Un maître vivant, 200 à 300 000 adeptes, des biens immobiliers et fonciers en pagaille, plusieurs marques et organisations nationales et internationales, une multitude de publications multimédias et une large présence sur le web.
Tel est le bilan de bientôt 30 ans de Charijisme ! La mondialisation s'est emparée du Sahaj Marg, ou bien Chari a mondialisé le Sahaj Marg… Un petit empire, une multinationale est née.
Trois maîtres dont un vivant à peine contesté et son successeur désigné… Environ 50 000 pratiquants réguliers, 150 000 cotisants et 500 000 sympathisants dans une centaine de pays… Des dizaines d'ashrams avec leur cottage pour le Maître un peu partout, des Centres de retraite et/ou de formation, un Institut de recherche, une école… Quelques marques dont le tristement célèbre Sahaj Marg ®, les noms de domaine les plus variés sur le web… Des livres vendus 250 € pièce et des coffrets de DVD à 1 000 € l'unité… Des Centres de lumière qui prodiguent des soins gratuits ou distribuent de la nourriture en Inde, un relais approximatif des thèses de l'ONU…
Il fut un temps où le Sahaj Marg n'avait qu'une seule et unique organisation pour le représenter et gérer ce petit empire, la Shri Ram Chandra Mission créée par Babuji en 1945. Cela n'a pas duré bien longtemps…
En 1969, le Docteur KC Varadachari crée le Sahaj Marg Research Institute. Il sera ensuite dirigé par son fils, KC Narayana, jusqu'en 1991. Puis Chari le transforme en SMRTI (ajout de training) et l'intègre au sein des fondations SMSF.
Avec les années 70-80 et l'internationalisation du Sahaj Marg, les associations nationales fleurissent partout sur la planète, la SRCM indienne restant l'association mère, même s'il y a conflit juridique avec les enfants de Babuji.
1994-2004 : c'est le temps des fondations. D'abord en Suisse avec la fondation Sahaj Marg Spiritualité, puis les Sahaj Marg Spirituality Foundations aux USA, en Inde et à Dubaï. Les associations SRCM deviennent peu à peu des coquilles vides, l'argent, le foncier et l'immobilier migrent vers les SMSF. L'école LMOIS en 2005, puis les CREST et les Centres de retraites sont créés sur ces fonds. Les SRCM nationales ne gèrent plus que le fonctionnement quotidien ordinaire.
Et il ne faut pas moins de 2 structures pour piloter la Lalaji Memorial Omega International School, la première pour sa gestion, la Baal Vatika Educational Society et la seconde pour son financement, la Baal Vatika Educational Trust devenues plus tard Lalaji Memorial Educational Society & Trust.
En 2009, les publications ne sont plus gérées par la SRCM ou les fondations mais par une nouvelle structure, la Spiritual Hierarchy Publication Trust ou SHPT.
De nouvelles structures associant des personnes physiques et des sociétés immobilières sont sérieusement envisagées…
Un membre cotisant aujourd'hui n'accède qu'aux seuls comptes de sa SRCM locale. Tout le reste lui échappe complètement. Ni le fonctionnement de l'association mère en Inde, ni les publications, les donations ou les acquisitions immobilières ne lui sont un tant soit peu divulguées.
Chari l'a dit pour la LMOIS : "(…) there is no black money transaction-no trustees following the money. I am here to see to that", cela repose sur lui seul et sur la confiance qu'on veut bien lui accorder, et tout est à l'avenant...
Qu'il effectue une donation, qu'il achète une des luxueuses et coûteuses publications ou qu'il participe au financement d'un ashram, le membre de la SRCM n'obtiendra pas la moindre information supplémentaire.
Et Chari se réserve toujours le droit d'affecter l'argent d'une donation à ce que bon lui semble, sans même en avertir le donateur …
Quelle transparence !
SRCM, SMSF, SMRTI, SHPT, LMOIS, LMES et LMET…
Des associations par dizaines, 4 fondations, un Institut de recherche, une société de publication et de diffusion, une école avec ses 2 sociétés mères… telle est la partie émergée de l'iceberg ! Tel est le bilan de bientôt 30 ans de Charijisme !
La SRCM, une multinationale de la spiritualité ? Peut-être ! Mais plus sûrement une multinationale immobilière et financière, bientôt humanitaire aussi… dont l'opacité est totale.
Tel est le bilan de bientôt 30 ans de Charijisme ! La mondialisation s'est emparée du Sahaj Marg, ou bien Chari a mondialisé le Sahaj Marg… Un petit empire, une multinationale est née.
