La Shri Ram Chandra Mission n'est pas la seule organisation à proposer des méthodes de méditation. La transmission dont elle est si fière se traduit souvent par un asservissement qui fait perdre tout repère et isole inéluctablement l'individu de son environnement.
La Shri Ram Chandra Mission a été classée comme secte dans un rapport parlementaire français. Avant d'adhérer, informez vous !

439 articles – 3449 commentaires – Dernier ajout le 9/09/2017

“Take criticism seriously, without anger or sadness. Use it for correcting yourself, and welcome it.”
Kamlesh Patel (1/04/2015)

26 août 2009

Ma compagne médite

Voici un nouveau témoignage poignant posté hier mardi 25 août sur "Des horaires de célibataire" :
Anonyme a dit…
Bonjour,

Je ne peux que saluer votre démarche. Ma relation de 10 ans est en train d'imploser du fait du Sahaj Marg.

Au debut, ma compagne ne méditait pas mais ces parents sont précepteurs. Il y a 5 ans elle s'est décidée et je n'ai voulu en aucun cas lui hôter cette liberté. A l'époque nous avions convenu que cela n'interfererai pas dans notre couple. Ce mouvement se voulant gourmand, les conditions on été revues à la hausse avec le projet enfant au centre du débat. Même si je respecte la quete spirituelle de chacun je souhaite préserver mes enfants d'influence forte mais ma compagne désire pouvoir les amener aux rassemblements. Hors de mes possibilités.
A quoi sert d'ameer les enfants dans ces regroupements alors même si ce n'est pour un pré-conditionnement ? Sans bien sur de parler d'OMEGA School où, à les entendre, tous les enfants ont choisis d'y aller sans aucune pression des parents.
Je sens le vent tourner et nous sommes maintenant 3 dans notre foyer avec Chariji. Finalement, cette condition m'a été posée de façon ferme. Très longtemps déprimé, je crois maintenant voir clair.
Le Sahaj Marg est profondement contre les couples dont l'un n'est pas actif ni même sympathisant. Au départ, vous êtes accepter car vous avez un potentiel à devenir abhyasis. Puis le jour où vous êtes sur de ne rien partager avec ce mouvement, les choses se compliquent.

Je ne reconnais plus les mots de ma compagne. Mais dorénavant je dois mettre fin à cela car je ne peux fonder une famille en sachant qu'un jour ma condition d'outsider ne sera plus tolérée.

Mais votre site me donne quelques armes pour essayé de la convaincre, chose très difficile. Le changement d'heure, le label ONU, le lancement commercial de whispper vol 2, la présence d'un livre vendus 800 euros sur le site web sont vrais et impactent les gens. Mais ils se retournent vite vers le bien être et le profond chagement qu'ils ont subis même si personnellement je n'ai rien constaté de positif à ce jour. La réponse devient : "oui peut être qu'il y a queqlues dérives mais c'est normal, cela fait parti de l'humain!"

Cordialement,

Anonyme car j'ai encore un tout petit peu d'espoir. Pardonnez moi.

18 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel triste message, j'espere que les choses vont s'arranger pour vous. Oui les gens qui entrent dans le sahaj marg ont tendance a y devenir fanatiques et les familles où tous ne méditent pas sont souvent détruites. J'espere que cela ne sera pas le cas pour vous, je vous souhaite beaucoup de courage, vous en aurez besoin.

Sur un autre sujet, l'Oméga school sépare les garçons et les filles, mais le machisme du sahaj marg ne s'arrête pas là. Le maitre ne peut pas être une femme, les femmes ne sont présentes qu'aux échelons les plus bas, abhyasis et précepteurs, mais absentes aux niveaux décisionnaires, et maintenant je viens d'apprendre que les centres de retraites devront être également ségregées, certains mois étant reservés aux hommes, d'autres aux femmes. Je suppose que les abhyasis diront qu'un travail spécial a lieu qui nécéssite cette séparation, mais on peut cependant se poser des questions. La ségragation hommes femmes existe déjà durant les satsanghs, les femmes sont exclues des décisions à haut niveau, et maintenant ça. Le sahaj marg s'acheminerait il vers une sorte d'intégrisme? L'avenir nous le dira. Une raison de plus d'être vigilants.
Sam

4d-Don a dit…

Anonyme...

J'ai atteint une école "religieuse" qui était aussi un 'pensionat", comme l'OMEGA (pourquoi Oméga? Est-ce la FIN?)

Vous avez sans doûte entendu parler des abûs des prêtres catholiques en Amérique (USA et Canada). Ce n'est past seulement les orphelins et les autochtones qui se faisait "molester", mais ceux qui pour un raison ou une autre, étaient "différents" (classe sociale, introvert, artiste, solitaire, rebelle, etc..).

