaguement (et impossible d'en savoir plus).

Si l'ISRC m'a branché un moment, parce qu'il me fallait une bouée de sauvetage, parce que j'avais le sentiment que la machinerie spirituelle se remettait en route grâce au contact avec Narayana, parce que Narayana répondait très naturellement à nos questions, mon cœur restait divisé.
Sans l'enthousiasme d’Inès et Peter, je ne me serais pas rendu à Londres.
Lors de nos entretiens privés à Londres, j'ai pu dire à Inès, Terrine et Peter, qu'il y avait quelque chose qui m'échappait/ne me convenait pas à l'ISRC.
Oui, je reconnaissais tous les points positifs et le bénéfice qui semblait là.
Mais également, je savais ce que mon cœur ressentait, même si je ne savais pas expliquer pourquoi j'avais un tel sentiment.

Au contraire, mes sentiments ont été directs et positifs vis-à-vis de l'ordre Sufi issu de Lalaji.
Je ne sais pas ce qu’Inès, Terrine et Peter en pensent eux-mêmes.

Donc, si je fais un récapitulatif de mon parcours de ces dernières semaines, je suis surpris de voir qu'une prière adressée à Lalaji en février me conduit aux pieds de son petit-fils spirituel en mai.

Merci Lalaji.

Christian

Alexis a dit…

Bonjour Terrine et Christian,
Je ne suis pas un anti-sectes, du moins je ne me considère pas comme tel ! La définition du mot "secte" est tellement vaste et floue qu'on a parfois (souvent) du mal à s'y retrouver. Certaines grandes religions officielles, certains partis politiques pourraient être qualifiés de sectes, sans doute à juste titre. Il existe des organisations qui sont évidemment des sectes, d'autres où les choses sont beaucoup plus subtiles. Il est parfois bien difficile de trancher. .Je préfère donc éviter ce terme et parler de choses que je considère comme des dérives sectaires, même si la nuance peut vous paraître mince. Ainsi, je ne qualifierai pas la Shri Ram Chandra Mission de secte, mais j'essaie de pointer du doigt ses dérives qui me paraissent dangereuses.
Pourquoi ? Il y a quelques années, on m'a demandé mon avis sur ce mouvement. Je me suis renseigné là où j'ai pu. Il existait bien peu de choses, hormis la propagande de Chari. Mais un certain nombre de choses m'ont alerté : un prosélytisme exacerbé, un amour et une dépendance excessifs des abhyasis vis-à-vis de Chari, des témoignages de manipulation mentale.
En raison de la cruelle absence d'informations sur ce mouvement, j'ai décidé de créer un site d'informations (http://membres.lycos.fr/mielk). Petit à petit, un réseau de personnes s'est constitué autour de cette idée d'informer. Et nous continuons ainsi au fil du temps…
Dans ce contexte, la naissance de vos 3 blogs ne peut que me réjouir. La plupart des membres du réseau sont des "victimes familiales" de la SRCM, c'est-à-dire des gens qui ont vu leur famille se disloquer lorsqu'ils ont refusé de suivre leurs parents dans le mouvement. Il n'y avait donc jusque là presque aucune critique de la part d'abhyasis ou d'anciens abhyasis. Voilà qui est fait !
Cela ne m'empêche pas pour autant de craindre un manque de pérennité de ces blogs et de souhaiter toujours plus d'information sur les dérives de la SRCM. Et je ne peux que vous encourager dans ce sens. Il existe d'autres moyens de communication, notamment la presse…
Je ne connais rien à la spiritualité, ce n'est pas ma tasse de thé. Mais je n'ai rien contre les gens qui s'y intéressent. Je suis un libre penseur, et j'estime que chacun peut faire ce qui lui plait, penser ce qu'il veut du moment qu'il laisse les autres tranquilles. Mais ce n'est pas vraiment l'attitude qu'a adoptée la SRCM. D'une part, Babuji et Chari ont un grand dessein pour l'humanité, d'autre part ils veulent y rallier le monde entier par un prosélytisme ravageur. Que les abhyasis ne viennent pas nous dire ensuite qu'on n'a pas à les critiquer ! S'ils veulent être tranquilles, qu'ils nous laissent tranquilles…
Globalement, là où je rejoins Michael, Alain et quelques autres, c'est sur ces histoires de pouvoir. La spiritualité a bon dos. Jusqu'à présent, ce qui mène le monde, ce sont les querelles de pouvoir. Et la Shri Ram Chandra Mission en est un parfait exemple ! L'histoire que nous a contée Narayana, qui ferait un bon film comme il dit, est terriblement significative de ces querelles de pouvoir qui ont agité et agitent encore la tête de la SRCM. Et quand il y a recherche de pouvoir, à mon avis la spiritualité est bien éloignée. D'où mes interrogations sur l'ISRC qui, comme le dit Michael, a tout l'air de n'être que le fruit d'une personne haut placée écartée du pouvoir par l'un de ses rivaux.
Cordialement
Alexis