Trois maîtres dont un vivant à peine contesté et son successeur désigné… Environ 50 000 pratiquants réguliers, 150 000 cotisants et 500 000 sympathisants dans une centaine de pays… Des dizaines d'ashrams avec leur cottage pour le Maître un peu partout, des Centres de retraite et/ou de formation, un Institut de recherche, une école… Quelques marques dont le tristement célèbre Sahaj Marg ®, les noms de domaine les plus variés sur le web… Des livres vendus 250 € pièce et des coffrets de DVD à 1 000 € l'unité… Des Centres de lumière qui prodiguent des soins gratuits ou distribuent de la nourriture en Inde, un relais approximatif des thèses de l'ONU…
Il fut un temps où le Sahaj Marg n'avait qu'une seule et unique organisation pour le représenter et gérer ce petit empire, la Shri Ram Chandra Mission créée par Babuji en 1945. Cela n'a pas duré bien longtemps…
En 1969, le Docteur KC Varadachari crée le Sahaj Marg Research Institute. Il sera ensuite dirigé par son fils, KC Narayana, jusqu'en 1991. Puis Chari le transforme en SMRTI (ajout de training) et l'intègre au sein des fondations SMSF.
Avec les années 70-80 et l'internationalisation du Sahaj Marg, les associations nationales fleurissent partout sur la planète, la SRCM indienne restant l'association mère, même s'il y a conflit juridique avec les enfants de Babuji.
1994-2004 : c'est le temps des fondations. D'abord en Suisse avec la fondation Sahaj Marg Spiritualité, puis les Sahaj Marg Spirituality Foundations aux USA, en Inde et à Dubaï. Les associations SRCM deviennent peu à peu des coquilles vides, l'argent, le foncier et l'immobilier migrent vers les SMSF. L'école LMOIS en 2005, puis les CREST et les Centres de retraites sont créés sur ces fonds. Les SRCM nationales ne gèrent plus que le fonctionnement quotidien ordinaire.
Et il ne faut pas moins de 2 structures pour piloter la Lalaji Memorial Omega International School, la première pour sa gestion, la Baal Vatika Educational Society et la seconde pour son financement, la Baal Vatika Educational Trust devenues plus tard Lalaji Memorial Educational Society & Trust.
En 2009, les publications ne sont plus gérées par la SRCM ou les fondations mais par une nouvelle structure, la Spiritual Hierarchy Publication Trust ou SHPT.
De nouvelles structures associant des personnes physiques et des sociétés immobilières sont sérieusement envisagées…
Un membre cotisant aujourd'hui n'accède qu'aux seuls comptes de sa SRCM locale. Tout le reste lui échappe complètement. Ni le fonctionnement de l'association mère en Inde, ni les publications, les donations ou les acquisitions immobilières ne lui sont un tant soit peu divulguées.
Chari l'a dit pour la LMOIS : "(…) there is no black money transaction-no trustees following the money. I am here to see to that", cela repose sur lui seul et sur la confiance qu'on veut bien lui accorder, et tout est à l'avenant...
Qu'il effectue une donation, qu'il achète une des luxueuses et coûteuses publications ou qu'il participe au financement d'un ashram, le membre de la SRCM n'obtiendra pas la moindre information supplémentaire.
Et Chari se réserve toujours le droit d'affecter l'argent d'une donation à ce que bon lui semble, sans même en avertir le donateur …
Quelle transparence !
SRCM, SMSF, SMRTI, SHPT, LMOIS, LMES et LMET…
Des associations par dizaines, 4 fondations, un Institut de recherche, une société de publication et de diffusion, une école avec ses 2 sociétés mères… telle est la partie émergée de l'iceberg ! Tel est le bilan de bientôt 30 ans de Charijisme !
La SRCM, une multinationale de la spiritualité ? Peut-être ! Mais plus sûrement une multinationale immobilière et financière, bientôt humanitaire aussi… dont l'opacité est totale.
Alexis
2 commentaires:
je me demande si quelqu'un ait réflechi sur les frais d'inscription pour entrer dans LMOIS.
à moi ça semble assez cher, en comparaison avec les salaires moyennes en inde. je n'ai pas trouvé une réference disant qu'on pourrait obtenir une bourse, en cas que les parents ne soient pas riches.
aussi, il ne me semble guère spirituel que des jeunes sont séparés de leurs familles pour aller dans une école internat. je vois qu'on accepte des enfants de 9 ans dans l'internat.
autre choses qui deviennent claire en regardant les photos et les renseignements donnés au website:
-les garçons et les filles sont souvent séparés (...unifiant humanité...)
-les jeunes dont la plupart est moins de 16 ans doivent commencer et finir leur jours avec meditation et prière. (...la méditation n'est pas pour les jeunes, en plus ils doivent être libre à faire leurs propres choix quand ils viennent à l'âge de 18 ans...)
peut-être ces questions ne sont rien de nouveau, je n'ai pas lu tous les commentaires et les posts sur ce blog. quand-même, il paraît que les abhyasis ne posent pas des questions similaires, et ça m'étonne.
Il ne faut pas se leurrer ! L'école LMOIS est une école privée, donc chère.
Comme Chari veut en faire une école d'excellence (Dîplomes à la cambridge, etc.), c'est encore plus cher.
C'est l'école des fils et filles des cadres de la SRCM, pas celle des indigents. D'autant qu'il y a aussi là-bas un paquet d'enfants occidentaux, fils et filles d'abhyasis qui ont choisi de vivre près de Chari, à Manapakkam...
Donc il leur faut l'excellence, à n'importe quel prix !
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