La Shri Ram Chandra Mission n'est pas la seule organisation à proposer des méthodes de méditation. La transmission dont elle est si fière se traduit souvent par un asservissement qui fait perdre tout repère et isole inéluctablement l'individu de son environnement.
La Shri Ram Chandra Mission a été classée comme secte dans un rapport parlementaire français. Avant d'adhérer, informez vous !

439 articles – 3449 commentaires – Dernier ajout le 9/09/2017

“Take criticism seriously, without anger or sadness. Use it for correcting yourself, and welcome it.”
Kamlesh Patel (1/04/2015)

9 novembre 2009

Les comptes 2008 de la SRCM Canada sont enfin disponibles.

L'actif de l'association s'élève à plus de 175 000 CAD (110 000 €) pour quelques 450 adeptes, soit près de 250 € par personne. Il a été multiplié par deux en neuf ans, et est constitué à 80% par des placements financiers qui rapportent 1,6%.

Les revenus de l'association ont eux aussi doublé en neuf ans. Ils s'élèvent à plus de 70 000 CAD (plus de 40 000 €), soit 100 € par personne, dont 80% de donations (et probablement de cotisations). 15% proviennent des ventes des publications de la Mission, pour un stock estimé à près de 20 000 €, soit un rendement du capital stocké de plus de 56%.

Les dépenses s'élèvent à près de 65 000 CAD (40 000 €), dont 80% de frais d'occupation (loyers ?). Le bénéfice de l'exercice est donc de près de 7 000 CAD (plus de 4 000 €), soit moins de dix euros par personne.

Comment, dans ces conditions, le patrimoine de la SRCM Canada a-t-il été multiplié par deux en neuf ans ?

Alexis

3 commentaires:

4d-Don a dit…

Elodie et Alexis ...

Quand je recherche: "rajagolpalachari @srcm.org", le premier nom qui apparait dans la liste de GOOGLE, est le blog: "Pour Que Vive le Sahaj Marg". (Mon Google (engin de recherche) inclu les sites Français et Anglais)

Félicitations ....


Alexis...

Quand on "donne" gratis les livres (Whispers From The Brighter World) pour une donation de $250.00 et qu'on fait cible sur les "professionels" et les fonctionnaires et leurs épouses, même dans les temps de crises financières, les professionels et les fonctionnaires continuent leurs "bouleau et à "faire de l'argent".

Au Canada, les abhyasis sont la plupart des femmes (infirmières, enseignantes, therapies alternatives, (les new agers), etc..) et le Sahaj Marg n'a pas attiré les "gens communs".

Aussi, la plupart des "directeurs" du SRCM (Canada), ne sont pas résidents du Canada, mais des Indes, et de "US of A". Il y a deux femmes Canadiennes comme directeurs: Christine Prisland et Kin Hansen... Les autres sont des "étrangers" ...

Don...

Alexis a dit…

@ 4d
Attention ! Ici les donations sont probablement constituées principalement par les cotisations.
Je te rappelle que la plupart des véritables donations sont effectuées directement aux fondations SMSF (à cause des impôts et taxes), et maintenant aussi sans doute un peu à la SHPT...
Tout à fait d'accord sur le reste. Les abhyasis canadiens sont à 200% dans le new-age

Alexis a dit…

La création de la Shri Ram Chandra Mission

Lalaji aurait eu une centaine de disciples selon Rajagopalachari, 212 exactement selon son petit-fils, Dinaysh Kumar Saxena, principalement dans l'état d'Uttar Pradesh et ses alentours du nord de l'Inde. Ce dernier précise que neuf d'entre eux étaient ses précepteurs, dont son fils Jagmohan Narain et son neveu Brij Mohan Lal. Huit organisations en sont nées.

Babuji repart à zéro. Dans son journal, il relate ses intercommunications avec Lalaji qui lui dit de démarrer l’organisation le 30 mai 1944, puis lui donne ses instructions la concernant le 3 juin suivant. Mais c’est seulement le 10 juin 1945 que Babuji et vingt deux de ses disciples se réunissent en meeting et décident de créer la Shri Ram Chandra Mission. Un comité de travail de neuf personnes est désigné le 20 juin. Les statuts de l’association sont enregistrés à Lucknow le 21 juillet suivant. Son objectif est la promotion du système du Sahaj Marg fondé par son maître Lalaji, y est-il écrit.

L’organisation est domiciliée à Shahjahanpur et présidée par Babuji ou son représentant spirituel en ligne directe de succession. Toute personne désireuse d’y participer peut être membre, sans obligation de ne payer aucune souscription, mais sous réserve de l’approbation du président. Celui-ci nomme un comité de travail de neuf personnes pour le seconder. Madan Mohan Lal, senior précepteur de Lalaji à Shahjahanpur (non listé par Dinaysh), devient le numéro deux de l’organisation, en tant que secrétaire. Prakash Chandra Saxena, le fils aîné de Babuji, est aussi membre du comité de travail.

A cette même période, le journal de Babuji relate une série d’intercommunications entre Swami Vivekananda et Babuji. Le 20 mai 1945, Vivekananda lui désigne le nom de l’organisation à créer et lui dit de convoquer un meeting de ses disciples. Plusieurs intercommunications successives insistent sur le fait qu’il est entrain de créer une nouvelle religion, sous l’autorité de Vivekananda. Ses instructions portant sur l’emblème de la Mission viendront le 26 août suivant.

En réalité, Lalaji n’est pas le fondateur du Sahaj Marg, contrairement à ce qu’écrivent les fondateurs de la Shri Ram Chandra Mission, sauf dans les rêves de Babuji comme le dit si bien Dinaysh. Et pourquoi Babuji ne parle-t-il plus ensuite de Vivekananda, si celui-ci a joué un rôle aussi important qu’il le dit dans son journal lors de la création de la Mission ?

Quoi qu’il en soit, Babuji a donc au moins vingt deux disciples en 1945. Vingt ans plus tard, à l’arrivée de Rajagopalachari, le nombre de ses disciples serait seulement de 42 ou 43, si l’on en croit ce dernier. Toujours d’après celui-ci, il passe soudain à 600 en 1972, et Ajay Kumar Bhatter révèle qu'il y en aurait eu environ 3 000 à la mort de Babuji en 1983. La manipulation des chiffres a déjà commencé, Rajagopalachari ayant tout intérêt à minimiser le nombre d'adeptes avant son arrivée en 1964 pour le magnifier ensuite et s'attribuer ainsi les bénéfices de la croissance.