Christian a dit…

Salut Alexis !

Je ne vois pas pourquoi tu n'oses pas employer le mot secte vis-à-vis de la SRCM.

C'est bien d'une secte dont il s'agit. J'employais déjà ce terme lorsque j'y étais encore, au risque de choquer mes "frères et soeurs". Heureusement qu'en général ils sont cools et qu'ils me pardonnaient assez vite mes dérapages...

As-tu peur d'être catalogué ? N'est-ce pas politiquement et socialement plus correct de dire "dérives sectaires" que "secte" ? N'est-ce pas aussi un peu manipulateur ?

Si "un prosélytisme exacerbé, un amour et une dépendance excessifs des abhyasis vis-à-vis de Chari, des témoignages de manipulation mentale" ne sont que des "dérives sectaires", alors tout ça n'est pas d'une gravité très sérieuse.

La SRCM a tout de même été catégorisée comme secte dangereuse par le rapport parlementaire français sur les sectes. C'est facile de dire, comme le font les abhyasis, que ceux qui ont pondu ce rapport sont des incompétents en matière de spiritualité, qu'ils ont porté un jugement sur des morceaux choisis de la littérature du Sahaj Marg, et donc que leur rapport est bidon. Puisque le mouvement est infiltré par les RG et que des rapports détaillés existent probablement, je pense plus raisonnable de dire que la conclusion "secte dangereuse" n'est pas un effet d'annonce.

Bien sûr, je ne te dis pas d'employer une terminologie aussi outrancière, mais secte me parait nécessaire et suffisant.

Concernant la pérénisation des blogs et la discussion, si tu penses que ton site fera plus long feu que le mien, je te propose de recopier mon blog, aussi bien verolee que poxy, à condition bien sûr d'en marquer la provenance. Cela s'appelle ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Tu as donc mon autorisation, et j'ose à peine le dire... ma bénédiction, de peur qu'on pense que je me prends pour un guru (mais j'y songe car ça paye bien)...

Amicalement.
Christian

Christian a dit…

Vers 1994, j'ai commencé à développer une condition étrange, qui apparaissait généralement après le satsangh du dimanche, et qui se traduisait par une plongée dans une forme de coma très profond, comparable au samadhi.

Cette condition survenait lorsque je rentrais chez moi. Elle pouvait durer des heures (généralement tout le dimanche après-midi), et imprégnait durablement l'atmosphère du lieu les jours qui suivaient.

Lorsque j'étais plongé dans cet état, j'avais par moment de brefs retours à la conscience. Je me rendais alors compte que j'étais comme anesthésié ou drogué, incapable de reprendre le contrôle de mon esprit comme de mon corps, en dépit de mes efforts. Puis, je redisparaissait dans le néant.

A cette époque, j'ai cherché à en savoir plus sur ces états auprès des précepteurs. En vain.

