Proche et moyen Orient
La chasse gardée du Président
En 1977, un étudiant arabe découvre le Sahaj Marg en Suède. Il rentre à Bahreïn en 1980, rencontre Babuji en 82 et devient précepteur en 86. En 1991, un précepteur éthiopien, Haut fonctionnaire des Nations unies, forme 4 de ses collègues iraniens de l'UNHCR (Haut commissariat aux réfugiés). En 1992, un abhyasi indien arrive à Dubaï puis le Sahaj Marg se répand jusqu'en 96 à Oman, au Koweït et au Qatar. Il gagne le Pakistan en 2001.
En août 96, Chari se rend à Téhéran puis en Israël en mai 97, pour une conférence internationale de l’Association internationale de psychiatrie spirituelle. Il est à Dubaï ensuite en mars 2002, puis en octobre et novembre 2003 où il nomme quantité de précepteurs pour l'Arabie Saoudite, le Liban, l'Iran, Oman, le Qatar et les Emirats arabes unis. Le 31 mai 2004, la Sahaj Marg Spirituality Foundation, organisation sans but lucratif est déclarée au Département du développement économique de Dubaï. Et Chari poursuit ses voyages : janvier 2005 à Abu-Dhabi et Dubaï, novembre 2005 à Oman, mai 2006 au Koweït et à Bahreïn. Encore le 30 avril 2007 pour le 108ème anniversaire de Babuji à Dubaï dans l'enceinte de l'Iranian Club Auditorium pour 700 fidèles. Et toujours à Dubaï en avril, puis en juin et octobre 2008… pour des tournées à travers le moyen orient. Le Sahaj Marg fait tâche d'huile vers les contrées nord-africaines : Egypte, Soudan, Maroc et Libye. Le VBSE, lancé avec 15 enfants en 1997, concerne maintenant 3 groupes soit une centaine d'enfants de 5 à 17 ans, et des professeurs qui se forment par besoin d'orientation (need of guidance).
En 2007, la SRCM affirme compter désormais 41 précepteurs et environ 600 abhyasis à Dubaï et dans les émirats attenants. Surprenant quand il n'y a pas de liste des précepteurs diffusée de ce pays à l'inverse de tous les autres.
Chasse gardée de Chari qui s'y rend tous les ans depuis 2002, et jusqu'à trois fois par an. Pas de SRCM, mais une fondation SMSF en lieu et place ! C’est une organisation sans but lucratif, mais elle a été déclarée au Département du développement économique, ce qui manque un peu de spiritualité…
Des millions de dollars arrivent de partout à Dubaï sans aucune vérification de leur origine, grâce à la présence de plus de 5000 entreprises étrangères implantées dans la célèbre Jebel Ali Free Zone ou d’autres zones franches spécialisées. Elles bénéficient ainsi d’avantages fiscaux importants (congé d’impôts des corporations pour 15 ans renouvelables, absence d’impôts sur le revenu personnel pour les individus et des tarifs douaniers très faibles voire nuls).
Et les paradis fiscaux constituent visiblement un bon remontant pour Chari. N'oublions pas que c'est depuis Dubaï qu'il envoya son message d'austérité le 24 octobre 2008 pour toute la SRCM…
La SRCM s'adresse à une minorité de diplomates et financiers qui se partage luxe et richesse, notamment parmi l'Iranian Club de Dubaï, alors qu’une grande majorité de la population est constituée de travailleurs immigrés originaires des pays en voie de développement du sous-continent indien et d'Asie du sud-est, sous-payés et travaillant dans de rudes conditions sur les chantiers de construction. Recrutés sous contrat à durée déterminée dans la plupart des cas, leur condition se réduit à la valeur de leur travail. Il s'agit principalement d'hommes venus en célibataires, très dépendants de leurs employeurs ou de leurs sponsors, qui ont avancé les frais de voyage et de séjour et qui conservent leur passeport. Ceux-là, rassurez vous, n’ont même pas le temps de penser à méditer…
En effet, nombre d'étrangers sont soumis au système de la kafala (ou sponsorship). Ils sont placés sous la responsabilité et la protection d’un kafil, citoyen dubaïote, qui opère en échange un prélèvement sur leurs revenus. Privilège essentiel de la citoyenneté, la kafala réserve 51% de la propriété de toute entreprise à un partenaire émirati. Les droits de propriété sur un bien immobilier ou sur une entreprise détenus par l'étranger s'apparentent alors plutôt à des concessions. Les étrangers soumis à la kafala peuvent, à tout moment, être expulsés. Leur intérêt est donc de se cantonner strictement à leur activité professionnelle.