Les pensionats "religieux", avec leurs "Amour" (de la religion), et leur "obéissance" (discipline de "l'école), placent tout le pouvoir chez l'établissement, la structure, et les "Freres et Soeurs" enseignants. Cet imbalance de pouvoir attire comme de l'aimant, les pédophiles de part le monde qui veulent premièrement se faire aimer et respecter des "parents" des enfants afin d'avoir accès. Ces religieux qui, a cause de leurs croyances que le "sex est l'outil" de notre nature animale (ou du Diable), ne laissent pas sortir leurs faiblesses sexuelles en compagnie des adultes, mais chez les enfants, c'est le "JEU" qui leur permet d'extériorizer leur "pouvoir sexuel". La structure pyramidale de la religion ne permet pas aux serfs de questionner l'autorité.

Nous en savons plus maintenant parce que les victimes et les "pédophiles" enseignants religieux du passé, grace a la "technologie", ont maintenant une place pour se faire écouter, entendre et croire. Et grace aux medias (y inclus l'INTERNET), les gens ont un peu plus de pouvoir.

Bonne Chance avec votre famille ...

Babuji ne voulaient pas les enfants ni les chiens aux meditations. Ses instructions étaient que le Sahaj Marg était pour ceux de 18 ans ou plus. Pourquoi la Dérive? Chari? ... qui dit:

Retaining the Spirit of Youth
A talk given by Shri Parthasarathi Rajagopalachari to the Youth on 22nd January, 2006 in Malaysia


"You know, I am still young at heart. That’s why I wander around the world; I wink at girls, no? [Laughter] I believe they like it, too, at least the more mischievous, naughty ones! Don’t you? [Abhyasi: Yes.] Aha!"


Chari encourage-t-il les enfants a être: Malicieux(ieuses) ou villain(e), coquin(e)?

Alors, POURQUOI CETTE PHRASE ??? SPIRITUALITE
??


Don

Shashwat a dit…

Dear anonymous,

In sahaj marg and its victims there is no hope, i am sorry to say this, but this is true, once a person is contaminated, its done, now that person will not be able to come out of sahaj marg control 100%.

It is because sahaj marg hypnotizes its victims and effects of sahaj marg is physical in nature, its victim loose their power to think and distinguish between their family members and those who are not.

I understand its very hard to leave your partner and move on in life especially if you have crossed the marriageable age, but unfortunately there is no other way.

There is no point in clinging to your partner who is a brainwashed zombie, and does not have a mind of her/his own, s/he is now a source of pain for you, hence there is no point in allowing that person to cause you any further suffering, just leave her/him and save your children.

move on, there is no point in remaining attached to a person who is immune to your love.

Victims of sahaj marg cannot love, for them, their family, society and any other relation are nothing but distraction. they do not deserve our love, hence must not be given that.

they are fooled into believing that instead of living a normal life, living a complicated life which is full of lies and manipulation is spiritual. even if they leave sahaj marg, they will never be able to come out of its influence, in other word, they have become handicap and retarded, no medicine and no treatment can make them a normal human being...

the only way left is to leave them, exactly the manner they are ready to leave you because you are not in sahaj marg.

When normal humans are not welcomed in sahaj marg, zombies are also not welcomed in our society of humans.

Regards
Shahswat

Alexis a dit…

@ Anonyme
Je vais être brutal, mais depuis le temps que nous parviennent des témoignages comme le tien, il faut se faire une raison…
Tu as voulu former un couple avec ta compagne, elle s'est intéressée au Sahaj Marg, donc vous n'êtes plus deux. Vous formez désormais un ménage à trois dans lequel Chari est l'amant et toi le cocu. Son seul objectif se résume à l'alternative : t'évincer ou te convertir.
A toi de faire le choix, mais si ta compagne est accro, il ne sert plus à rien de lutter. Tu ne feras qu'épuiser tes forces dans un combat perdu d'avance.
Réserve toi pour autre chose : une de perdue, …
"La religion divise, la spiritualité unit" qu'ils disent ! Ouaips, mais le taux d'échec des mariages inter-religieux est moindre que celui entre abhyasis et non abhyasis qui flirte avec les 100%...

Anonyme a dit…

Bienvenu au club!
Voilà 10 ans aussi que je mène le même combat avec ma compagne pour des résultats très décevants.
Mais quelque soit l'issue, sois sûr que ce combat est juste.
Lorsque l'on a la conviction intime qu'un être cher est en danger on ne peut pas rester passif à constater les dégâts.
Le facteur temps est déterminant; la pratique sur la durée enferme les abhyasis dans une cage dont il est difficile de les libérer. Les arguments "raisonnables" ont peu de prise sur des esprits conditionnés et manipulés qui ont perdu libre arbitre et esprit critique.
Lorsque la "dope" est bien ingérée, le processus addictif génère tous ces effets, pour toujours et encore plus de dope, pour tendre vers l'état de zombi demandé par le gourou.
Cet éloignement pathétique de la réalité rend la communication impossible car elle condamne l'adepte infecté à choisir entre lui-même ou son partenaire.
Que ferais-tu à sa place ?
Échappes-toi si tu le peux... sinon attends toi à subir les affres de la dégradation de ta relation.
Si tu l'aimes vraiment, alors bats-toi avec patience et détermination, en cas d'échec tu auras toujours la conscience d'avoir fait ce que tu pouvais.
Bon courage !