J'ai écrit au maître. Je n'ai jamais eu de réponse valable, hormis que celà disparaitrait au cours du temps, et que je devais arrêter de boire de l'alcool, de me droguer, et de niquer...

Il y a quelques temps, j'ai rencontré par le plus grand hasard mon ancienne préceptrice dans les rues de Genève.

Nous avons échangé quelques mots, pas plus de 2 minutes, puis nous nous sommes séparés.

J'ai pu sentir, durant cet échange, une transmission très douce mais très présente, et lorsque nous nous sommes quittés, ma condition était complètement changée.

J'arrivais chez moi vers 18h00 et commençait mon cleaning.

Lorsque je revins à moi, il était 22h30.

Bingo, ça me reprenait.

J'ai écrit à ce sujet à Narayana et voici des extraits de nos échanges:

R:

"K.C.N: You have used words of ‘absorption’, ‘intoxication’, ‘coma’ ‘anesthesia’ as if they are all interchangeable. If you practice this system properly except the state of ‘absorption’ in the thought of Master nothing else is possible. There are only two states called ‘excitement’ and ‘torpor’ possible when meditational practices are not properly done. Both are not good. However when a person gets absorbed in a gross manner certain amount ‘numbness’ may develop in the limbs but there is awareness also with it. So if your problem is persistent as you say you need to take a medical consultation."

(vous avez employé les mots 'absorption', 'intoxication', 'coma', 'anesthésie' comme s'ils étaient interchangeables. Si vous pratiquez ce système correctement, en dehors de l'état d'absorption dans la pensée du maître, rien d'autre n'est possible. Il existe seulement 2 états possibles appelés 'excitation' et 'torpeur' lorsque les pratiques ne sont pas faites correctement. Aucun n'est bon. Lorsqu'une personne est absorbée de façon grossière, de l'engourdissement peut survenir dans les membres mais il y a de la conscience aussi avec. Donc si votre problème persiste comme vous le dites, vous devriez consulter un médecin)

"K.C.N: (...) transmission/Pranahuti is an active process of willing and it does not just happen as understood by you. (...) So I do not think the person met by you has transmitted anything to you in a casual manner."

(la transmission est un processus actif de volonté, qui ne survient pas spontannément tel que vous le comprenez. (...) Je ne pense donc pas que la personne que vous avez rencontré vous ait transmis quoi que ce soit de façon désinvolte)

"Whenever it happened Coma is not spirituality. I advice you to IGNORE this rather than get worked up on that."

(quel que soit le moment auquel il survient, le coma n'est pas de la spiritualité. Je vous conseille de l'ignorer plutôt que de travailler dessus)

Q:

"I truly felt something special which changed my condition, and which I call transmission. I am perturbed that transmission is something else. Then what was it ?"

(J'ai vraiment senti quelque chose de spécial qui a changé ma condition, et que j'appelle transmission. Je suis perturbé à l'idée que la transmission soit quelque chose d'autre. Alors, c'était quoi ?)

R:

"I may say what you felt with your prefect of the earlier days may be a feeling of ‘understanding’, ‘sympathy’ or ’empathy or simple concern for you with kindness and consideration or even good friendship. Spirituality is something different from all these feelings (...). I can share only what I learnt from my Master. His books and talks are more important for me to guide me in the path and this I have been telling all."

(Je dirais que ce que vous avez ressenti avec votre précepteur l'autre jour peut être un sentiment de 'compréhension', de 'sympathie' ou d''empathie', ou simplement de la considération et de la gentillesse pour vous ou même une bonne amitié. La spiritualité est quelque chose de différent de toutes ces choses (...). Je ne peux partager que ce que j'ai appris de mon maître. Ses livres et discours sont des plus importants pour moi pour me guider sur la voie, et cela, je l'ai dit à tous)

J'ai pu obtenir l'avis d'un tiers, qui est également un guru dans une autre voie spirituelle (Sufisme), sur cette question. Voici son point de vue:

"The condition you have mentioned happens because of transmission of energy. The energy transmitted by the Master through preceptor or otherwise leaves this impression, which is prominent in the begining. Slowly, as the body and mind get attuned, the impression is not so strong. In your case, since you met the preceptor after long and since the link got renewed, there must have been flow of energy (or you may say love), which produced this state in you. In any case, it is a welcome thing."