Comme on peut le voir, Chari a choisi son camp, celui de la haute finance et de la diplomatie internationale. Non pas celui des travailleurs manuels originaires de son pays…
La chasse gardée du Président
En 1977, un étudiant arabe découvre le Sahaj Marg en Suède. Il rentre à Bahreïn en 1980, rencontre Babuji en 82 et devient précepteur en 86. En 1991, un précepteur éthiopien, Haut fonctionnaire des Nations unies, forme 4 de ses collègues iraniens de l'UNHCR (Haut commissariat aux réfugiés). En 1992, un abhyasi indien arrive à Dubaï puis le Sahaj Marg se répand jusqu'en 96 à Oman, au Koweït et au Qatar. Il gagne le Pakistan en 2001.
En août 96, Chari se rend à Téhéran puis en Israël en mai 97, pour une conférence internationale de l’Association internationale de psychiatrie spirituelle. Il est à Dubaï ensuite en mars 2002, puis en octobre et novembre 2003 où il nomme quantité de précepteurs pour l'Arabie Saoudite, le Liban, l'Iran, Oman, le Qatar et les Emirats arabes unis. Le 31 mai 2004, la Sahaj Marg Spirituality Foundation, organisation sans but lucratif est déclarée au Département du développement économique de Dubaï. Et Chari poursuit ses voyages : janvier 2005 à Abu-Dhabi et Dubaï, novembre 2005 à Oman, mai 2006 au Koweït et à Bahreïn. Encore le 30 avril 2007 pour le 108ème anniversaire de Babuji à Dubaï dans l'enceinte de l'Iranian Club Auditorium pour 700 fidèles. Et toujours à Dubaï en avril, puis en juin et octobre 2008… pour des tournées à travers le moyen orient. Le Sahaj Marg fait tâche d'huile vers les contrées nord-africaines : Egypte, Soudan, Maroc et Libye. Le VBSE, lancé avec 15 enfants en 1997, concerne maintenant 3 groupes soit une centaine d'enfants de 5 à 17 ans, et des professeurs qui se forment par besoin d'orientation (need of guidance).
En 2007, la SRCM affirme compter désormais 41 précepteurs et environ 600 abhyasis à Dubaï et dans les émirats attenants. Surprenant quand il n'y a pas de liste des précepteurs diffusée de ce pays à l'inverse de tous les autres.
Chasse gardée de Chari qui s'y rend tous les ans depuis 2002, et jusqu'à trois fois par an. Pas de SRCM, mais une fondation SMSF en lieu et place ! C’est une organisation sans but lucratif, mais elle a été déclarée au Département du développement économique, ce qui manque un peu de spiritualité…
Des millions de dollars arrivent de partout à Dubaï sans aucune vérification de leur origine, grâce à la présence de plus de 5000 entreprises étrangères implantées dans la célèbre Jebel Ali Free Zone ou d’autres zones franches spécialisées. Elles bénéficient ainsi d’avantages fiscaux importants (congé d’impôts des corporations pour 15 ans renouvelables, absence d’impôts sur le revenu personnel pour les individus et des tarifs douaniers très faibles voire nuls).
Et les paradis fiscaux constituent visiblement un bon remontant pour Chari. N'oublions pas que c'est depuis Dubaï qu'il envoya son message d'austérité le 24 octobre 2008 pour toute la SRCM…
La SRCM s'adresse à une minorité de diplomates et financiers qui se partage luxe et richesse, notamment parmi l'Iranian Club de Dubaï, alors qu’une grande majorité de la population est constituée de travailleurs immigrés originaires des pays en voie de développement du sous-continent indien et d'Asie du sud-est, sous-payés et travaillant dans de rudes conditions sur les chantiers de construction. Recrutés sous contrat à durée déterminée dans la plupart des cas, leur condition se réduit à la valeur de leur travail. Il s'agit principalement d'hommes venus en célibataires, très dépendants de leurs employeurs ou de leurs sponsors, qui ont avancé les frais de voyage et de séjour et qui conservent leur passeport. Ceux-là, rassurez vous, n’ont même pas le temps de penser à méditer…
En effet, nombre d'étrangers sont soumis au système de la kafala (ou sponsorship). Ils sont placés sous la responsabilité et la protection d’un kafil, citoyen dubaïote, qui opère en échange un prélèvement sur leurs revenus. Privilège essentiel de la citoyenneté, la kafala réserve 51% de la propriété de toute entreprise à un partenaire émirati. Les droits de propriété sur un bien immobilier ou sur une entreprise détenus par l'étranger s'apparentent alors plutôt à des concessions. Les étrangers soumis à la kafala peuvent, à tout moment, être expulsés. Leur intérêt est donc de se cantonner strictement à leur activité professionnelle.
Comme on peut le voir, Chari a choisi son camp, celui de la haute finance et de la diplomatie internationale. Non pas celui des travailleurs manuels originaires de son pays…
Alexis
2 commentaires:
Bonjour Martin,
A propos de "Whispers", la SRCM a dit que les messages de Babuji étaient reçus par une abhyasi française qui les a envoyés à Chariji.
Bien affectueusement,
Elodie
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