Martin

Elodie a dit…

Bonjour anonyme,
Ton témoignage relance les discussions et les réponses sont déjà bien différentes. Y a-t-il une seule bonne réponse ? Certainement pas, à toi de te faire ton idée et de décider d'une conduite à tenir. Là où nous sommes bien tous et toutes d'accord c'est pour te souhaiter du courage et insister sur le fait qu'il t'en faudra beaucoup.

Comme Alexis qui soulignait les contradictions entre les actes et lees écrits de la SRCMtm au sujet de la spiritualité qui unit, je voulais ajouter qu'elle s'est associée à l'ONU en Inde autour du thème de la réconciliation pour la journée internationale de la jeunesse à la mi-août.

Unité, réconciliation, la SRCM n'a pas peur des grands mots, mais elle fait vraiment tout le contraire.
Bien affectueusement,
Elodie

Alexis a dit…

@ Sam & Martin
Sans nécessairement vous dévoiler complètement, si vous pouviez nous parler de vos malencontreuses rencontres avec la SRCM...

@ Elodie
Réconciliation, tu as raison, il va quand même bien falloir qu'on en parle un peu...

Alexis a dit…

Coup de Maître

Chari a du talent.
Reconnaissons le, une fois n'est pas coutume, Chari a réalisé un coup de Maître !
La compétition annuelle de composition écrite "Annual All India Essay Writing Event" proposée aux jeunes dans toutes les écoles de l'Inde à l'occasion de la journée internationale de la jeunesse du 12 août 2009 constitue une publicité formidable pour la Shri Ram Chandra Mission.
La SRCM n'en est pas à son coup d'essai puisque, d'après elle, cette action est entreprise depuis 1989 et qu'elle aurait mobilisé près de 75 000 enfants et jeunes participants de 10 à 24 ans en 2008.
Mais cette année, la nouveauté c'est qu'elle est organisée par la SRCM en collaboration avec le Centre d'information des Nations unies pour l'Inde et le Bhoutan (UNIC).
Coup de maître ou génie de la communication, voilà l'accréditation de la SRCM auprès du Département de l'information publique de l'ONU obtenue fin 85 finement exploitée médiatiquement parlant.
C'est un succès considérable puisque sont présentés aux yeux des enseignants, élèves et parents d'élèves la SRCM, la SMSF et le SMRTI, tous étroitement liés à l'UNIC, donc aux Nations unies dans l'esprit des gens, sans parler de la reprise de l'info par les médias.
La communication de la SRCM n'a pas toujours été remarquable, loin sans faut. Mais cette fois, l'opération séduction est réussie au-delà de toutes ses espérances.
Certes, la SRCM n'est liée aux Nations unies que par sa seule accréditation auprès de son Département de l'information publique (UNDPI), comme plus de 1500 autres ONG avec elle. Et l'association d'une ONG à l'UNDPI ne lui donne rien de plus que l'accès aux locaux et à l'information des Nations unies, et en aucun cas un quelconque statut consultatif.
Mais dans l'opinion publique indienne, le nom de la SRCM est désormais associé à celui de la très prestigieuse ONU.
Voilà donc le rêve de Chari exaucé. Sa persévérance a payé, il est en passe de gagner son pari : exploiter à ses fins personnelles la petite accréditation de son mouvement auprès de l'UNDPI, pour promouvoir le Sahaj Marg® et gagner en reconnaissance et respectabilité auprès de l'opinion publique indienne.
Chapeau bas, Monsieur.
Vous nous avez bien eus !

L'ONU a décrété que l'année 2009 serait l'Année internationale de la Réconciliation. Ce que la SRCM décline en 3 catégories de concours selon l'âge des participants, soit des plus jeunes aux plus âgés : "Give Love Get Love", "Do unto others as you would have others do unto you", "Love has hope, Hatred is hopeless".
Les éléments de réflexion suggérés par la SRCM aux compétiteurs sont : "How does peace and friendship in society benefit the individual ? Can there be irreconcilable differences if everyone accepted this ? R. Ingersoll has said, “Give to every other human being every right that you claim for yourself.” What do you think ? Can Love be a potent instrument of reconciliation?"

Chapeau bas, Monsieur. Vous nous avez bien eus ! Mais nous ne sommes pas dupes. Quand la SRCM dit une chose, elle en fait une autre. Entre le discours et les actes…
Ainsi la SRCM s'est associée à l'année internationale de la réconciliation et aux journées internationales de la Paix, des Droits de l'Homme, de l'Enfance, de la Jeunesse et de la Famille.
Réconciliation, Paix et Droits de l'Homme : quand on pense aux procès qui opposent le famille de Babuji à la SRCM de Chari depuis des années, aux reprises d'ashrams par la force, à d'éventuelles tentatives d'empoisonnement…
Enfance, Jeunesse et Famille : quand on pense que Babuji interdisait aux enfants de méditer avant 18 ans, alors que la SRCM les courtise assidûment avec le VBSE et l'école LMOIS ou ce concours, que d'innombrables familles sont brisées par l'introduction de Chari au sein du couple, la séparation des hommes et des femmes pour la méditation ou les retraites…
Quid du droit des femmes, des homosexuels, et j'en passe ?