(La condition que vous mentionnez survient à cause de la transmission d'énergie. L'énergie transmise par le maitre à travers un précepteur ou autre laisse cette impression, qui est importante au début. Au fur et à mesure que le corps et le mental s'accordent/s'habituent, l'impression n'est plus aussi forte. Dans votre cas, puisque vous avez rencontré votre précepteur après un délai et que le lien a été réactivé, il a dû se produire un flux d'énergie (ou vous pouvez dire amour), qui a généré cet état en vous. Quoiqu'il en soit, c'est quelquechose de bienvenu)

En bref, autant de gurus, autant d'attitudes et d'avis, du pire avec le guru-Chari au plus éclairé avec le dernier.

Personnellement, les gurus du Sahaj Marg ne m'ont guère convaincus de leurs compétences spirituelles sur cet épisode.

Christian

Christian a dit…

Bonjour,

la conversation s'est déplacée sur wikipedia anglais, sous les pages sahaj marg et srcm (http://en.wikipedia.org/wiki/Talk:Sahaj_marg#To_Christian_from_Seeker).

comme les textes sont éditables par tout le monde, et le premier texte que j'ai posté hier ayant déjà été amputé, j'ai décidé de dupliquer ces messages sur poxysrcm.

Christian

Michael a dit…

Terrine,

Cela m'attriste que vous avez eu une si mauvaise expérience dans la SRCM. L’ISRC est une nouvelle organisation, mais j'ai rencontré quelques uns des gens qui gerent l'organisation. Tandis que je ne pense pas qu’il y ait de mauvaises intentions, ils sont peu différent que vous. Ils sont blessés par la direction que la SRCM a pris et ont choisi de réagir en commençant une organisation alternative.

Il y a deux choses que je dirais à ce propos. La première chose causera peut-etre beaucoup de désaccord, mais je la dirai de toute façon. Nous devons nous rappeler que Babuji a en effet établi la SRCM et a choisi Chari en tant que celui qui lui succederais après sa mort. Puisque Babuji ne vit plus, il est tout à fait facile de lui assigner le statut de Dieu et d'impliquer que ses intentions étaient parfaites, mais en réalité nous ne pouvons pas critiquer la direction de SRCM sans reconnaître la responsabilité de Babuji.

Deuxièmement, je ne crois pas que cette planète a besoin de plus d'organismes pour enseigner les principes spirituels de base. SRCM a été établi pour lancer le Sahaj Marg sur le marche masse. Il s'est transformé en une organisation des personnes qui dépensent bien plus de temps s'inquiétant de leur niveau d'accomplissement spirituel plutôt que de devenir de meilleurs êtres humains.

SRCM forme des personnes qui deveniennent excessivement préoccupés par leur développement spirituel. En réalité, le développement spirituel se produit naturellement quand vous vivez la vie que Dieu a mise devant vous. Les conseils viennent de beaucoup d'endroits. J'ai trouvé l'exemple des gens commun faisant des choses extraordinaires bien plus instructif à mon développement que n'importe lequel des theatriques a l’étapes que j'étais disciple d'un gourou.

Je proposerais que la SRCM est une drogue à la laquelle les gens deviennent intoxiqués et des organismes comme ISRC sont les programmes de traitement de drogue. En réalité, il est important de comprendre que cela enlève du temps pour l'influence de l’usage de la SRCM. Les organismes comme ISRC favorisent toujours le penchant et en conséquence, n'aide pas une personne à éliminer le penchant.

