Le 82ème ou 83ème anniversaire de Chari . Comme on voudra, c'est au choix !
D'après la SRCM, 34 830 personnes ont participé aux cérémonies des 23, 24 et 25 juillet 2009, dont environ 4 000 enfants. 96% étaient Indiens contre seulement 1 527 étrangers. Chez les Indiens, plus des 2 tiers d'entre eux résidaient dans 4 états seulement : 3 états de la corne sud de l'Inde (Tamil Nadu, Andhra Pradesh et Karnataka) et l'Uttar Pradesh, fief historique de la SRCM. L'état du Tamil Nadu représentait à lui seul plus du quart des abhyasis présents, la cérémonie se déroulant à Tiruppur dans ce même état, sans oublier que le quartier général de la Mission y est implanté.
On n'est vraiment pas loin de la véritable représentation du Sahaj Marg en Inde et dans le Monde…
Le 24 juillet, en guise de discours, Chari a lu un message qui lui est parvenu soi-disant de Babuji. A 2 reprises, celui-ci s'exclame que le temps presse, "time is pressing", sans que l'on sache trop bien pour quoi faire. Et il conclue par ces mots : "don't waste your time (…) time flies". Utiliser 4 fois le mot "temps" dans un message aussi court, c'est révélateur. Chari sentirait-il la fin venir ? Dans tous les cas, il met la pression…
Son discours du lendemain porte essentiellement sur la religion. Et il nous ressort les classiques du Sahaj Marg version Chari : "Where spirituality begins, religion ends" ou bien encore "Religion has no God, God has no religion." Il ajoute : "Today's wars are all about religion. The biggest problem facing humanity today is RELIGION." Et plus loin, "I pray that all of you will awaken". Mais non, mais non, rassurez-vous, Chari ne part pas dans une nouvelle croisade des temps modernes. Il a pris le temps de préciser : "We don't preach that we destroy religion. We are not here to break temples or idols". Ouf, nous voilà rassurés. Il était temps ! Après Babuji qui disait la veille que le temps presse, et cette charge féroce de Chari contre la religion, on était en droit de se poser des questions.
Ben oui au fait, le temps presse, mais pour quoi faire alors ?
D'après la SRCM, 34 830 personnes ont participé aux cérémonies des 23, 24 et 25 juillet 2009, dont environ 4 000 enfants. 96% étaient Indiens contre seulement 1 527 étrangers. Chez les Indiens, plus des 2 tiers d'entre eux résidaient dans 4 états seulement : 3 états de la corne sud de l'Inde (Tamil Nadu, Andhra Pradesh et Karnataka) et l'Uttar Pradesh, fief historique de la SRCM. L'état du Tamil Nadu représentait à lui seul plus du quart des abhyasis présents, la cérémonie se déroulant à Tiruppur dans ce même état, sans oublier que le quartier général de la Mission y est implanté.
On n'est vraiment pas loin de la véritable représentation du Sahaj Marg en Inde et dans le Monde…
Le 24 juillet, en guise de discours, Chari a lu un message qui lui est parvenu soi-disant de Babuji. A 2 reprises, celui-ci s'exclame que le temps presse, "time is pressing", sans que l'on sache trop bien pour quoi faire. Et il conclue par ces mots : "don't waste your time (…) time flies". Utiliser 4 fois le mot "temps" dans un message aussi court, c'est révélateur. Chari sentirait-il la fin venir ? Dans tous les cas, il met la pression…
Son discours du lendemain porte essentiellement sur la religion. Et il nous ressort les classiques du Sahaj Marg version Chari : "Where spirituality begins, religion ends" ou bien encore "Religion has no God, God has no religion." Il ajoute : "Today's wars are all about religion. The biggest problem facing humanity today is RELIGION." Et plus loin, "I pray that all of you will awaken". Mais non, mais non, rassurez-vous, Chari ne part pas dans une nouvelle croisade des temps modernes. Il a pris le temps de préciser : "We don't preach that we destroy religion. We are not here to break temples or idols". Ouf, nous voilà rassurés. Il était temps ! Après Babuji qui disait la veille que le temps presse, et cette charge féroce de Chari contre la religion, on était en droit de se poser des questions.