Voir aussi L'opération séduction de la SRCM vis-à-vis de l'ONU

Anonyme a dit…

Bonjour a vous,

Je suis le fameux anonyme et je reviens lire vos commentaires 3 ans bientot apres les faits. Je vous remercie sincerement de vos encouragements.

Peu apres ce message, j'ai eu le droit a un coup de bleuf, ou plutot un 'All In' type poker de sa part. En resume, soit j'acceptais le Sahaj Marg pour nos futures enfants, soit s'etait termine. D'autre part je la comblais sur tous les autres aspects (Quelle ironie!). Ce manque de respect de mes valeurs et de ces engagements precedents a donc mene a la separation immediate et brutale.
Lorsque que je l'ai menee a sa nouvelle demeure faite d'abhyasis, je trouvais 7 photos de Chari dans le hall d'entree...je n'oserais bien sur pas parler de culte de la personnalite!
Lorsque quelques mois plus tard j'ai rencontre une nouvelle personne, mon ex-compagne a essaye de revenir . Mais malgre mon refus 1 an plutot de la condition Sahaj Marg l'annee precedente et l'annee ecoulee ou elle disait avoir souffert de mon absence, je me suis rendu compte qu'elle n'avait encore meme pas effleure l'idee de quitter le mouvement.

Meme ses parents, precepteurs, ont tentes de me persuader arguant qu'une voyante nous voyait ensemble. Pis, Chari lui meme aurait dis a mon ex que j'etais l'homme de sa vie.

Je lui disais donc que si Chari l'orientait vers moi et que moi je lui disait de ne pas continuer le SRCM, peut etre que cette voie etait la bonne....encore une fois, aucun signe de comprehension.

Bref, je suis heureux maintenant meme si bien sur je suis triste pour elle. J'ai une compagne avec qui je pense etre un duo fort et non pas un trio (avec le srcm) voue a l'echec et la tristesse.

Bon courage a vous tous dans votre combats.

Anonyme a dit…

Bonjour, Élodie, bonjour les autres.


Une récente confrontation à ma vie – donc à moi-même – m’a amené, sans intérêt préalable et contre mon agrément, à prendre connaissance de ce qu’est le Sahaj-Marg au travers de l’intérêt de ma (future-ex...) compagne pour ce qui est présenté comme « Une technique d’épanouissement gratuite sans effets autres que positifs sur la vie courante ».

Désagréablement « interpellé » dans mes sensations dès les premières (discrètes, et étrangement timides) informations que m’avait accordé ma Chérie à ce sujet, j’en ai presque immédiatement conçu une impression a priori déplacée, étonnamment faite d’un refus primaire, l’un de ceux contre lesquels on s’arc-boute pour assurer sa défense contre le danger pressenti, prêt à s’y briser les bras plutôt qu’à y céder.

J’ai cette chance d’être un homme suffisamment singulier pour qu’on ne s’étonne généralement pas de mes « atypismes », et j’en ai fait tout aussi immédiatement, auprès d’elle et auprès de proches, une « prophétie » argumentée, aux étapes précises et dont je décrivais les prévisibles conséquences.
Je m’y suis trompé : j’estimais que les évènements domestiques ainsi décrits et conduisant à ce résultat adviendraient sur l’espace d’un an. Cela n’aura mis que quelques mois à arriver.

Le plus désolant de l’histoire, c’est que L. (ma compagne depuis plus de vingt ans, qui nous a fait trois fils aussi beaux, futés, gentils et pertinents qu’il se puisse raisonnablement souhaiter) est une femme droite et sincère, animée d’un authentique besoin de « Clarté » et... habitée d’une cohérence ordinaire, d’une perspicacité qui auraient dû, pour ce que je croyais en savoir, la garder de se soumettre « avec enthousiasme » aux nuisibles navrances dont j’ai fini par découvrir l’existence, sitôt entamée une recherche motivée : vu d’ici, il suffit de tourner les pages du site de la srcm pour, bien avant le terme, devoir choisir entre l’éclat de rire et les larmes.

Si L. avait éprouvé ma curiosité native, elle n’aurait pas prêté de son âme à ce que lui racontait, à propos de la « méthode Magique », son « amie » de plus ou moins fraîche date, collègue de travail et devenue, petit à petit, le réceptacle privilégié de ses complicités-de-femme.
Elle aurait cherché ce site de la srcm, ou je le lui aurais trouvé.
Et je suis sûr – certain ! – qu’il lui aurait suffi d’en lire quelques pages avec son regard ordinaire pour s’inquiéter aussitôt de « ce que nous pourrions faire pour aider son amie », si visiblement ancrée dans un piège psychique particulièrement putride.