Quand j'ai laissé le SRCM, j'ai exploré les organismes semblables. Finalement, j’ai trouvé nécessaire de prendre une coupure de toute la pratique spirituelle afin de mettre des choses en perspective. Nous devons trouver une communauté spirituelle pour nous associer et chercher des conseils. Je mettrais en garde contre n'importe quel "guide" qui essaye de réclamer qu'ils sont Dieu eux-mêmes ou d'avoir le seul chemin à un Dieu. J'obtiens mes conseils d'une variété de mentorats. J'essaye également de faire ma partie pour donner de nouveau au monde pour les conseils et la direction que je reçois.

Dans la tradition de Sufi de Lalaji, le professeur a été traité comme un membre de la famille. Il vivrait avec ses disciples comme un grand-père. Malheureusement Babuji n'a pas passé beaucoup d'heure avec Lalaji et n'a pas éprouvé cet aspect de Lalaji de première main. J'ai rencontré d'autres qui avaient connu Lalaji, et ils ne croient pas que Lalaji a jamais voulu une organisation comme la SRCM.

Ma suggestion à vous, est que si l’ISRC vous aide avec votre douleur, alors participez, mais faites attention. Si vous pouvez vous enlever complètement et laisser les aspects provoquant une dépendance comme la SRCM laissent en votre corps, cela est la meilleure approche. Après que vous ayez mis les choses en perspective, vous pouvez alors décider si joindre une autre organisation ou obtenir simplement dessus avec votre vie.

Je prierai pour vous et souhaiterai vous et aux autres dans votre situation par vie religieuse riche.

Michael

Michael a dit…

Terrine,

Cela m'attriste que vous avez eu une si mauvaise expérience dans la SRCM. L’ISRC est une nouvelle organisation, mais j'ai rencontré quelques uns des gens qui gerent l'organisation. Tandis que je ne pense pas qu’il y ait de mauvaises intentions, ils sont peu différent que vous. Ils sont blessés par la direction que la SRCM a pris et ont choisi de réagir en commençant une organisation alternative.

Il y a deux choses que je dirais à ce propos. La première chose causera peut-etre beaucoup de désaccord, mais je la dirai de toute façon. Nous devons nous rappeler que Babuji a en effet établi la SRCM et a choisi Chari en tant que celui qui lui succederais après sa mort. Puisque Babuji ne vit plus, il est tout à fait facile de lui assigner le statut de Dieu et d'impliquer que ses intentions étaient parfaites, mais en réalité nous ne pouvons pas critiquer la direction de SRCM sans reconnaître la responsabilité de Babuji.

Deuxièmement, je ne crois pas que cette planète a besoin de plus d'organismes pour enseigner les principes spirituels de base. SRCM a été établi pour lancer le Sahaj Marg sur le marche masse. Il s'est transformé en une organisation des personnes qui dépensent bien plus de temps s'inquiétant de leur niveau d'accomplissement spirituel plutôt que de devenir de meilleurs êtres humains.

SRCM forme des personnes qui deveniennent excessivement préoccupés par leur développement spirituel. En réalité, le développement spirituel se produit naturellement quand vous vivez la vie que Dieu a mise devant vous. Les conseils viennent de beaucoup d'endroits. J'ai trouvé l'exemple des gens commun faisant des choses extraordinaires bien plus instructif à mon développement que n'importe lequel des theatriques a l’étapes que j'étais disciple d'un gourou.

Je proposerais que la SRCM est une drogue à la laquelle les gens deviennent intoxiqués et des organismes comme ISRC sont les programmes de traitement de drogue. En réalité, il est important de comprendre que cela enlève du temps pour l'influence de l’usage de la SRCM. Les organismes comme ISRC favorisent toujours le penchant et en conséquence, n'aide pas une personne à éliminer le penchant.