Ben oui au fait, le temps presse, mais pour quoi faire alors ?
Alexis
2 commentaires:
Successions entre gourous
Quelques réflexions suite à la lecture du commentaire de SP sur le blog de Don…
On parle beaucoup de la succession controversée de Babuji, celle de Lalaji n'est guère plus brillante. Plusieurs de ses disciples ont créé leurs propres organisations, les Ramashram Satsang. Lalaji lui-même a hésité pour désigner son successeur, entre son neveu Brijmohan Lal clairement recommandé par Huzur Maharaj et son propre fils, Jagmohan Narain, qu'il semble lui avoir privilégié.
Bref, on a aujourd'hui plusieurs courants, les Ramashram Satsang issus des principaux disciples de Lalaji, la lignée soufie NaqshMuMRa des descendants de Lalaji et les organisations qui se rattachent au frère de Lalaji (Raghubal Dayal)et à ses enfants (Brijmohan et Radhamohan Lal), c'est-à-dire Akhil Bhartiya Santmat Satsang en Inde et le Golden Sufi Center en Californie, pour ne parler que des principaux…
Sans parler de la SRCM, Babuji ayant eu la conviction intime d'avoir été désigné par Lalaji après sa mort ! Cela fait vraiment beaucoup de successeurs pour Lalaji… tout comme il y en a beaucoup qui se réclament aujourd'hui de Babuji.
La principale différence c'est, semble-t-il, qu'il n'y a eu ni procès ni tentatives d'empoisonnements. Mais les enjeux de pouvoir et d'argent étaient bien moindres à l'époque, il y avait beaucoup moins de disciples et beaucoup moins d'argent. Ceci explique sans doute cela…
La renommée, le pouvoir et l'argent attirent les convoitises et compliquent toujours les successions. C'est une loi de l'Histoire, valable aussi bien chez les gourous religieux ou spirituels que chez les politiques.
Le leader, de son vivant, écrase de son autorité tous ses lieutenants, de peur d'être un jour supplanté. A sa mort, il n'y a pas de successeur évident qui s'impose, puisqu'il a fait le vide autour de lui. Donc tout le monde se précipite sur le gâteau qu'aucun ne veut partager. Les querelles éclatent, la guerre de succession peut commencer…
C'est une loi de l'Histoire, peut-être même une loi de la Nature. Et les gourous n'en sont pas plus exempts que les autres ! Le pouvoir a ses raisons…
Plus le leader était grand, plus il est difficile de lui succéder. Lalaji n'était pas un géant, Babuji n'était pas un nain.
Pour Chari, on aura bientôt la réponse. Mais quand on voit les positionnements actuels des uns et des autres, cela laisse déjà augurer un avenir troublé. Et ce n'est pas son successeur désigné, Ajay Kumar Bhatter, qui y changera quelque chose. Ce n'est qu'un pantin nommé là pour calmer le jeu des prétendants qui ne peuvent plus opérer au grand jour. Sa légitimité s'éteindra d'elle-même après la mort de Chari. Une légitimité s'acquière, elle ne se décrète pas...
Chari serait-il donc un Grand ? Il suffit de répondre à cela : a-t-il de la renommée, du pouvoir ou de l'argent ? Evidemment, il ne s'agit pas du tout de spiritualité, mais de leadership uniquement !
Quand donc a-t-il été question de spiritualité ? L'histoire du Sahaj Marg n'est pratiquement rien d'autre qu'une histoire de leadership, au moins depuis 1974…
Alexis...
J'ai traduit tes commentaires (Successions entre gourous), et l'ai ajoute a mon article sur la succession de Lalaji,(commentaires de SP) sur mon blog.
Merci
Don...
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