« L’amie » - devenue entre-temps une Âme-sœur, ainsi qu’il se doit - n’aura pas eu de ces scrupules-ci à son égard.
À l’abri de mon attention, elle a cultivé l’ordinaire du parcours : faisant, disant ce qu’il faut pour que tu me le demandes, j’oppose à ta légitime curiosité les « modestes précautions d’usage » destinées à me dédouaner de ma responsabilité morale mais, devant ton « insistance »... amicale et bonne comme tu me connais, je ne peux que t’accorder (discrètement, hein...) de satisfaire ton irrépressible envie qui ressemble tant à un Appel – surtout que tu en as besoin, d’après ce que tu m’as confié de toi et qui m’emplit de Compassion.

Je la comprends, sincèrement. (Suite ensuite...)

Anonyme a dit…

Abhyasi convaincue et Chariphile dévote et zélée, la vie de cette femme, est si vaine, si triste - jusqu’à en ressentir spontanément l’évidence en sa présence - que la perspective d’en partager les « reliefs » avec une si chouette nana lui était un Signe, en même temps qu’une issue présumée joyeuse à ses propres frustrations : si une L. s’en laissait convaincre avec enthousiasme, c’est qu’elle-même avait eu Raison, elle qui erre depuis vingt ans dans les méandres tracés par Rajagopalachari sans traces pérennes d’une lumière convaincante...

Cela date de quelques mois, mais il y a quelques semaines que j’ai pris une conscience aiguë de ce qui venait, sans que je m’en aperçoive vraiment - pas assez, au moins, pour y prêter l’attention suffisante -, de vaporiser tout ce que je savais être le prix de notre union, m’acculant à ne savoir en faire que le triste constat.

Notre couple est mort à ce qu’il fut, m’en reste mon amour pour elle : pas sûr que Chari m’en laisse l’espace, jaloux et exclusif comme on le connaît en matière d’Amour.

L’os, pour Chari et ceux qui lui accordent ce que je ne saurais lui reconnaître sans rire, c’est que je ne sais pas non plus être un autre.

J’aime L., d’un amour dont connais les allures, et les chemins qu’il emprunte : j’ai ressenti un déchirant sentiment de trahison sitôt que me fut confirmé (par son comportement et quelques mots très peu adéquats) qu’elle avait, s’en revendiquant, donné sa Foi à... une méthode gratuite etc ?
Non : à Rajagopalachari, au nom de sa très improbable promesse du retour au Divin par la Fusion Mystique, le Maître « assumant » ses peines et l’amenant tendrement à sa Joie... pourvu qu’elle accepte d’inscrire au chalumeau sur son âme - pire, sur son Cœur - et donc dans son esprit, pourtant réputé s’absenter afin que s’accomplisse « l’œuvre », que sa Joie ne saurait s’entrevoir hors la joie du Maître, et d’en raviver la plaie Glorieuse en passant le couteau dedans le plus régulièrement possible.
J’avoue que l’idée qu’elle puisse, ainsi que je l’ai lu sur le site de la srcm, « projeter hors d’elle tout ce qui ne serait pas fait exclusivement de son Désir (tiens ?!...), de sa volonté (re-tiens ?!) d’accueillir le Maître, de s’abandonner afin qu’il la pénètre jusqu’au cœur etc. », ça passe plutôt difficilement : un truc de mec, sûrement...
J’ai du mal, tant de mal à la voir possédée par un homme que je trouve si laid, d’où que je le regarde.
(...la suite est encore ensuite...)

Anonyme a dit…

Il se trouve aussi que, parmi les singularités évoquées, figure une – coupable, modestes abhyasis, bien coupable – tendance à ne me sentir, au plus sincère de moi-même, aucun besoin d’un « Intercesseur » entre ce Tout-Cela que nous avons coutume de nommer Dieu et moi.
Et, pour être totalement franc, je suis tant convaincu de l’évidence de l’impasse spirituelle misérable si pitoyablement imposée que je m’en prends à douter, au détour d’un triste sourire de compassion, que la plupart d’entre les plus zélés des abhyasis puissent se trouver à même de reconnaître l’un de ces hommes que les divers credo nomment « bodhisattva » ou « saint » - ou autrement -, s’il leur advenait la grâce d’en croiser un...

En bref, je n’ai pas eu non plus la réaction « typique », attendue, soit :
- je la boucle en espérant que l’orage passe : improbable ;
- je m’y colle aussi comme on devient alcoolique : irrecevable ;
- je m’oppose, avec une vigueur croissante... et des arguments souvent aisément contournables à leur profit par ceux qui ont plus ou moins l’habitude d’être confrontés à ce genre de situation, encore une fois attendue : vain, énergivore et... « infirme ».