Quand j'ai laissé le SRCM, j'ai exploré les organismes semblables. Finalement, j’ai trouvé nécessaire de prendre une coupure de toute la pratique spirituelle afin de mettre des choses en perspective. Nous devons trouver une communauté spirituelle pour nous associer et chercher des conseils. Je mettrais en garde contre n'importe quel "guide" qui essaye de réclamer qu'ils sont Dieu eux-mêmes ou d'avoir le seul chemin à un Dieu. J'obtiens mes conseils d'une variété de mentorats. J'essaye également de faire ma partie pour donner de nouveau au monde pour les conseils et la direction que je reçois.

Dans la tradition de Sufi de Lalaji, le professeur a été traité comme un membre de la famille. Il vivrait avec ses disciples comme un grand-père. Malheureusement Babuji n'a pas passé beaucoup d'heure avec Lalaji et n'a pas éprouvé cet aspect de Lalaji de première main. J'ai rencontré d'autres qui avaient connu Lalaji, et ils ne croient pas que Lalaji a jamais voulu une organisation comme la SRCM.

Ma suggestion à vous, est que si l’ISRC vous aide avec votre douleur, alors participez, mais faites attention. Si vous pouvez vous enlever complètement et laisser les aspects provoquant une dépendance comme la SRCM laissent en votre corps, cela est la meilleure approche. Après que vous ayez mis les choses en perspective, vous pouvez alors décider si joindre une autre organisation ou obtenir simplement dessus avec votre vie.

Je prierai pour vous et souhaiterai vous et aux autres dans votre situation par vie religieuse riche.

Michael

4d-Don a dit…

Salut a tous et toutes...

Je tiens a remercier Elodie de son beau bouleau sur ce blog. Les commentaires de Narayana sont vraiment éducatifs pour moi qui ne connaissait pas les particuliers du schisme aux Indes.

Les debats avec la SRCM ont changés de locale et se font maintenant sur le "Wikipedia" sous le "Sahaj Marg" une encyclopédie démocratique ou tous peuvent ajouter. La SRCM a de ses "soldats" (précepteurs et préfets) spirituels et Christian et Michael et moi avec une couple d'autres braves sont en train de discuter le contenue de l'encyclopédie qui sera vraiment l'histoire de la SRCM....

Je continue mes recherches et je visite ce blog souvent....

Merci à Narayana et à Mr. Gupta et à Elodie et tous les braves qui ont le courage de s'exprimer sur ce sujet.

Un Acadienisme:

Il faut en rire parce que c'est pas drôle!

A bientôt

4d-Don

Anonyme a dit…

pauvre naraynatruc, c'est bien triste,
c'est vrai que la mission grandit et elle va grandir encore et encore. Je ne suis pas un intello ni un precepteur, full ou pas, je ne peu aller en Inde car pas assez d'argent, nous sommes tres peu de la mission ou je suis mais ...je suis toujours avec lui, je suis heureux, je n'ai jamais oublier l'essentiel qui n'est pas la purification des points machins mais seulement la lumiere divine dans le coeur, pas besoin d'autres choses pour turya, mon combat a moi, c'est la discipline, le raffinement du mental et du coeur jour apres jour, je me fiche que Babuji soit ou ne soit pas la personnalité speciale, que la mission a construit un super ashram.
Vous avez perdue l'essentiel, la simplicité, je vous souhaites de sortir de votre cercle vicieux et d'etre heureux en goutant la fraicheur de l'instant present de cette vie ou chaque chose et unique et ephemere dans cet univers sans fin. Un jour, je vous le souhaite ,le temps s'arretera pendant une meditation , une presence sera la, observante, calme, aimante tout en ayant un pouvoir infinie et puis le temps reprendra son cours mais vous ne serez plus le meme.
pas besoin de philosopher ou de chercher des references dans des bouquins perdues ou oublier, si tu vue connaitre le gout de la pomme, bouffe la...