J’ai fait le constat de la perte - cruellement irréparable - de mon quotidien, et de ce qui pouvait me faire ressentir L. en tant que ma compagne : convaincu qu’il y eut entre nous, avant le « Nettoyage » de rigueur, bien plus que ne se reconnaissent généralement ceux qui savent s’aimer, j’y entretenais avec elle la certitude d’une relation d’ordre spirituel, jusqu’à la survenue dans nos vies de la nasse mise en place par Rajagopalachari.
Sans doute n’y ai-je pas mis les « pompes » qui lui auraient été « nécessaires ». Mais je ne sais pas où trouver en moi de quoi le déplorer.

Je me suis senti cocu de l’Âme, infiniment, et condamné à voir « mon » fidèle amour, adultère et légère, secrètement « animée » d’un désir unique très lisible et si visiblement éprise de ce méprisable manipulateur répéter ma torture semaine après semaine, s’imprégner de cet homme et de ce qu’il promet - hélas...- si visiblement, au-delà des fantasmes contrefaits qu’il fait briller ainsi qu’on plaçait autrefois des miroirs pour attirer les alouettes.

La nature profonde de ma compagne m’aura empêché d’en supposer cet adultère ultime si douloureux, et je sais combien je lui aurais préféré, pourtant paisiblement certain d’avoir été cet homme qui n’en revendiquait rien et s’en étonnait avec une reconnaissance tendre, celui-d’entre-les-hommes qui avait reçu d’elle en offrande, en témoignage de sa Foi en Nous le partage de toutes ses intimités, qu’elle n’en renie auprès d’un autre que la part dont un sourire, une douche et une explication sincère peuvent parfois régler le compte.
(...pour la suite, c’est comme d’hab’...)

Anonyme a dit…

Le voyage en l’ashram béni approche, et accepter d’en convenir alors que nous avons de très modestes moyens, sachant ce que je ne peux plus ignorer, revient pour moi à agréer son impatience à s’offrir, au Regard du Divin ou ce qu’elle en présume, à ces Noces hautement symboliques célébrées entre amants enfin légitimes après l’adultère éprouvé, en confirmation Sacrée d’un Amour aussi Pur qu’indéfectible.
Parce que nous n’avions, nous, échangé ce type de Foi dans aucun autre temple que nous-mêmes et que je n’y « exigeais » rien, je n’ai rien à y faire, plus rien à y voir.
Et je manque de motifs crédibles pour trouver à y renoncer à ce que je suis, à ce qui je suis qui fait le goût et le prix de ma vie en même temps que sa « substance » spirituelle.


Je me propose de beaucoup écrire à propos de tous ces évènements, de ce que ça m’inspire, de ce que j’aimerais en communiquer dans l’espoir d’éviter à certains la peine que j’ai pu éprouver, et à d’autre la détresse mortifère de l’impasse spirituelle que j’en augure.
Et j’ai écrit beaucoup, déjà, à mesure que débordaient de moi les atterrements, colères et compassions diverses que m’inspiraient ce que je découvre à mesure.

Il me semble que votre blog (visiblement quasi-commun, au moins tant qu’à l’esprit qui l’anime) serait un bon support pour ces réflexions, ces ressentis-ci... dont j’espère qu’ils ouvrirons droit à des échanges fertiles.

Outre la présente intervention et pour vous en montrer quelque chose, je vous propose un étrange parallèle qui s’est imposé à moi, clair jusqu’à en devenir incongru, voire dérangeant.
Mais je n’ai pas eu à chercher ni les mots ni la forme qu’ils voulaient prendre, tant ce qu’il exprime est ancré dans chaque recoin de ma symbolique intime.
Je vous le propose ainsi que c’est venu en moi : (et dans le « pavé » suivant, donc...)

Anonyme a dit…

Mais je n’ai pas eu à chercher ni les mots ni la forme qu’ils voulaient prendre, tant ce qu’il exprime est ancré dans chaque recoin de ma symbolique intime.
Je vous le propose ainsi que c’est venu en moi : (et dans le « pavé » suivant, donc...)




J’aimerais pouvoir me dire que je n’y comprends rien, ne pas comprendre autant sans n’y pouvoir rien empêcher...


Comment peut-elle supposer devoir « trouver l’Éveil » en s’acceptant soumise à une telle hypnose, à tant d’oubli, de fermeture, de séparation et d’aveuglement ?

Ce qui me vient spontanément, c’est une parabole.


Supposons l’histoire d’une fille claire, sincère et habitée de bonne foi et de bienveillance à « l’autre », aimante aux siens et au-delà, fidèle sans effort à son compagnon et à laquelle les relations à l’autre, justement, mais aussi à l’estime de soi, à l’amour, à la sensualité, à « l’influence », au plaisir, à la culpabilité seraient altérées par un passé qui en explique simplement une bonne part.

Elle aurait aimé danser, y trouvant de quoi se vivre, parfois, en harmonie avec son présent. Mais désolée, chaque fois, de ne savoir conserver cet agrément-ci au-delà de ses danses, de se ressentir convaincue de devoir se goûter sans agrément durable.
Souvent, par d’improbables chemins de cœur et d’esprit, elle en aurait trouvé en elle de quoi s’éprouver coupable d’on-ne-sait-quoi. Même si on-ne-sait vraiment pas, et elle pas plus que quiconque.

Supposons que, mue par le besoin d’en être soulagée, elle se soit laissé conter par une « amie » (évidemment creusée des mêmes failles) le Charme absolu, ultime, envoûtant d’un homme, Danseur exceptionnel dont l’enseignement (gratuit et sans portée autre que positive sur l’environnement ordinaire des enseignés, ainsi que clairement exposé au préalable dans les brochures éditées dans le but avoué de « partager » discrètement mais au mieux ces louables dispositions) et la fréquentation assidue «délivrent » par la Danse de toutes ces malédictions supposées... mais sans préciser immédiatement que ces bénédictions ET cette capacité définitive à Danser à l’égal des « meilleurs » ou des plus gracieux dans l’Harmonie Divine promise aux Danseurs sur la terre comme au Ciel... ne seraient « délivrables », transmissibles QUE (et exclusivement) pourvu qu’on se livre à lui corps et Âme, liens affectifs, sociaux et sagacité ou pertinence personnels expressément EXCLUS, et le tout expressément accepté, SOLLICITÉ CONSCIEMMENT COMME TEL par la future supposée « Délivrée ».

Visiblement, les danses de l’Amie, malgré vingt ans de fréquentation assidue, ne trahiraient aucune Grâce particulière notable.
Spontanément accepter, agréer le Maître Exigeant - et tarifé ! - derrière la « saine pratique gratuite » vantée ? Ça aurait été, à ce stade, de nature à faire reculer n’importe quelle femme sincère disposant d’une capacité d’analyse supérieure à celle d’un bulot cuit...
Celle-là, au moins, pour ce que j’en présume. Mais elle n’aurait pas beaucoup aimé lire.
(...)

Anonyme a dit…

Et puis les deux copines – qui se trouvent tant d’affinités électives – décideraient, dans la plus grande discrétion possible à l’égard du mari de la seule qui en ait un et une vie de famille convaincante, d’aller ensemble danser « en boîte », toutes frémissantes de la complicité partagée.
Juste pour danser gaiement, entre complices-de-près.
Justement dans un petit club (confidentiel) de la chaîne « Précepteurs de l’Eden », où l’Amie a ses habitudes.
L’une des « Franchises » de « L’Ultime Eden », vaste hôtel aussi lointain qu’exotique où Le Bienveillant et généreux Danseur Altruiste – mais tarifé, donc - recevrait (parfois, au compte-goutte et dans les conditions qui lui conviennent) chez lui et à leurs frais augmentés celles d’entre ses Promises qui auront, au bout du parcours conçu pour ça, accepté « de bonne grâce » d’abolir tout ce qui pouvait en faire ce qu’elles sont affectivement, socialement, intellectuellement et émotionnellement et qui ne cadrerait pas avec cette soumission inconditionnelle préalable indispensable.
Indispensable ainsi que très clairement indiqué au Contrat Moral auquel se réfèreront les signataires (signataires par le Cœur, avec toute l’implacable portée symbolique que notre culture commune lui reconnaît spontanément, éprouvée avec plus ou moins de conscience par le sot et l’érudit...) bienheureuses, même si « on » explique à merveille aux aspirantes « déjà très compétentes et douées » qui se refuseraient à l’une ou l’autre des simagrées associées (et trop visiblement louches...) pourquoi il ne faut pas croire ce qui est indiqué dans les publicités officielles diffusées (le plus discrètement possible) pour le Lieu, fut-ce par ceux qui, au-delà de leurs dénégations, « l’animent » avec un enthousiasme tout empreint de prometteuse Sérénité.

Il faut imaginer un Lieu « unanime », où chacun des présents confirmerait cette atmosphère si singulièrement confraternelle, axée vers l’Accueil chaleureux de la belle arrivante et si avenante nouvelle Promise aux objectifs communs, vers son Intégration formelle au Lieu, à l’Élan commun, à la Foi commune en ce Maître commun aussi Humble (il vous prouvera aisément qu’il n’a jamais rien « vraiment » demandé pour lui) que Puissant au-delà de toute imagination puisqu’Il Peut (–peut-être, hein, si les conditions indispensables sont vraiment toutes réunies chez l’impétrante –) transmettre la capacité à la Fusion avec le Divin. Si, il Peut le faire !
Et, de toutes façons, il suffit de se mettre d’accord sur une compréhension commune de ce que recouvre le Divin évoqué : lorsqu’il n’y a plus que la compréhension du Maître qui compte, ça facilite l’exercice.
(...)

Anonyme a dit…

Irrésistible, la sensation si gratifiante d’être ici acceptée, accueillie, apaisée, « comprise », reconnue : Aimée, avec la fraîcheur optimiste de la nouveauté amoureuse, et prémunie de la promesse certaine - promis-juré ! - d’être exaucée en l’ultime de ses vœux, apaisée en l’ultime de ses peines.
Et - bien sûr - sensiblement « favorisée » à l’exercice de son quotidien ordinaire, sans même évoquer la perspective de l’étape finale assurée par son zèle à venir, en apothéose : rien moins que cette Fusion avec le Divin promise, une quasi-exclusivité de l’endroit.
(...)
Et même si ce désir-ci - qui peut, malgré tout, paraître particulièrement conséquent (voire présomptueux...) - serait présenté en tant que la si souhaitable « absence de désir » de rigueur, la Présence Exclusive du Maître Chéri d’Avance, supposée Pénétrer (« accueilli », bien sûr. Mais quand même.) « jusqu’au Cœur » l’audacieuse, emplissant de Droit et de ses Bonnes Intentions présumées chaque part de ce qu’elle aurait accepté de n’être plus ni pour elle-même ni pour personne, autoriserait le paradoxe.

Pile de quoi avoir envie d’y retourner le plus souvent possible.
Et puis ça tomberait bien, parce que – justement – cette présence régulière (mais discrète, dans un premier temps. Puisqu’on vous le dit...) au Lieu serait hautement nécessaire à une vraie perspective d’Évolution vers la Béatitude promise en la Divine Pénétration.

Aux motifs d’Amour, de Compréhension et d’Enseignement vers Tellement Mieux, des techniques de persuasion, de conviction, d’imprégnation simples (connues, faciles d’accès et dont de nombreuses références bibliographiques démontrent clairement l’efficacité partout reconnue) qui auraient été soigneusement déployées à cet effet par les autres protagonistes eux-mêmes zélateurs enthousiastes de la chose, auraient aussi – incroyablement ! – réussi à convaincre petit à petit, imprégnation après imprégnation, la jolie jeune femme de la nécessité absolue de l’exercice, dut-elle y laisser tant d’elle-même, en plus de la conscience – voire du souvenir – des dénis qui lui en sont imposés si « naturellement ».
(...)

Anonyme a dit…

Dans une « boîte » réputée ordinaire, cela aurait équivalu à accepter de verser elle-même dans son propre verre, à chaque visite, une dose massive de GHB (la « drogue du viol »...), étrangement confiante en ce que feraient ensuite d’elle, une fois les effets inévitables avérés (dont l’apaisement par l’oubli du douloureux avec l’oubli de tout le reste), ceux à qui elle estimerait sage, sensé et positif de remettre ainsi ses angoisses, contre sa responsabilité et sa conscience d’Elle-même afin qu’ils les lui échangent par des félicités (une spécialité de dealer, normalement...), et dont les démonstrations d’affection « Élevée », si rassurantes, ne lui auraient laissé aucune voie émotionnellement admissible susceptible, sur place, de l’en prémunir.
Parce que nous sommes aussi des « animaux » sociaux, tellement...
Tellement qu’elle en aurait bu la drogue d’oubli, lui semblant même devoir convaincre, devant les modestes, légitimes et si louables précautions ordinaires évoquées sans honte par ses « bienfaiteurs » en pareil cas, de l’étendue de sa volonté à s’y livrer sincèrement et de la Foi éprouvée, de la Confiance intimement ressentie à cette perspective.

Un piège psychologique parfait, concernant une femme en butte aux paradoxes supposés de l’existence, qui aspire naturellement à la Sincérité, et particulièrement vulnérable aux « mises en cause » personnelles : où irait-elle, dès lors qu’elle y serait soumise et enfermée, chercher l’extraordinaire courage de douter, d’affronter, par un improbable retour à elle-même, son Démon Ricanant aux pouvoirs décuplés sachant l’affreuse détresse à devoir s’en éprouver « fausse » et si vaine - peine injuste, bien sûr, mais promise au verdict de son « Tribunal personnel ordinaire » ?
(...)

Anonyme a dit…

Ceci avéré, que croyez-vous qu’il puisse se passer, trouvez-vous en votre bonne foi le moindre tout-petit-lieu où supposer que cette jeune femme-ci se soit ainsi garanti... ne serait-ce que le premier signe de la Paix, de l’Harmonie et de l’Amour auxquels elle aspire ?

Se sera-t-elle seulement garanti de danser, alors-même qu’il sera supposé ne rien rester d’elle pour en goûter la saveur, selon l’Idéal clairement édicté, que ce qu’y aura généreusement – ou pas – déversé le Maître-Danseur, dont la Satisfaction demeure présumée faire la sienne, laquelle y restera désormais soumise quoi qu’il en soit ?

Même s’il danse Divinement - ce qu’il semblerait extrêmement optimiste d’espérer au vu de ce qu’il exprimerait communément de lui-même -, le pari demeure particulièrement téméraire, pour qui se reconnaissait seulement « manquer d’assise » et ne cherchait initialement qu’à danser au mieux et à son aise.


Sans joie aucune, je vous laisse ici face au trouble d’en imaginer la trop prévisible suite logique.
Même sous un angle « strictement » spirituel...



Quelle pauvre « qualité » d’amour croit-t-on pouvoir offrir au Divin, parmi celles qui se seraient refusées à se polir aux reliefs humains ?



Nobello